MichelCastel.com2023-12-04T10:34:33+01:00urn:md5:5e340bb55933e66a43f05d776eddfa2dDotclearLes petits-enfants n'auront plus à rembourser l'ASHurn:md5:cef0e417952dfc1dad664a8f7bb443d52023-11-26T10:30:00+01:002023-11-26T21:30:57+01:00Michel CastelArticlesASH- aide sociale à l hébergementdépartements et ASHremboursement de l ASH <p><b>Le 20 novembre 2023 les députés ont adopté la suppression de l’obligation alimentaire incombant aux petits-enfants pour leurs grands parents qui avaient été placés en Ehpad et ayant bénéficié de « l’aide sociale à l’hébergement » (ASH) financée par les départements.</b></p>
<p id="m_6435194645790111385m_-677190441079713388ember401">En fait, les cas restent assez rares – les enfants étant en première ligne. En outre il a été indiqué que seulement 32 % des départements y avaient recours. Est-ce par bonté d’âme que cette mesure a été présentée ? Non, simplement parce que « la recherche des obligés alimentaires et sa complexité entraîne des coûts et des démarches longues pour les départements ». Quel bel effort !</p>
<p id="m_6435194645790111385m_-677190441079713388ember402">Ce n’est pas avec cette mesurette que « le bien vieillir » va un peu plus prendre de consistance. On aura toujours autant de personnes modestes qui refuseront d’entrer en Ehpad pour ne pas faire peser le remboursement de l’ASH à leurs enfants; remboursement d’autant plus lourd que le séjour de ces personnes a été long et donc susceptible d’absorber une bonne partie du petit héritage constitué pour eux, souvent au prix de pas mal de privations.</p>
<p id="m_6435194645790111385m_-677190441079713388ember404">Si on ne peut pas supprimer la totalité des remboursements des avances faites par les départements au titre de l’hébergement – car cela serait insupportable financièrement pour eux – , des allégements du type de ceux que je préconise dans mon <a href="https://www.linkedin.com/pulse/campagne-et-droits-de-succession-les-aides-aux-personnes-castel/?trackingId=9AYF8l32SHGB50YUQV5%2BpA%3D%3D">article sur LinkedIn du 25/01/ 2022</a> auraient pu être discutés, voire retenus.</p>
<p id="m_6435194645790111385m_-677190441079713388ember405">A l’heure où l’ascenseur social est bloqué et que la précarité s’étend, faire peser à plein le remboursement de l’ASH sur les enfants ne peut qu’assombrir un peu plus leurs perspectives financières car possiblement privés de tout ou partie du modeste héritage laissé par leurs parents.</p>
<p> </p>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2023/11/26/Les-petits-enfants-n-auront-plus-droit-%C3%A0-l-ASH#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/230La Cour constitutionnelle de Karlsruhe ne lâche pas le morceauurn:md5:09cdfb876ff28b46c365d0e57f45d6242022-12-13T13:47:00+01:002022-12-13T13:55:27+01:00Michel CastelArticlesCour de KarlsruheKarlsruhe fixe les bornes des emprunts de l UEKarlsruhe valide le plan de relance post-covidLa Cour de Karlsruhe et le Next generation EUla Cour et sa décision du 15 novembre 2023le 15 novembre 2023 La Cour bloque 60 Mds <div style="box-sizing: inherit; margin-left: 44px; padding: 0 1.6rem 1.2rem 1.2rem; border: none; word-break: break-word;"><div style="box-sizing: inherit;"><div style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; outline: none; max-width: 928px; max-height: none; overflow: hidden; line-height: 2rem;"><span style="box-sizing: inherit; margin-left: 0;"><div dir="ltr" style="font-size: 14px; box-sizing: inherit; line-height: inherit;"><span dir="ltr" style="box-sizing: inherit; line-height: inherit;">Le 21 avril 2021 la Cour de Karlsruhe avait rejeté le recours en référé qui bloquait la signature par l'Allemagne du plan de relance post-covid de 750 milliards d'euros.<br style="box-sizing: inherit; line-height: inherit;"><br style="box-sizing: inherit; line-height: inherit;">La Cour avait ainsi écarté le grief selon lequel ce plan et son mécanisme représentaient des risques financiers inacceptables pour l'Allemagne, violant la Loi fondamentale allemande. Par contre, elle avait estimé que le recours en référé n' était pas manifestement infondé. Il lui restait donc à se prononcer sur le fond qui vise la création de dettes communes européennes.<br style="box-sizing: inherit; line-height: inherit;">La Cour n'indiquait pas d'échéance pour son jugement.</span></div><div dir="ltr" style="font-size: 14px; box-sizing: inherit; line-height: inherit;"><span dir="ltr" style="box-sizing: inherit; line-height: inherit;">Celui-ci vient d'être rendu ce 6 décembre. Elle a jugé que la participation de l'Allemagne à ce fond de relance appelé "Next generation EU" était légal car limité au besoin exceptionnel </span><span style="font-size: small;">de faire face aux conséquences de la crise du Covid-19, et donc "assigné à un but spécifique», ce qui est permis par les traités de l'Union Européenne. L'UE en effet autorise des mécanismes de solidarité entre États en cas «de catastrophes naturelles ou d'événements exceptionnels échappant à son contrôle». Légalité reconnue donc, tout en critiquant d'une part le fait qu'une partie de ces fonds servent au plan destiné à la lutte contre le changement climatique et à la numérisation et d'autre part qu'il excède le budget de l'UE pour 2021 et 2022.</span></div></span></div></div></div><div style="box-sizing: inherit; margin-left: 44px; padding: 0 1.6rem 1.2rem 1.2rem; border: none; word-break: break-word;"><div style="box-sizing: inherit;"><div style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; outline: none; max-width: 928px; max-height: none; overflow: hidden; line-height: 2rem;"><span style="box-sizing: inherit; margin-left: 0;"><div style="font-size: 14px; box-sizing: inherit; line-height: inherit;"><span style="font-size: small;">Traduit en clair, cela veut dire que la Cour n'admettra pas d'autre plans d'envergure non causé par une catastrophe naturelle ou un évènement exceptionnel échappant au contrôle de l'Union qui serait susceptible </span>d'entraîner des risques financiers inacceptables pour l'Allemagne.<span style="font-size: small;"> </span></div></span></div></div></div><div style="box-sizing: inherit; margin-left: 44px; padding: 0 1.6rem 1.2rem 1.2rem; border: none; word-break: break-word;"><div style="box-sizing: inherit;"><div style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; outline: none; max-width: 928px; max-height: none; overflow: hidden; line-height: 2rem;"><span style="box-sizing: inherit; margin-left: 0;"><div style="font-size: 14px; box-sizing: inherit; line-height: inherit;"><span style="font-size: small;">Alors qu'Ursula Van der Leyen demande, comme beaucoup de pays de l'Union, que l'UE réévalue ses besoins de financements pour faire face à la distorsion de concurrence </span><span style="font-size: small;">en matière d'énergie </span><span style="font-size: small;">de la part des américains et qu'elle souhaite la création d'un fonds souverain européen pour financer la lutte contre le réchauffement climatique, la décision de la Cour de Karlsruhe vient de s'y opposer clairement. </span></div><div style="box-sizing: inherit; line-height: inherit;"><span style="font-size: small;">Ce ne serait pas trop grave si cela ne venait pas conforter les </span>membres du gouvernement d'Olaf Scholz qui ont eux aussi affirmé à plusieurs reprises leur refus de tout nouvel endettement commun pour faire face à la guerre en Ukraine ou la crise énergétique.</div></span></div></div></div><div style="box-sizing: inherit; margin-left: 44px; padding: 0 1.6rem 1.2rem 1.2rem; border: none; word-break: break-word;"><div style="box-sizing: inherit;"><div style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; outline: none; max-width: 928px; max-height: none; overflow: hidden; line-height: 2rem;"><span style="box-sizing: inherit; margin-left: 0;"><div style="box-sizing: inherit; line-height: inherit;">A un moment où l'Union Européenne est menacée par la guerre déclenchée par la Russie, qu'elle a des défis colossaux à relever et qu'elle est durablement prise en tenaille entre les USA et la Chine, il faut espérer que les arguments juridiques avancés par la Cour- bien que fondés au vu des textes en vigueur- n'empêchent pas l'approfondissement de la solidarité économique et financière entre tous les pays membres.</div></span></div></div></div><div style="box-sizing: inherit; margin-left: 44px; padding: 0 1.6rem 1.2rem 1.2rem; border: none; word-break: break-word;"><div style="box-sizing: inherit;"><div style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; outline: none; max-width: 928px; max-height: none; overflow: hidden; line-height: 2rem;"><span style="box-sizing: inherit; margin-left: 0;"><div style="font-size: 14px; box-sizing: inherit; line-height: inherit;"><span style="font-size: small;"><br /></span></div><div style="font-size: 14px; box-sizing: inherit; line-height: inherit;"><span style="font-size: small;"><br /></span></div></span></div></div></div><div style="box-sizing: inherit; margin-left: 44px; padding: 0 1.6rem 1.2rem 1.2rem; border: none; word-break: break-word;"><div style="box-sizing: inherit;"><div style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; outline: none; max-width: 928px; max-height: none; overflow: hidden; line-height: 2rem;"><span style="box-sizing: inherit; margin-left: 0;"><div dir="ltr" style="font-size: 14px; box-sizing: inherit; line-height: inherit;"><span style="font-size: small;"><br /></span></div></span></div></div></div>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2022/12/13/La-Cour-constitutionnelle-de-Karlsruhe-ne-l%C3%A2che-pas-le-morceau#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/229Inflation et partage de la valeur ajoutée entre salaires et rémunération du capitalurn:md5:1d416553483362f8fd8e14429ced73282022-10-19T16:21:00+02:002022-10-19T15:25:08+02:00Michel CastelArticlesla rémunération du capital investi fera baisser les salaires dans la v.ala résistance des dividendes est à prévoirpartage de la valeur ajoutée et inflationévolution des frais financiers et des dividendes <p><span style="color: rgba(0, 0, 0, 0.9); font-family: -apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; background-color: rgb(242, 242, 242);">Avec la très forte baisse des taux au cours de la dernière décennie, les frais financiers ont fortement baissé pour tous les agents économiques. Cela a laissé de la place pour une forte augmentation de la distribution des dividendes sans que pour autant le total de la rémunération du capital investi n'altère la part des salaires (et charges) dans la valeur ajoutée.</span></p>
<p><br style="box-sizing: inherit; color: rgba(0, 0, 0, 0.9); font-family: -apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; background-color: rgb(242, 242, 242); line-height: inherit !important;"><span style="color: rgba(0, 0, 0, 0.9); font-family: -apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; background-color: rgb(242, 242, 242);">La remontée très forte et très rapide des taux d'intérêt va augmenter considérablement les frais financiers. Pour que les salaires dans le partage de la valeur ajoutée n'en soient pas touchés il faudrait une forte baisse des dividendes distribués pour compenser cette forte hausse des frais financiers. Cela ne paraît pas acquis, loin de là. On voit mal les investisseurs institutionnels et autres actionnaires accepter une telle baisse. On a là un potentiel important de conflits sur plusieurs années entre salaires et rémunération du capital investi dans la plupart des pays de l'OCDE.</span></p>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2022/10/19/Inflation-et-partage-de-la-valeur-ajout%C3%A9e-entre-salaires-et-r%C3%A9mun%C3%A9ration-du-capital#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/228Dette de l'Etat et obligations indexées: la bombe à retardement exploseurn:md5:cea3b7f51531c0a5bd3b985253fd90c52022-07-01T20:10:00+02:002022-07-22T10:52:48+02:00Michel CastelArticlesEmprunt Giscard 1973 indexé sur l orindexation des obligations émises par l Etat : 15 Mds de surcoûtobligations publiques françaises indexées en 2022 <p><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; background-color: rgb(255, 255, 255);">Publié le 1er juillet 2022 sur LinkedIn</span><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; background-color: rgb(255, 255, 255);">En octobre 2013 j'écrivais un court article intitulé : <strong><a href="https://www.michelcastel.com/index.php?post/2013/10/11/Les-obligations-index%C3%A9es-sur-l%E2%80%99inflation-%3A-une-bombe-cach%C3%A9e#comments" hreflang="fr">"Les obligations indexées sur l’inflation : une bombe cachée ?</a></strong></span><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; background-color: rgb(255, 255, 255);">Pour gagner quelques points de base alors que les taux étaient voisins de zéro, voire inférieurs à zéro ces dernières années, l'Etat français a continué d'émettre des obligations indexées sur l'inflation européenne pour aboutir à un encours de 252 milliards d'euros à fin avril 2022, soit 11,5 % de la dette négociable de l'Etat.</span><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; background-color: rgb(255, 255, 255);">Il vient d'être calculé par Bercy qu'avec une inflation européenne à 6 % en 2022 les intérêts à payer à ce titre représenteront </span><strong style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">un surcoût de 15 Mds sur un total de 17 Mds en 2022 pour la dette de l'Etat !!</strong><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; background-color: rgb(255, 255, 255);">Comment a-t-on pu en arriver là ? Comment a-t-on pu mener une telle politique comportant sciemment un risque de coût aussi faramineux? Comment une économie immédiate dérisoire de charge d'intérêt a t'elle pu évacuer toute idée de risque énorme en cas de remontée des taux d'inflation ?</span><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; background-color: rgb(255, 255, 255);">Ce n'est pourtant pas faute de savoir depuis longtemps que l'indexation des obligations est le contraire de ce qu’il faut encourager. C'est ce que je rappelais brièvement en 2013 :</span><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; background-color: rgb(255, 255, 255);">" </span><em style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Cet encouragement pour une épargne indexée est d'autant surprenant que depuis le début des années 80 partout en Europe et dans les autres pays de l'OCDE on a tout fait pour désindexer les salaires - et la Belgique qui résiste encore se fait tancer par l’Europe.<br /><br />Quand on a tout indexé on « est mal ». Qu’on se rappelle le Brésil qui avait tout indexé dans les années 60 - y compris ses obligations à partir de 1964- au moment de l’hyper-inflation au tournant des années 70. Qu'on se rappelle, heureusement dans une situation bien moins dramatique, la France et les mesures prises à partir de 1958 par le Général de Gaulle, sur les conseils de Jacques Rueff, pour supprimer presque toutes les indexations".<br /></em><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; background-color: rgb(255, 255, 255);">Une fois de plus le court-termisme a frappé et cela dans la cécité la plus totale des risques que cela pouvait comporter. </span></p>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2022/07/01/Dette-de-l-Etat-et-obligations-index%C3%A9es%3A-la-bombe-%C3%A0-retardement-explose#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/227Pour une mise sous séquestre des devises du gaz importé de Russieurn:md5:b35efb8b120e1004ca6e7238a46e88812022-04-06T16:24:00+02:002022-04-06T15:31:43+02:00Michel CastelArticlesembargo sur le gaz russemise sous séquestre du paiement du gaz russeséquestre auprès du FMI des devises du gaz russe <header class="reader-article-header" aria-label="En-tête de la newsletter" style="box-sizing: inherit; margin: 0 auto; padding: var(--artdeco-reset-base-padding-zero); border: var(--artdeco-reset-base-border-zero); vertical-align: var(--artdeco-reset-base-vertical-align-baseline); background-color: rgb(255, 255, 255); display: var(--artdeco-reset-base-display-block); width: 960px; color: rgba(0, 0, 0, 0.9); font-family: -apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif;">
<h1><div><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-weight: 400;">Publié le 5 avril 2022 sur Linkedin</span></div></h1>
<div style=""><strong><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Pourquoi cette proposition avancée notamment par Yuriy Vitrenko, Président de la compagnie nationale ukrainienne Naftogaz dès le 19 mars dans une interview dans Les Echos et reprise ou approuvée par plusieurs économistes est totalement ignorée par tous les dirigeants occidentaux?</span><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">C'est d'autant plus surprenant que les pays occidentaux vont se déchirer sur la question d'un embargo sur le gaz russe tant leurs situations de dépendance vis à vis de ce gaz sont différentes. C'est comme si on courrait tête baissée pour enclancher un risque de grave de désunion entre pays... pour la plus grande satisfaction de Vladimir Poutine! </span><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Pourquoi, par exemple, ne pas décider, sous huitaine, la mise sous séquestre de 90 à 100 % des paiements dus à la Russie pour ses livraisons de gaz? Séquestre auprès du FMI par exemple, institution internationale reconnue et sûre, la communauté internationale servant de référent, et donc de nature à rassurer la Russie même si celle-ci n'en est pas membre.</span><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Ce séquestre pourrait être ramené à 60 à 70 % dès le respect d'un cessez-le-feu effectif depuis 8 jours, puis à 30 ou 40 % lors d'un retrait général et effectif des forces armées russes et de leurs alliés. Avec une suppression totale dès un accord écrit entre les dirigeants Russes et Ukrainiens. </span><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">S'ajoutant à l'embargo plus facile sur le pétrole, Il y aurait là une incitation puissante et immédiate à ramener la Russie à la raison, la privant de l'essentiel de ses revenus extérieurs sans pouvoir prétexter un non paiement de ses livraisons pour les stopper. Libre à elle en effet d'agir ou non pour que ce séquestre soit supprimé.</span><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Pourquoi cette proposition n'est pas davantage discutée et travaillée par les experts et les homme politiques des pays qui ont condamné de façon officielle cette invasion de l'Ukraine?</span><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Voulant interrompre l'achat du gaz russe autant que dure cette guerre pourquoi choisir l'embargo et ses risques politiques, économiques et sociaux majeurs pour les pays qui l'engagent alors que la mise sous séquestre des paiements dudit gaz aboutirait au même effet vis à vis de la Russie sans de tels risques pour eux? </span><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Avec une telle mise sous séquestre des paiements en devises du gaz, et non un boycott pur et dur, Poutine aura plus de mal à convaincre son peuple que l'Occident, incarnation des forces du mal, veut son malheur et que lui et son peuple en sont les victimes.</span></strong></div></header>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2022/04/06/Pour-une-mise-sous-s%C3%A9questre-des-devises-du-gaz-import%C3%A9-de-Russie#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/226Campagne et droits de succession: les aides aux personnes âgées remboursables grandes oubliées du dossierurn:md5:9849d8cc9329b79444409db347f239ac2022-01-25T17:10:00+01:002022-01-26T20:12:09+01:00Michel CastelArticlesaides remboursables aux personnes âgéesASH -aide sociale à l hébergementdroits de successiondépartements et aides remboursablesgrande dépendance et droits de successionsurenchères sur les droits de succession <div><strong style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Dans la course à la Présidence c'est actuellement la surenchère sur les droits de succession.<br /><br />Les uns pour les réduire quasiment à néant (200 000 € d'abattement par parent et par enfant pour Valérie Pécresse par exemple), les autres pour les augmenter jusqu'à la proposition de tout confisquer au-delà de 13 millions d'euros (Jean-Luc Mélenchon).<br /><br />Dans cette surenchère toute la classe politique passe pourtant complètement à côté d'un enjeu très important concernant la récupération auprès des enfants des aides à domicile et de l'aide sociale à l'hébergement (ASH) dont ont pu bénéficier leurs parents âgés.<br /><br />L’aide sociale à l’hébergement (ASH) en maison de retraite et en EHPAD est en effet récupérable par les départements sur la succession dès le premier euro d’héritage, sans abattement.<br /><br />L’aide sociale à domicile (aide-ménagère, portage des repas...) est récupérable si l’actif successoral dépasse 46 000 euros net.<br /><br />Le conseil départemental peut également récupérer les montants d’ASH sur une donation faite par le bénéficiaire dans les 10 ans ayant précédé la demande d’aide sociale.<br /><br />Même si le recours est limité à l’actif net successoral, soit la valeur des biens composant la succession, moins les dettes du défunt, on imagine les conséquences que cela peut représenter pour des enfants dont les parents avaient une toute petite retraite et qui ont pu vivre plusieurs années en ayant fait appel à ces aides et qui sont récupérables sur la succession. Et il faut le rappeler, récupérables au premier euro pour l'ASH et au-delà d'une franchise de 46 000 € sur la valeur de la succession pour les aides à domicile précitées. Leur petit héritage peut être réduit à néant ou presque.<br /><br />Les enfants dès lors peuvent se trouver à leur tour très touchés financièrement et même familialement par l'obligation de vendre le logement de leurs parents -souvent modeste et faute d’autre bien à vendre- pour rembourser ces aides alors qu'ils y habitaient déjà du temps de leurs parents ou après leur départ en maison de retraite. Et que dire des paysans modestes qui doivent vendre la ferme où ils habitent mais aussi tout ou partie des terres qui sont leur outil de travail. Il y a sans doute bien d’autres milieux professionnels présentant les mêmes précarités (petits commerçants…).<br /><br /> <br /><br />L'obligation alimentaire des enfants vis à vis de leurs parents, fort légitime, ne doit en aucun cas aboutir à des situations aussi critiques pour de personnes généralement par ailleurs non imposables. Et ce, surtout si on rapproche leur situation des personnes imposables qui ont la faculté de déduire de leur déclaration d’impôt la participation au frais d'hébergement au titre d’une pension alimentaire.<br /><br />Avant de se lancer dans les surenchères de campagne qui fleurissent il serait beaucoup plus utile de proposer de revoir sérieusement pour commencer cette question de la récupération des aides pour ce qui est dans les faits une question ayant trait à la grande dépendance.<br /><br />Je ne me hasarderai pas à essayer de fixer un curseur sur ce qu'il serait souhaitable et surtout possible de faire et selon quel calendrier.<br /><br />Cela n'empêche pas de faire néanmoins une proposition, insuffisante certes, mais qui commencerait à rétablir un début d'équité entre non imposables et imposables. Il s’agirait d’ introduire un crédit d'impôt pour les personnes non imposables équivalent à ce que produit le plafond de déduction au titre des pensions alimentaires pour les personnes imposables.<br /><br />Bien entendu l'Etat s'engagerait à compenser, à l'euro près, les départements.<br /><br />Ce pourrait être un véritable acquis pour les classes populaires et moyennes, contrairement aux grandes promesses qui ne peuvent pas aboutir dans leur totalité dès le lendemain des scrutins car il y a les contraintes du réel... Mais ce n'est sans doute pas assez spectaculaire pour une campagne présidentielle !<br /><br /> </strong></div>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2022/01/25/Campagne-et-droits-de-succession%3A-les-aides-aux-personnes-%C3%A2g%C3%A9es-remboursables-grandes-oubli%C3%A9es-du-dossier#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/225Le plan de relance européen de 750 milliards d'euros reporté aux calendes grecques par la Cour de Karlsruheurn:md5:507d0137d506e27e6253bbccfb223e732021-04-06T11:17:00+02:002021-04-14T12:38:05+02:00Michel CastelArticlesBCECour Constitutionnelle de KarlsruheFinancing the temporary EU recovery fundGerman Constitutional CourtNext Generation EU (NGEU)Hpandemic emergency purchase programmePEPPplan de relance européen de 750Mds € <p>Article publié sur LinkedIn le 6 avril 2021</p>
<p>
<strong>Résumé <em>: A bas bruit, politiques budgétaire et politique monétaire de l'UE sont menacées car attaquées en justice et suspendues aux décisions de la Cour.de Karlsruhe qui ne lâche rien.</em></strong></p>
<p><strong><em><br /></em></strong></p>
<p><strong><em><br /></em></strong></p>
<p><strong>Alors que les deux chambres du Parlement allemand ont voté en mars la loi permettant la participation de l'Allemagne au plan de relance européen de 750 milliards d'euros, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe a exigé la suspension du processus de ratification exigeant du Président allemand, Frank-Walter Steinmeier qu'il en suspende la promulgation. On rappellera qu'il faut l'unanimité des 27 pays membres de l'UE pour qu'il puisse être mis en oeuvre.<br /><br />Pourquoi cette exigence de la Cour de Karlsruhe ? La Cour veut préalablement se prononcer sur une plainte portant sur ce mécanisme de dette commune permettant la mise en oeuvre de ce plan de 750 Mds €. Plainte émanant de " l'Alliance volonté des citoyens", regroupant plus de 2250 citoyens allemands emmenés par l'ancien chef du parti d'extrême droite, l'AFD.<br /><br />De façon tout à fait stupéfiante ce fait grave et inquiétant n' est pas connu du grand public faute d'avoir été relayé par les grands médias audiovisuels et les réseaux sociaux (contrairement il est vrai à quelques titres de la presse écrite). Il n'est pas davantage connu des politiques tant en France que dans les autres pays de l'Union qui ne semblent pas se l'être approprié. Ou alors pourquoi ce silence ? <br /><br />A cela s'ajoute, excusez du peu, une autre menace concernant la politique monétaire menée par la BCE. En effet, le 8 mars dernier une nouvelle plainte a été déposée devant la Cour de Karlsruhe concernant toujours les rachats de dettes publiques par la BCE mais cette fois en visant le programme d'urgence lié à la pandémie (PEPP).<br /><br />Pourvu que cette plainte finisse aussi heureusement que la précédente concernant les rachats depuis 2015 de dettes publiques et close fin juin 2020, après que néanmoins le 5 mai 2020 la Cour de Karlsruhe ait refusé de se plier à l'avis de la Cour de Justice de l'Union Européenne et qu'elle ait exigé que la BCE justifie dans les 3 mois la conformité des rachats de dette publique aux traités européens. On voit que la Cour ne lâche rien. <br /><br />Or de façon regrettable, la BCE n'a rien fait pour consolider juridiquement son soutien financier quasi illimité - mais justifié- des agents économiques de la zone euro pour les aider à faire face à la pandémie. Elle continue à égrener régulièrement son mantra d'agir en vue de réaliser son objectif d'inflation "proche de, mais inférieur à 2%" largement déphasé par rapport aux réalités économiques et financières, et ce sans chercher à justifier juridiquement ses interventions exceptionnelles pour des raisons de risques systémiques en période de crise sanitaire majeure.<br /><br />Ainsi, à bas bruit, politiques budgétaire et politique monétaire de l'UE sont menacées car attaquées en justice et suspendues aux décisions de la Cour.de Karlsruhe qui ne lâche rien, disais-je. Et le remplacement de Madame Merkel à l'automne ne laisse pas augurer d'une nouvelle équipe gouvernementale allemande très favorable à plus de solidarité européenne. <br /><br />Tâchons au moins d'en avoir conscience et de développer la vigilance qui s'impose.</strong></p>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2021/04/06/Le-plan-de-relance-europ%C3%A9en-de-750-milliards-d-euros-report%C3%A9-aux-calendes-grecques-par-la-Cour-de-Karlsruhe#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/224La conversion de la France au libéralisme financierurn:md5:d7b922a5b45e026944e8b6731b2ee5132020-11-10T16:32:00+01:002021-01-13T16:42:04+01:00Michel CastelArticles1979 l expérience Thatcher40 ans de libéralisation financièreannées 70 toujours plus d inflationannées 70 toujours plus de chômageannées 80 conversion au libéralisme financierdérèglementation financière en Francela désintermédiation financièrela France et le libéralisme financierRonald Reagan et la FED <p class="MsoNormal" style="margin-bottom:6.25pt;line-height:normal"><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";mso-fareast-language:FR"> Extraits d’un article publié
dans la Revue d'Economie Financière </span></strong><span style="font-size:12.0pt;
font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";
mso-fareast-language:FR;mso-bidi-font-weight:bold">- <strong>Numéro 137 </strong>- </span><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";mso-fareast-language:FR"><strong>1er trimestre 2020</strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:6.25pt;line-height:normal"><span style="font-size:13.5pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";mso-fareast-language:FR;mso-bidi-font-weight:bold">Dont le
thème est<strong> <a href="https://www.aef.asso.fr/actualites/parution-suivante-ref-137-40-ans-de-liberalisation-financiere" target="_blank"><span style="mso-bidi-font-size:11.0pt;font-family:"PalatinoLinotype","serif";
color:black">" 40 ans de libéralisation financière "</span></a></strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:16.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><em><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR;mso-bidi-font-weight:bold"><o:p> </o:p></span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><o:p> </o:p></span><strong style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">Comment deux ans après l'élection du Président Mitterrand, le 10 mai 1981, élu sur un programme voulant "changer
la vie" à travers "les 110 propositions" et comportant notamment
nationalisations des banques, contrôle du crédit, forte augmentation du pouvoir
d'achat est-on passé à un accroissement du champ et de l'importance des
marchés financiers, à une désindexation des salaires sur les prix et, en
1986-1987, à de nombreuses privatisations ?</strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><o:p> </o:p></span><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">Les difficultés économiques rencontrées au cours des deux premières années
en matière de chômage, de balance des paiements, de faiblesse récurrente du franc
sont les explications immédiates. Mais elles auraient pu avoir des réponses
classiquement utilisées en France et dans de nombreux pays développés depuis le
premier choc pétrolier. Il n'en a pas été ainsi. A partir de fin mars 1983,
déclarant vouloir que le pays reste ancré dans le Système Monétaire Européen
(SME), le gouvernement français a engagé des réformes financières profondes, de
nature structurelle, orientant le pays vers le libéralisme financier.</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><o:p> </o:p></span><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">Au-delà de ces données conjoncturelles nationales, deux grands types de
raisons ont amené la France à faire ce basculement à partir de fin mars 1983.
Le premier correspond à des données économiques et sociales structurelles communes
à tous les pays de l'OCDE depuis le milieu des années 70, le second correspond
à des raisons spécifiques à la France.</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><o:p><strong> </strong></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><span style="mso-spacerun:yes"> </span><span style="mso-tab-count:1"> </span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:14.0pt;font-family:
"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;
mso-fareast-language:FR"> <ins> </ins></span></strong><em style="mso-bidi-font-style:normal"><span style="font-size:14.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><ins><strong>Les raisons
internationales communes à tous les pays de l'OCDE </strong></ins></span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong>Celles-ci peuvent être regroupées en deux grandes catégories :</strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><o:p>- </o:p></span><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">La première vient de la dégradation des économies occidentales à partir de
1973 puis des pays en développement à partir de 1982.</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong>- La seconde vient de l'inefficacité croissante des politiques keynésiennes d’autant
plus évidente que se diffusait depuis le début des années 70 les idées
monétaristes.<span style="mso-spacerun:yes"> </span></strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong><span style="mso-spacerun:yes"><br /></span></strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><em style="mso-bidi-font-style:normal"><span style="font-size:14.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><strong><span style="mso-spacerun:yes"> </span><span style="mso-spacerun:yes"> </span>La
nette dégradation des économies occidentales à partir de 1973</strong></span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong>A partir de cette date on peut dire que c'est la fin des "trente glorieuses"
(en fait 1945 -1973). Mais en fait dès la deuxième moitié des années 60 dans la
plupart des pays de l'OCDE l’inflation et le chômage ont commencé à s'installer
durablement, augmentant de plusieurs points tout en restant à des niveaux
acceptables économiquement et socialement. </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><o:p><strong> </strong></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong>L'enlisement grandissant des USA dans la guerre du Vietnam, la dégradation
de leur balance des paiements pesant sur la valeur du dollar les ont amenés à
supprimer<span style="mso-spacerun:yes"> </span>la convertibilité du dollar en
or (15 août 1971) puis à le laisser flotter librement (mars 1973). La
conjoncture occidentale s'en est progressivement dégradée mais celle-ci s'est
fortement amplifiée avec le premier choc pétrolier d'octobre 1973.</strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong>Depuis cette date et jusqu'au début de la décennie des années 80, les 23
pays de l'OCDE ont connu simultanément toujours plus d'inflation et de chômage
(stagflation), même si cela l'a été à des degrés divers. A partir de 1973 la
conjoncture économique s'est grippée, virant même à la récession dans de
nombreux pays en 1974 et 1975. Non encore rétablies, les économies des pays
développés ont subiun second choc avec
le choc pétrolier du début de 1979 (avec la révolution iranienne) aggravé par
la guerre Iran-Irak entraînant une rechute du taux de croissance dans
l'ensemble des pays de l'OCDE à partir de 1981. </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman", serif;">La crise mexicaine </span><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman", serif;">d'août 1982, puis celle des pays en développement a particulièrement touché
les grandes banques américaines et européennes dont la signature est devenue
moins bonnes que celles des multinationales.
Celles-ci ont donc pu lever des fonds directement sur les marchés à de
meilleures conditions que si elles étaient passées leurs banques.</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="mso-fareast-font-family:"Times New Roman";
mso-bidi-font-family:Calibri;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman", serif;"> </span><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman", serif;">Toujours plus
d'inflation</span></em></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><em><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> </strong></span></em><strong style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">Aux USA, l'inflation ne dépassait pas 2 à 3% dans les années 60 et jusqu'en
1972. Dans les autres pays, dans les années 60 et jusqu'en 1972 elle a toujours
été contenue, selon les années et les pays, entre 3 et 6-7 %.</strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"> </span><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">A partir de 1974, elle a
atteint le pic de 14% pour l'ensemble de l'OCDE et plus de 12% en 1980 après le
deuxième choc pétrolier.</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="mso-fareast-font-family:"Times New Roman";
mso-bidi-font-family:Calibri;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman", serif;"> </span><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman", serif;">Toujours plus de chômage</span></em></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;"><strong> </strong></span><strong style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">Dans les pays développés le taux de chômage très bas pendant toute la
décennie des années 50 l'est resté au cours de la décennie 60, voisin de 3%
mais est passé à 5% entre 1974-1979.</strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"> </span><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">Le fait que les USA aient été fortement impactés par l'inflation (11,1 % en
1974) et le chômage (8,5% en 1975) a eu un fort retentissement pour l’ensemble
des pays de l’OCDE dont l’Europe. Ne disait-on pas depuis l'après-guerre "quand
l'Amérique prend froid, l'Europe s'enrhume".</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"> </span><em><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman", serif;"> L'inefficacité
croissante des politiques keynésiennes</span></em></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size:14.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"> </span></strong><strong style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">Avec un net ralentissement du taux de croissance des économies des pays
développés et la montée concomitante de l'inflation et du chômage,
les recettes des politiques keynésiennes ont progressivement été jugées
comme devenant inefficaces. Ce jugement s'est installé d'autant plus facilement
que depuis le début des années 70 une approche monétariste s’est
progressivement installée dans les esprits pour développer une politique prenant
le contre-pied en tous points des
préconisations et recettes du keynésianisme.</strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="mso-fareast-font-family:"Times New Roman";
mso-bidi-font-family:Calibri;mso-fareast-language:FR"><o:p><strong> </strong></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"> </span><em><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman", serif;"><ins> Les
raisons propres à la France</ins></span></em></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><em><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman", serif;"><br /></span></em></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><em><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></em><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">La France avait plus que la plupart des autres pays développés sacrifié à
une économie d'endettement aussi le nouveau pouvoir installé après le 10 mai
1981 ne disposait pas de fondamentaux les meilleurs. Mais il semblait avoir une
marge de manœuvre assez importante grâce à une dette publique (brute) était
extrêmement faible (20 % du PIB en 1980) et pouvait espérer d'une conjoncture
internationale favorable.</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><em><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"> </span><span style="font-size:14.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"> Un
programme économique pris à contre-pied par la conjoncture internationale et
les politiques monétaristes développées dans les pays anglo-saxon </span></strong></em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><em><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"> </span></em><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">Hélas, la croissance du PIB de l'ensemble des pays de l'OCDE ne fut que de
+ 2,3% en 1981et tomba à + 0,2 % en 1982 et au niveau mondial le PIB de 4,1% en
1979 tomba à 1,9% en 1980 et 1981 et 0,4% en 1982.</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong>Cette très mauvaise conjoncture mondiale - jusqu'au contre-choc pétrolier
de 1985-1986 - et les politiques monétaristes engagées par les pays
anglo-saxons furent donc les raisons essentielles qui obligèrent le
gouvernement français à changer complètement de politique à partir de fin mars
1983 pour rester dans le SME. </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;"><strong>En effet, les USA, le Royaume-Uni, mais aussi des pays comme l'Australie,
la Nouvelle Zélande érigèrent les principes monétaristes en politique
économique. D'autres pays, Pays-Bas, Danemark, Suède..., sans réaliser une
conversion aussi brutale, commencèrent à appliquer des mesures d'économies
budgétaires et engagèrent des politiques de modération salariale et de
flexibilité du travail qui, au départ, aggravèrent les difficultés
conjoncturelles.</strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong>Quelques rappels.</strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong>Ainsi Mme Thatcher en 1979 s’engagea dans une lutte drastique contre
l'inflation par une hausse des taux d'intérêt - la Banque d'Angleterre porta
son taux à 17 % en novembre -,<span style="mso-spacerun:yes"> </span>par une
baisse des dépenses publiques, la suppression du contrôle des changes, la
hausse de la livre sterling et une réduction du rôle des syndicat (se
transformant en une lutte sans merci pendant un an à partir de 1984).
Dans une conjoncture très difficile, cette politique se traduisit par une chute
du PIB anglais de 2 % en 1980 et de 0,8 % en 1981 et une croissance de
seulement 2 % en 1982 avec un chômage supérieur à 11 % contre environ 8 % pour
l'ensemble de l'OCDE. </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">La politique américaine, sous la présidence de Ronald Reagan, porta
les taux de la Fed (de Paul Volcker) à plus de 20%. </span><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;"> </span><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">La mauvaise conjoncture internationale et
cette politique se traduisirent par une chute du PIB américain de 0,3 % en
1980, une croissance de 2,5% en 1981 et une rechute de 1,8 % en 1982; la valeur
du dollar contre le franc qui était en moyenne de 4,3 F jusqu'en 1980 passa
à</span><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;"> </span><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">6,6 F en 1982 pour s'envoler à
8,7 F en 1984 et 9 F en 1985, avec un pic à 10 F.</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><em><span style="font-size:14.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> L'engagement de faire baisser
fortement l'inflation a eu des effets importants et non escomptés sur les
circuits de financement de l'économie française</strong></span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><em><span style="font-size:14.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> </strong></span></em><strong style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">La deuxième raison des déconvenues du gouvernement est venue du fait que
celui-ci avait promis de faire baisser fortement l'inflation qui
avoisinait 13% à l’époque. Pour éviter tout risque de dérives de la création
monétaire par l’État, source d’inflation, il avait été décidé que le
déficit public serait financé par des ressources obligataires ; les
premiers emprunts furent émis à plus de
16% ! Grâce à la réactivation des SICAV et des fonds communs de placement tous
les emprunts publics se placèrent sans problème et furent sources d’importantes
plus-values avec la baisse des taux. Mais un risque majeur est apparu à partir
de 1985, quand les plus-values d’hier pouvaient se transformer en autant de
moins-values en raison de l’obligation de remonter les taux pour défendre le
franc par rapport au deutschemark. Et là, sans doute à son corps défendant, le
gouvernement a été obligé de mettre progressivement en place des circuits, des
instruments et des techniques de marché susceptibles de réduire ce risque. Un marché
à terme, le MATIF opérationnel en 1986, puis un marché d’options négociables en
1987, le MONEP, furent crées, à l’image de la finance Outre-Atlantique. </strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong>Ainsi, avant tout pour maîtriser ces risques de taux accumulés par un
financement non monétaire des déficits publics dans des produits de marché les
gouvernements de l’époque ont dû instiller de plus en plus de marché dans le
fonctionnement de la finance française. Ce qui ne fut absolument pas le cas
pour la RFA qui n’avait pas ces problèmes. </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><o:p> </o:p></span><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">Parallèlement, pour peser sur le coût de l'intermédiation bancaire, le
gouvernement, après avoir renforcé la concurrence entre les banques par la
commercialisation des nouveaux produits d'épargne (Codevi, Lep, Pep) par
tous les réseaux, a voulu la renforcer encore fin 1985. Il a permis un
accès direct aux marchés de capitaux aux (grandes) entreprises par émission de
billets de trésorerie équivalent au </span><em style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">commercial paper</em><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;"> aux USA.</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> Au total, outre ces billets de trésorerie et l'augmentation des
émissions de fonds propres ou de quasi fonds propres (loi sur l'épargne de
janvier 1983) mais surtout celle des émissions obligataires (multipliées par
7,4 entre 1975 et 1985, obligations publiques essentiellement) firent chuter le
poids du crédit bancaire dans le financement de l'économie.</strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR">En France, sa part passa de </span><span style="font-size:12.0pt;
font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";
mso-fareast-language:FR">80 % environ pendant les années 70, à 63 % en 1985.</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR"><strong><span style="mso-spacerun:yes"> </span>Il était de 55 % une décennie plus tard, comme
l'Europecontinentale alors qu'il était partout
supérieur à 70 % au début de la décennie, tous se rapprochant ainsi
graduellement du modèle de financement américain. Tous, sauf la RFA qui
sacrifia moins que d'autres à cette tendance en restant à plus de <span style="color:black"> 65 % au début des années 90. Cette nouvelle
intermédiation réduisit la mutualisation du risque « entreprises »
dans les bilans des banques et augmenta leurs risques en capital pour leurs
emplois et leurs ressources en même temps que celui des épargnants. </span></strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"> </span><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman", serif;">Enfin trois ans plus tard, point d'orgue du basculement vers toujours plus
de financements de marché, la loi du 23 décembre 1988 introduisit la
titrisation en France permettant aux banques de vendre leurs crédits à tout
moment au lieu de le porter jusqu'à échéance allégeant ainsi leurs besoins en
fonds propres (ratio dit Cooke) alors que dans le même temps les acheteurs de
ces crédits titrisés qui en prenaient le risque n'étaient soumis à aucune
exigence en termes de fonds propres. Là encore la France aurait pu ne pas
s'engager un peu plus dans la marchéisation en reprenant la technique du <em>"schuldschein"</em>
employée en Allemagne, en Autriche et en Suisse et même en France par le Crédit
Foncier depuis… 1852. </span><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman", serif;">Mais elle a
préféré une technique américaine, encore non utilisée dans l'espace européen.</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR"> </span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR">Un fait un peu surprenant dans ce panorama : entre 1981 et 1984 la
Communauté Economique Européenne n'a pratiquement pas interféré dans ce
basculement vers une préférence pour la marchéisation des financements alors la
Commission partageait la pensée dominante des bienfaits et de la nécessité de
l'économie libérale largement inspirée par le thatchérisme. </span><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">C'est ainsi que l'organisation d'un marché bancaire européen n'a vraiment
commencé qu'à partir de 1987 avec la fixation au 1er janvier 1993 du début du
marché des services bancaires avec l'instauration du "passeport
européen".</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong>Plus surprenant encore, l'organisation d'un marché unique des services
financiers (appelés services d'investissement) a été plus tardive encore. Les
premières mesures d'harmonisation des services d'investissement avec la
directive du même nom (DSI) n'ont été arrêtées que le 10 mai 1993 en vue de
réaliser un marché unique des capitaux au 1er janvier 1996, c'est-à-dire 15 ans
après le basculement vers des économies de plus en plus financées par les
marchés de capitaux ! </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><o:p><strong> </strong></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="mso-fareast-font-family:"Times New Roman";
mso-bidi-font-family:Calibri;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman", serif;"> </span><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman", serif;">La conversion de la
France, au final, à une politique d'inspiration monétariste</span></em></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman", serif;"> </span><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">La troisième raison du passage de la France d'une économie d'endettement à
une économie de marché est moins tangible mais n’en est pas moins réelle.
Alors que le "modèle rhénan" n'était nulle part enseigné dans les
masters, celle de la pensée libérale en était le socle. C'est bien la réponse
qu'il faut apporter à la question faussement naïve de Jean-Pierre Chevènement :
"Comment tant d’hommes, dont je ne puis suspecter l’honnêteté, ont-ils pu
opérer pareille conversion ? " A partir de mars 1983, au-delà des
mesures d'urgence à prendre, les équipes autour des dirigeants et certains dirigeants
eux-mêmes, se sont engagés en effet dans la voie anglo-saxonne avec
l'enthousiasme des nouveaux convertis, redoublant d'ardeur en 1986-87. </span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"> </span><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt;">C’est au nom de la déréglementation, de la modernisation, et de la
recherche du mimétisme avec le modèle américain que quelques États (la France en
premier sur le continent) et les instances internationales (FMI, OCDE) ont
poussé à la transformation des modes de financement, au grand regret à l'époque
de la RFA et plus précisément de la Bundesbank. Cette dernière considérait en
effet, à l'époque, que lorsque le financement d’un pays est assuré à plus de
80% par le crédit les banques centrales sont largement en mesure de maîtriser
les emballements économiques et financiers, alors qu’elles ne savent pas le
faire quand les marchés de capitaux deviennent prépondérants.</span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"> </span><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman", serif;"> </span><em><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman", serif;">Conclusion</span></em></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><em><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> </strong></span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong>La France en se convertissant, de façon plus ou moins contrainte, au
libéralisme financier en 1983 brisait le modèle d’économie sociale de marché
(le modèle rhénan) commun à tous les pays de l'Europe continentale. </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong>Elle
donnait du même coup un grand coup de canif dans l’axe politique Paris/Bonn au
profit du modèle économique anglo-saxon. Tous les pays européens suivirent plus
ou moins rapidement une évolution semblable avant la fin des années 80.
Seule la RFA ne suivi pas cette évolution. Ce n'est que deux ou trois ans après
sa réunification que l'Allemagne s'est ouvertement engagée dans cette voie. </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong>Les années 80 furent le temps du ralliement de l'Europe occidentale privilégiant
les financements de marché. Mouvement qui ne fera que s'étendre dans le monde
les trois décennies suivantes, avec les succès mais aussi les très graves
problèmes économiques et sociaux, voire politiques, que l'on sait.</strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:
FR"><strong> </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height:
normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR"><strong> </strong></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height:
normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-language:FR"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;line-height:normal"><strong style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></strong></p>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2020/11/10/La-conversion-de-la-France-au-lib%C3%A9ralisme-financier#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/223La BCE et son antienne d'une inflation " proche de, mais inférieure à 2% "urn:md5:8d2475444e077959746f6b43dd5eb7af2020-09-28T17:04:00+02:002020-09-29T08:40:53+02:00Michel CastelArticlesarticle 127 du traité sur le fonctionnement de l UEBCE plein emploi progrès social et environnementalBCE soutien aux politiques économiques dans l Unioncommunication de la BCEl arrêt de la Cour de Karlsruhela BCE et inflation à 2 <p><strong><br /></strong></p>
<p><strong><em>Publié sur LinkedIn le 18/09/2020</em></strong></p>
<p><strong>Il y a une quinzaine, la banque centrale américaine a indiqué qu'elle pourrait laisser l'inflation dépasser temporairement son objectif en la matière pour soutenir l'emploi avant toute hausse de ses taux directeurs.<br /><br /> A son tour la semaine dernière, François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France, a plaidé pour une clarification de la stratégie de la Banque centrale vis-à-vis de l'inflation. Il a notamment indiqué que le chiffre de 2 % « était une cible et pas un plafond » rejoignant ainsi le discours de la FED : « nous pourrions être prêts à accepter une inflation supérieure à 2 % pendant un certain temps, sans déclencher mécaniquement un resserrement de notre politique monétaire », a-t-il précisé.<br /><br />Voilà qui fait vraiment avancer les choses !!<br /><br />Alors que depuis des années les banques centrales inondent les banques et les marchés de liquidités (à des taux quasiment nuls) et que l'inflation s'obstine à ne pas remonter, nos grands argentiers réfléchissent et énoncent des principes qui devraient prévaloir si l'inflation dépassait ces 2 %. Autant dire qu'ils parlent d'une question qui ne se pose pas présentement ni dans les toutes prochaines années. Ce n'est pas les enjeux de l'heure.<br /><br />Pour ne parler que de la BCE il y a beaucoup plus urgent (et plus nécessaire qu'aux Etats-Unis) vu la mention systématique dans toute sa communication depuis une quinzaine d'années d'un objectif " proche de, mais inférieur à 2 % ". La BCE doit au plus vite revoir cette communication pour l'ajuster à la réalité de son action. Cela pour, d'une part, crédibiliser son soutien financier quasi illimité - mais justifié- des agents économiques de la zone euro mais aussi, d'autre part, pour pouvoir "tenir juridiquement la route " lors d'un futur nouveau procès qui ne manquera pas de se produire et de revenir devant la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe. Procès qui pourrait ne pas se finir aussi heureusement que celui clos fin juin.<br /><br />L'article "Après Karlsruhe la BCE doit changer sa communication " présente un argumentaire sur cette problématique et sur ce qui devrait devenir la substance de sa communication.<br /><br /><a href="https://www.michelcastel.com/index.php?post/2020/07/02/Apr%C3%A8s-Karlsruhe-la-BCE-doit-changer-sa-communication">https://www.linkedin.com/pulse/apr%25C3%25A8s-karlsruhe-la-bce-doit-changer-sa-communication-michel-castel/?trackingId=LI6nfijsQ2KBRYGa2JeR5Q%3D%3D</a></strong></p>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2020/09/28/La-BCE-et-son-antienne-d-une-inflation-proche-de%2C-mais-inf%C3%A9rieure-%C3%A0-2#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/222Après Karlsruhe la BCE doit changer sa communicationurn:md5:9c1c9f00090becdbb02d008c55b684f12020-07-02T12:06:00+02:002020-07-03T13:10:52+02:00Michel CastelArticlesarticle 127 Traité de l Union Européennecommunication de la BCECour de Karlsruhe et BCEobjectif d inflation de 2principe de proportionnalitéU.E et développement durable <p>article publié sur LinkedIn le 02/07/2020<br /><br /><br /><strong>La crise entre la Cour de Karlsruhe et la BCE est maintenant terminée, la BCE acceptant de communiquer le contenu détaillé de ses comptes rendus des réunions de politique monétaire à la Bundesbank qui appréciera la proportionnalité du programme de rachat d'obligations au regard des effets secondaires sur les économies et les politiques budgétaires des Etats. Cette crise terminée, il est grand temps que la BCE change son argumentaire pour asseoir la politique monétaire qu'elle déploie.<br /><br />Si l'objectif poursuivi, un taux d’inflation inférieur mais proche de 2% supposant de recourir à des moyens non conventionnels pouvait être avancé en 2014-2015 lorsque la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe fut saisie par des plaignants allemands, il ne l'est plus aujourd’hui. Or la BCE continue à le répéter à tout bout de champ comme un mantra - surtout au lendemain de la décision du 5 mai de la Cour de Karlsruhe d'ailleurs ! - <br /><br />La BCE expliquait et explique toujours qu'il est nécessaire d'acheter massivement des obligations publiques des pays membres sur le marché secondaire pour maintenir des taux longs très bas et les moins différents possibles entre pays et pour que ces taux aient un effet sur les prix, <em>" ceux-ci devant converger vers un niveau suffisamment proche, mais inférieur à 2 % ".</em> <br /><br />Aujourd'hui la conjonction des effets économiques et financiers durablement négatifs du Covid-19 et les besoins considérables et incontournables de la transition économique, font que l'objectif de 2 % d'inflation est totalement inopérant, presque dérisoire au vu des défis majeurs que la zone euro a à relever. <br /><br /><em>" Tout le monde savait que cette absurdité était une mauvaise excuse pour éviter d'enfreindre formellement les règles. Tout le monde savait que l'objectif était d'empêcher les banqueroutes d'États et de maintenir le taux d'intérêt de leurs obligations à un niveau supportable." Andréas Fisahn " Karlsruhe et les rachats d'obligations de la BCE."</em> traduit et publié dans la Revue "Les Possibles" n°24 -Eté 2020. L'auteur aurait pu y ajouter l'objectif de maintenir la stabilité du système financier (système bancaire et marchés de dettes) qui incombe à toutes les banques centrales. <br /><br />Pour rester crédible, il est temps que la BCE réajuste son argumentaire par rapport à son action pour que, sans renier sa mission première de maintenir la stabilité des prix, elle mette en avant deux autres missions qui lui incombent au vu même des textes qui la régissent.<br /><br /> En effet l'article 127 du Traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne énonce les prérogatives de la BCE et stipule :<br /><br /><em> « L’objectif principal du Système européen de banques centrales, ci-après dénommé « SEBC », est de maintenir la stabilité des prix.<br /><br />Sans préjudice de l’objectif de stabilité des prix, le SEBC apporte son soutien aux politiques économiques générales dans l’Union, en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de l’Union, tels que définis à l’article 3 du traité sur l’Union européenne ( à savoir) : l'Union œuvre pour le développement durable de l’Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d’amélioration de la qualité de l’environnement."</em><br /><br />Ce même article 127 ajoute, deuxième mission, "<em> Le SEBC contribue à la bonne conduite des politiques menées par les autorités compétentes en ce qui concerne le contrôle prudentiel des établissements de crédit et la stabilité du système financier." <br /></em><br />En ces temps de risques d'inflation très faibles mais aussi de quasi absence de risque de chute du niveau général des prix (mais pas des PIB en volume !), la BCE ne peut pas se focaliser sur les 2% alors que les défis à relever sont sans précédent en temps de paix.<br /><br />D'objectif premier, la stabilité des prix doit devenir second par rapport à la stabilité du système financier (soubassement de tout fonctionnement économique et social) et par rapport au soutien aux politiques économiques et financières globales menées dans l'Union et avec le concours de l'Union. <br /><br />Politiques monétaires et budgétaires -surtout depuis que l'UE s'est engagée financièrement en tant que telle pour des montants inenvisageables il y a quelques mois encore- doivent marcher de conserve dans le soutien des pays sans que pour autant la BCE se substitue à la responsabilité politique des gouvernements et initie des politiques d’offre et/ou de demande à la place des gouvernements.<br /><br />Les Etats, partout dans le monde et à tout moment dans l'histoire moderne, sont les prêteurs en dernier ressort quand tous les agents économiques privés sont très fortement affaiblis. Les banques centrales le sont aussi, mais en seconde main, pour autant que la stabilité des prix, la robustesse du système financier et la crédibilité en la monnaie à court et moyen terme ne sont pas mis en danger.<br /><br />L'UE est actuellement et pour plusieurs années dans cette configuration, ne nous cachons pas la réalité.<br /><br />La clarté aidera à la responsabilité et il vaudrait mieux que la BCE explique sa politique de soutien aux économies (dont les Etats), au système financier et à la monnaie, le cas échéant, plutôt que de continuer à se cacher derrière le petit doigt de l’objectif des 2 % qui actuellement a perdu toute signification. <br /><br />Ce nouveau paradigme doit être affiché et défendu par la BCE. Elle le ferait en rappelant solennellement que lorsque des risques inflationnistes menaceront à nouveau la zone euro et/ou la viabilité de l'euro, l'objectif de la stabilité des prix reprendra tous ses droits.<br /><br />Le 12 décembre dernier Mme Lagarde a annoncé que la BCE allait engager une revue stratégique du cadre de sa politique monétaire et qu’elle devait aboutir avant la fin de 2020 ; ce sera sans doute quelques mois plus tard vu les circonstances. La Présidente de la BCE affichait ainsi dès décembre qu’elle était consciente que la BCE devait réécrire son logiciel. Mieux vaudrait qu’elle ne tarde pas, la crédibilité de son action et la clarté de sa communication n’en seraient que plus grandes.</strong></p>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2020/07/02/Apr%C3%A8s-Karlsruhe-la-BCE-doit-changer-sa-communication#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/22118 juin 2020: BCE et Parlement Européen réalisent un beau ratage !urn:md5:776508c25f082148f6e1a80288a949822020-06-19T11:01:00+02:002020-06-21T05:38:13+02:00Michel CastelArticlesBCE et financements vertsBCE et Parlement EuropéenLTRO du 18 juin 2020Nicolas Dufrêne - Institut Rousseauratage BCE-Parlement EuropéentaxonomieTLTRO III du 18 juin 2020 <p><strong><br /></strong></p>
<p>Publié sur LinkedIn le 18 juin 2020 </p>
<p><strong>Ce 18 juin le Parlement Européen a adopté les critères pour définir le champ des investissements durables. Ce même 18 juin, la BCE a ouvert un guichet permettant des prêts à long terme aux banques pour 1300 Mds € au taux négatif de - 1%.</strong><br /><br /><strong>Deux dispositifs qui s'ignorent superbement alors que ces prêts vont aider à la relance des économies de la zone euro et qu'ils auraient pu pour une part significative permettre en même temps aux banques de financer des investissements correspondants à l'un des six objectifs environnementaux permettant à une activité économique d'être labellisée écologiquement durable; Activité économique qui obtient ce labelle si elle contribue à au moins l'un de ces objectifs sans nuire de manière significative à aucun des autres.</strong><br /><br /><strong>Ces objectifs arrêtés par le Parlement sont:</strong><br /><br /><strong>- l'atténuation du changement climatique et l'adaptation à celui-ci;</strong><br /><br /><strong>- l'utilisation durable et la protection de l'eau et des ressources marines;</strong><br /><br /><strong>- la transition vers une économie circulaire, notamment la prévention des déchets et l'augmentation de l'utilisation des matières premières secondaires;</strong><br /><br /><strong>- la prévention et le contrôle de la pollution; et</strong><br /><br /><strong>- la protection et la restauration de la biodiversité et des écosystèmes.</strong><br /><br /><strong>Par ailleurs, on rappellera que le 16 décembre dernier les Etats membres ont arrêtés des critères (taxonomie) suffisamment robustes pour pouvoir établir une liste fiable des investissements verts qui méritent un traitement différencié et favorable par rapport aux autres investissements.</strong><br /><br /><strong>Enfin, on rappellera également que la Commission estime que l'Europe a besoin d'environ 260 milliards d'euros d'investissements annuels supplémentaires pour atteindre les objectifs actuels de 2030 en matière de climat et d'énergie. Avec 20 % par exemple de ces 1300 Mds on pouvait d'un coup doter l'Union d'un outil puissant finançant la moitié ou le tiers de ces besoins au cours des deux ou trois prochaines années! </strong><br /><br /><strong>Et cela avec un taux négatif de - 1%. On avait là une occasion exceptionnelle de produire une incitation puissante et vertueuse pour que la demande des agents économiques et l'offre bancaire se rencontrent pour booster la reprise et ce de façon vertueuse.</strong><br /><br /><strong>Et bien non, c'est raté. </strong><br /><br /><strong>La décision du parlement n'entrera en vigueur après sa publication au Journal officiel de l’UE.... c'est à dire bien après que la BCE ait à nouveau sorti l'artillerie lourde sans avoir ciblé les finalités de son action; action qui aurait pu à la fois aider puissamment à la relance et aux investissements "verts".</strong></p>
<p><strong><br /></strong></p>
<p><span style="color: rgba(0, 0, 0, 0.9); font-family: -apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; white-space: pre-wrap; background-color: rgb(243, 246, 248);"><strong>Ce n'est pas la première grande occasion ratée de soutenir les financements "verts"au niveau européen.</strong></span></p>
<p><span style="color: rgba(0, 0, 0, 0.9); font-family: -apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; white-space: pre-wrap; background-color: rgb(243, 246, 248);"><strong>Déjà en janvier 2019 la BCE aurait pu profiter de l'amortissement en 2019 de 130 Mds d'obligations achetées dans le cadre du "quantitative easing" (Q.E) pour un remploi en refinancements "verts".</strong></span><strong style="color: rgba(0, 0, 0, 0.9); font-family: -apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; white-space: pre-wrap;"> Et en octobre 2019 Mario Draghi relançant le Q.E à hauteur de 20 Mds par mois aurait pu cibler de la sorte ces rachats. Or il n'en a rien été. Les semestres passent, les crises se succèdent et toujours rien !</strong></p>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2020/06/19/48-juin-2020%3A-BCE-et-Parlement-Europ%C3%A9en-r%C3%A9alisent-un-beau-ratage-%21#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/220Pourquoi la Cour de Karlsruhe cherche t-elle à déstabiliser la BCE ?urn:md5:7ada22d1cab08bd323fdd5a8382d54d32020-05-12T11:56:00+02:002020-05-17T10:15:49+02:00Michel CastelArticlesarrêt du 5 mai 2020 de la Cour Constitutionnelle de KarlsruheBCE et Cour de KarlsruheCJUE et Cour de KarlsruheRémunération de l épargne <p>Publié sur LinkedIn le 12/05/2020</p>
<p><strong>L'Allemagne verrouille toujours le budget européen, retarde le plein fonctionnement du fonds de garantie des dépôts, corsète fortement le Mécanisme européen de stabilité (MES) , bloque les emprunts qui seraient émis solidairement par tous les pays de la zone euro. Mais il y a une institution qu'elle n'arrive pas à verrouiller depuis la crise de la zone euro à cause de la dette publique de plusieurs pays membres en 2011 /2012. Cette institution c'est la BCE.<br /><br />En effet, le Président de la BCE, Mario Draghi, le 26 juillet 2012 déclara "la BCE fera tout ce qui est nécessaire pour sauver la zone euro " (c'est le fameux " whatever it takes"). Peu après cette déclaration des plaignants allemands saisissent la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe mais la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE) en 2015 ne suit pas son analyse. Peu après, une nouvelle offensive est lancée par un groupe mené par un influent entrepreneur allemand, Heinrich Weiss. La Cour de Karlsruhe transmet une question préjudicielle à la CJUE et cette dernière répond en décembre 2018 en validant le programme d'achat d'obligations d'Etat mené depuis mars 2015. Enfin, le 5 mai 2020 la Cour refuse de se plier à l'avis de la CJUE. Elle exige que la BCE justifie dans les 3 mois la conformité des rachats de dette publique aux traités européens. Si elle en est incapable, la Bundesbank devra cesser d’ici trois mois de participer à ce programme de refinancement ; mais cela met en péril les refinancements en cours et potentiellement aussi - quoi qu'elle écrive- celui qui vient d'être arrêté pour faire face à la crise majeure déclenchée par le COVID-19, si un nouveau recours était lancé.<br /><br /> <br />Pourquoi cette position aussi abrupte sur tous les fronts? Pour ce qui concerne la BCE- on ne regardera que ce front- c'est parce que celle-ci pratique une politique monétaire adaptée à la majorité des pays de la zone Euro et pas à celle de l'Allemagne qui, elle, est en très bonne santé économique et financière mais qui doit faire face à un important vieillissement de sa population et donc assurer une forte accumulation d’épargne. Il faut se rappeler les propos de Bild qui a représenté Draghi en vampire suçant le sang des épargnants allemands, et une politique de taux bas qui rend plus délicat encore le financement des retraites par fonds de pension. <br /><br /><br />Or il faudrait que les Allemands, intègrent le fait indiscutable, mais difficile à entendre, qu'un fraction croissante de leur épargne repose sur des économies réelles qui ne peuvent pas les rémunérer correctement ou en respecter la valeur en termes de pouvoir d'achat. Même bien protégée par un endettement national étonnamment faible par rapport à tous les autres pays de l'OCDE, et de la Chine, l'épargne allemande l'est beaucoup moins pour l'importante fraction investie dans de la dette étrangère pouvant comporter en plus un de risque de change. Qu'elle le veuille ou non une bonne partie de la valeur de cette épargne repose donc sur un environnement économique et financier international.</strong></p>
<div><strong><br />Notons qu'il n'y a pas que les épargnants Allemands qui sont dans cette situation. Tous les épargnants des pays développés supportent comme eux les taux très bas et des risques de défaillances d'emprunteurs publics et privés dans des proportions sans précédents en temps de paix. En effet depuis le début des années 80 il y a une déconnexion considérable et croissante entre les dettes -et donc les créances monétaires et financières- et les économies réelles. On est passé d'un rapport de 1 pour 1 entre l'endettement de l'ensemble des agents non financiers et le PIB avant cette période à près de 2 pour 1 juste avant la crise de 2008 pour être à environ 2, 5 juste avant le COVID-19. Et combien après ? </strong></div><div><strong><br />C'est une situation financière mondiale fortement dégradée depuis 2008 à laquelle on s'est habitué et qui donne l'impression de ne pas faire problème parce que depuis cette période les banques centrales maintiennent une sur-liquidité qui permet cette fuite en avant. Mais jusqu'où et pour combien de temps ? Le COVID risque de précipiter les échéances. <br />il devra y avoir progressivement une certaine réconciliation entre le financier et le réel pour que ce dernier puisse en supporter le prix. <br />Il n'y a que deux ajustements possibles dans des économies à la croissance durablement limitée, soit l'inflation qui lamine progressivement le pouvoir d'achat de l'épargne soit des taux d'intérêts réels négatifs qui en laminent durablement le rendement. </strong></div><div><strong> <br />Dans ce dernier environnement qui est le nôtre, ou l'ajustement se fait par une violente crise sur les marchés de capitaux qui se traduirait par une dévaluation brutale de la valeur des avoirs financiers ( 20 % à 30 % ne sont pas à exclure) avec des effets immédiats catastrophiques -notamment par les effets de richesse- ou il se réalise par une lente mais longue "répression financière", comme disent les économistes, sur le rendement de ces capitaux.<br />Ce dernier cheminement n'est pas plaisant mais il est nettement préférable au précédent car il évite des chocs frontaux massifs et totalement destructeurs. <br /><br />Certes, le pire n'est jamais sûr mais on flirte d'autant plus dangereusement que l'Europe- malgré des engagements non négligeables ces derniers temps - laisse prévaloir l'idée au mieux qu'elle ne fait rien au pire qu'elle est nuisible car libérale et mondialiste.</strong></div><div><strong><br />L'arrêt de la Cour Constitutionnelle de Karlsrhue tombe au plus mauvais moment. La solidarité est plus nécessaire que jamais car derrière d'évidentes disparités de situations entre les pays membres de la zone euro il y a des fondamentaux mondiaux autrement plus puissants qui peuvent même bousculer les pays et les économies les plus solides et conduire les autres à l'abîme. Espérons que la présidence tournante qui revient à l'Allemagne à partir de ce 1er juillet saura prendre des décisions qui aideront puissamment à faire face à tous ces enjeux sans être altérées par cette décision de la Cour de Karlsrhue.</strong></div><div><strong><br /></strong></div><div><strong>nota : <em>Il faudrait un autre développement pour décrire comment ce risque de surendettement croissant devient d'autant grave qu'il est apprécié et négocié mondialement, en temps réel, au comptant, à terme et de façon optionnelle en jouant sur les stocks de dettes (de plus en plus négociables par ailleurs ) et pas seulement sur les flux additionnels de capitaux. </em></strong></div><div class="comments-comment-item-content-body" style="box-sizing: inherit; margin: 0 0 0 44px; padding: 0 16px 12px 12px; border: none; font-size: 16px; vertical-align: baseline; background: rgb(243, 246, 248); border-radius: 0 0 20px 20px; transition: background-color 1s ease 0s;"><div id="ember1591" class="ember-view" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; vertical-align: baseline; background: transparent;"><div tabindex="-1" id="ember1592" class="comments-comment-item__inline-show-more-text feed-shared-inline-show-more-text ember-view" data-artdeco-is-focused="true" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; vertical-align: baseline; background: transparent; outline: none; position: relative; max-width: 928px; max-height: 10rem; overflow: hidden; line-height: 2rem !important;">
<div><span class="ember-view" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 14px; vertical-align: baseline; background: transparent; outline: 0; line-height: inherit !important;"><br /></span></div></div></div></div>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2020/05/12/Pourquoi-la-Cour-de-Karlsruhe-cherche-t-elle-%C3%A0-d%C3%A9stabiliser-la-BCE#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/219Préfinancer tout de suite une assurance catastrophe sanitaire pour les TPEurn:md5:81058f12c802f2815ea0d9a5629404e32020-04-20T11:40:00+02:002020-04-25T04:57:42+02:00Michel CastelArticlesCoronavirus -un fonds commun lancé par les assureurscouverture des pertes d exploitation des TPEdéconfinementinstauration d un régime de catastrophe sanitairepréfinancer une assurance catastrophe sanitaire <p><em>texte enrichi par rapport à celui du 7 avril 2020</em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height:
normal;mso-outline-level:2;background:white"><span style="font-size:14.0pt;
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-font-family:Calibri;
color:#202124;mso-fareast-language:FR"><span style="mso-spacerun:yes"> </span></span></p>
<p class="MsoNormal">
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<p class="MsoNormal"><strong>Le patron d'AXA et la Présidente de la Fédération Française des sociétés d’assurance, Madame Lustman, ont récemment esquissé un futur régime de catastrophe sanitaire. M. Bruno Le Maire, Ministre de l'Économie s'y est dit favorable, aussitôt après, le lundi 6 avril, mais ajoutant <em>"ça ne pourra s'appliquer évidemment qu'à l'avenir et pas au passé »</em> . </strong></p>
<p class="MsoNormal"><strong>Entre temps le Président de la République et le Ministre de l'Economie ont demandé aux assureurs de se mobiliser, ce qu'ils font. Mais c'est en partie de façon dispersée, sans aucun effet de levier et de plus peu lisible par le grand public. </strong></p>
<p class="MsoNormal"><strong><br />C'est pourquoi je propose de mieux coordonner ces efforts au niveau de la profession et surtout de réaliser cet effet de levier plus que souhaitable par le lancement très rapidement d’un emprunt groupé émis par la profession. Ce serait en quelque sorte un préfinancement du mécanisme d'assurance catastrophe envisagé pour l'avenir et ce à la suite d’une négociation entre l’Etat, les assureurs et les TPE pour une action conjointe qui permettrait de lever de l'ordre de 25 Mds€ de fonds à amortir par les trois parties prenantes sur quatre ans après un an de franchise.( voir ci-après). </strong></p>
<p class="MsoNormal"><strong><br />On ne peut pas en effet laisser les indépendants, commerçants, hôteliers, artisans, professions libérales mourir de leur belle mort parce qu'ils ont dû arrêter toute activité suite à une décision de fermeture administrative (par ailleurs totalement justifiée) ou par évaporation de l’essentiel de leurs clientèles.<br /></strong></p>
<strong>Après prise en charge du chômage partiel, et avant toute autre remise de dettes, les pertes d’exploitation des TPE de moins de 10 salariés et moins de 2 millions de chiffre d’affaires pourraient être d’un peu plus de 25 Mds€, correspondant à un arrêt complet d'activité sur un équivalent de 3 mois</strong><em> </em><strong>(chiffre avancé pour donner un ordre de grandeur, pas davantage, tant il y a d’inconnues pour un simple observateur) </strong><p class="MsoNormal"><strong>Ce fonds commun, cet emprunt groupé – il y en a eu plusieurs émis par de grands secteurs d’activité entre 1947 et 1980- de l’ordre de 25 Mds€ donc, pourrait être émis à un taux voisin de zéro en profitant de la bonne signature des assureurs français (qui n’ont pas besoin de l'Etat pour un rehaussement de leur signature et qui de ce fait réduirait à due concurrence son déficit et ses besoins de financement immédiats).<br /><br />Vu la gravité de la crise ce fond devrait couvrir immédiatement 90% des pertes d’exploitation. En contrepartie, des primes seraient à payer pendant quatre ans, après un an de franchise, afin d'amortir ledit emprunt. Ces primes seraient toutefois fortement allégées par une aide significative de l'Etat et des assurances. La clé de répartition pourrait être de 40 % pour l'Etat, 40% pour les professionnels et 20% pour les assurances (avec toutefois une assiette pouvant monter à 95 % des pertes pour les entreprises qui avaient souscrit une assurance pertes d'exploitation). <br /><br /><br />Il faudrait un accord de principe au plus vite (les modalités étant finalisées ultérieurement) pour redonner confiance et espoir à tous ces professionnels violemment touchés et leur permettre d'obtenir plus facilement un crédit garantis à 90% par l'Etat. Crédit, relativement peu élevé, mais presque toujours nécessaire pour couvrir les besoins en fonds de roulement liés au redémarrage de l’activité et pour tenir compte du fait que la reprise d’activité sera généralement très progressive.<br />Ce taux de couverture de 90 %, voire de 95 %, donc très élevé et coûteux a par contre l’immense avantage d'éviter des défaillances en chaîne au titre du crédit inter-entreprise, de permettre le paiement de la totalité ou de la quasi totalité des loyers (en fonction des efforts consentis par les bailleurs) et de permettre de payer les reports d'échéances (fiscales et sociales notamment). <br /><br />Un tel préfinancement est vital pour la survie de beaucoup de ces commerces, hôtels, artisans et autres professions libérales de petite taille qui sont ce qui reste de commerce et des prestataires indépendants en centre ville (surtout pour les petites et les moyennes villes) et qui sont indispensables à la conservation d’une certaine qualité de vie et du lien social.</strong></p>
<p class="MsoNormal"><strong>Enfin ce dispositif serait l’amorce, bien reçue, du mécanisme obligatoire « d'accumulation de primes dans le temps pour couvrir les catastrophes sanitaires" avancé par les assureurs et bien accueilli par le Ministre et nombre de Parlementaires et d’acteurs économiques et sociaux. <br /><br /> <br /><br /> <br /><br /></strong><br /><br /> <br /><br />. <br /><br /> <br /><br />. <br /><br /> </p>
<p class="MsoNormal">
</p>
<p class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2020/04/20/Une-assurance-catastrophes-sanitaires-%3A-on-peut-la-pr%C3%A9financer-au-moins-pour-les-TPE#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/218Une assurance catastrophes sanitaires : Oui, mais on ne peut pas attendre. On peut la préfinancer au moins pour les professionnels.urn:md5:48f84cabc6b6787a0fe5eabc5e052bfc2020-04-07T19:58:00+02:002020-04-18T10:37:03+02:00Michel CastelArticlesAlternatives Economiquesassurance catastrophes saniraires rConronavirus et pertes d exploitationrcoronavirus déclaration du patron d Axapréfinancer une assurance catastrophe sanitaire <p>publié sur LinkedIn le 6 avril 2020</p>
<p><br /><strong>Le patron d'AXA vient d’esquisser un futur régime de catastrophe sanitaire.Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, s'y est dit favorable ce lundi 6 avril.<br /><br />"Je souhaite qu'on puisse aboutir rapidement sur la définition d'un dispositif de catastrophe sanitaire qui puisse être couvert par les assureurs", a indiqué Bruno Le Maire lors d'une audition par visioconférence devant la commission des Affaires économiques du Sénat. "Mais ça ne pourra s'appliquer évidemment qu'à l'avenir et pas au passé », donc pas à la crise actuelle du coronavirus, a-t-il ajouté.<br /><br /> Non Monsieur le Ministre ! On ne peut pas attendre.<br /><br />On ne peut pas laisser les indépendants, commerçants, hôteliers, artisans, professions libérales mourir de leur belle mort parce qu'ils ont dû arrêter toute activité suite à une décision de fermeture administrative (par ailleurs totalement justifiée) ou par évaporation de l’essentiel de leurs clientèles. <br /><br />Il faut, on peut, créer ce mécanisme immédiatement par un fonds commun à toute la profession des assureurs. <br /><br /></strong></p>
<h1><span style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 20px; vertical-align: baseline; background: rgb(255, 255, 255); outline: 0; font-weight: 600; color: rgba(0, 0, 0, 0.75); font-family: "Source Serif Pro", serif;">Ce fonds lèverait des capitaux à un taux voisin de zéro en profitant de la bonne signature des assureurs français.</span></h1>
<h1><span style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 20px; vertical-align: baseline; background: rgb(255, 255, 255); outline: 0; font-weight: 600; color: rgba(0, 0, 0, 0.75); font-family: "Source Serif Pro", serif;">Prise en charge du chômage partiel défalquée,<ins style="box-sizing: inherit;"> il couvrirait immédiatement entre 80 à 85 % des pertes </ins>des professionnels touchés par l’effondrement de leur activité,<ins style="box-sizing: inherit;"> avec en contrepartie des primes sur 4 ans, après un an de franchise. Elles seraient allégées par une aide significative de l'Etat et une participation également significative mais non excessive des assureurs, </ins>et variant selon l'existence ou non d'une couverture pertes d'exploitation pour les bénéficiaires. La clé de répartition pourrait être de 40 % pour l'Etat, 40% pour les professionnels et 20% pour les assureurs"</span></h1>
<p><span style="font-size: 20px;"><strong><br /></strong></span><strong>Ce pourrait alors, oui, être l’amorce du mécanisme « d'accumulation de primes dans le temps pour éventuellement couvrir les catastrophes sanitaires" évoqué d’abord par Madame Lustman, Présidente de la Fédération Française des Sociétés d'Assurances, le 20 mars dans les Echos puis par le Directeur Général d’Axa le 5 avril ; Madame Lustman disant dans cet interview qu'il fallait que ce soit l'Etat qui intervienne pour la catastrophe d'aujourd'hui mais que "Nous, nous pouvons venir en complément" .</strong><br /><br /><strong>Il faudrait un accord de principe au plus vite (les modalités étant finalisées ultérieurement) pour redonner confiance et espoir à tous ces professionnels violemment touchés et leur permettre d'obtenir leur part des crédits garantis à 90% par l'Etat alors qu'aujourd'hui ceux qui sont mal notées par la Banque de France ou ceux qui ne le sont pas (c'est -à- dire le plus grand nombre) n'en bénéficient qu'au cas par cas (cf. Les Echos du 3 avril).</strong><br /><br /><strong>C'est aussi vital pour la survie de ce qui reste de commerce indépendant en centre ville surtout pour les petites et les moyennes villes. </strong></p>
<p><strong><br /></strong></p>
<p><strong><br /></strong></p>
<p><strong>____________________________________</strong></p>
<p><strong>une présentation a été faite sur France Inter dans "La Chronique Eco" du samedi 18/04/2020 avec Marc Chevallier, rédacteur en chef d'Alternatives Economiques</strong></p>
<p><a href="https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-eco/la-chronique-eco-18-avril-2020" target="_blank" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-eco/la-chronique-eco-18-avril-2020&source=gmail&ust=1587287821582000&usg=AFQjCNEFk7SBf0S4Rk2XbrpZYD9W34yN5g" style="color: rgb(17, 85, 204); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; background-color: rgb(255, 255, 255);">https://www.franceinter.fr/<wbr>emissions/la-chronique-eco/la-<wbr>chronique-eco-18-avril-2020</a><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; background-color: rgb(255, 255, 255);"> </span></p>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2020/04/07/Prefinaner#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/217" Dit ! Quand comprendras-tu " par deux soignants au front, sur un air de Barbaraurn:md5:d9eb3586cd0f53bc3523862dc2518ed02020-03-27T17:16:00+01:002020-03-27T17:27:07+01:00Michel CastelArticlesConfinement et CoronavirusdeCoronavirus -deux soignants chantent la vie et la mortDis quand reviendras-tu de Barbara <div><strong><br /></strong></div><div><strong><br /></strong></div><div><strong>Prenez 3 minutes 29 s pour écouter cette chanson profonde et poétique parlant de vie et de mort selon nos comportements vis à vis du COVID-19.</strong><br /><br /><strong>https://www.youtube.com/watch?v=xa6GF145efk </strong><br /><strong><br />Il faut qu'elle passe de façon virale sur les radios publiques et privées, ciblées tout public mais peut-être surtout le public jeune si difficile à toucher, mais qui n'est pas insensible au nom de Barbara. <br /></strong><br />Elle ne peut pas laisser indifférent. Elle aide de façon formidable et poétique à comprendre vraiment l'enjeu vital du confinement pour tous ceux qui n'ont pas la lourde responsabilité d'aller travailler dans les secteurs indispensables à la vie quotidienne de chacun de nous.<br /><br />S'il l'un d'entre vous au moins pouvait contacter une ou plusieurs de ces radios ce serait formidable</div>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2020/03/27/Dit-%21-Quand-comprendras-tu-par-deux-soignants-au-front%2C-sur-un-air-de-Barbara#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/216Pertes d'exploitation des professionnels : créer un fonds par tous les assureurs remboursable par des primes minoréesurn:md5:944cbfa193b5123c0f3d2c305451b2ba2020-03-25T12:13:00+01:002020-04-11T16:34:26+02:00Michel CastelArticlescommerce indépendant centre villecoronavirus et assurancesFlorence Lutsmanpertes d exploitation et assurancesprofessionnels et pertes d exploitationU2P et assurances perte d exploitationun fonds à créer par les assureursétat de catastrophe sanitaire <p><br />Publié le 24 mars 2020 dans Le Cercle-Les Echos et sur LinkedIn et le 3 avril en commentaire dans Vox-Fi à l'article <a href="https://www.finance-gestion.com/vox-fi/aplanir-le-choc-economique-comme-on-le-fait-pour-la-courbe-epidemique/" hreflang="fr">"<em> Aplanir le choc économique comme on le fait pour la courbe épidémique </em>" de François Meunier </a></p>
<p><strong>L'Etat ne pourra pas tout sauf à le mettre dans quelques mois en position très difficile car malmené par les marches financiers (comme le furent la Grèce, l'Italie, l'irlande, le Portugal après la dernière crise financière). Et ce serait au grand détriment de tous. Aussi essayons d'envisager un système plus coopératif, plus solidaire.</strong></p>
<p> * * * </p>
<p style="margin: 0; padding: 0 0 5px; border: 0;"><strong>Madame Florence Lustman, la Présidente de la Fédération Française des Assurances (FFA) a déclaré dans Les Echos du 20 mars:</strong></p>
<p style="margin: 0; padding: 0 0 5px; border: 0;"><strong style="margin: 0; padding: 0; border: 0;"><em>" S'il fallait couvrir les pertes d'exploitation de tous ceux qui sont aujourd'hui touchés par les effets de la pandémie et surtout les effets des décisions gouvernementales qui ont été prises, ce serait totalement hors de portée des capacités des assureurs. On est dans une crise qui est systémique. Les risques systémiques ne sont pas mutualisables et ne sont pas assurables. <ins style="margin: 0; padding: 0; border: 0;">On est dans une situation qui nécessite une intervention de l'Etat. Nous, nous pouvons venir en complément ".</ins> </em> </strong></p>
<p style="margin: 0; padding: 0 0 5px; border: 0;"><strong style="margin: 0; padding: 0; border: 0;"><br style="margin: 0; padding: 0; border: 0;">Mais elle a ajouté une idée importante <em><ins style="margin: 0; padding: 0; border: 0;">" Un état de catastrophe sanitaire c'est une idée pour le futur; Il faudrait un mécanisme d'accumulation de primes dans le temps pour éventuellement couvrir les catastrophes sanitaires</ins>." </em>C'est une idée à travailler non pas demain mais maintenant et au plus vite. Elle peut, elle doit être instaurée pour cette crise actuelle sans précédent, capable de générer des risques économique, politiques et sociaux incommensurables dans les années qui viennent.<br style="margin: 0; padding: 0; border: 0;"><br style="margin: 0; padding: 0; border: 0;"><br style="margin: 0; padding: 0; border: 0;">Aussi j'avance l'idée qu<ins style="margin: 0; padding: 0; border: 0;">'il est possible de préfinancer dès maintenant un tel mécanisme de primes</ins>. Mécanisme capable de couvrir immédiatement au moins partiellement, mais substantiellement, tous les secteurs touchés par la fermeture administrative du 14 mars, avec en contrepartie des prélèvements, des primes, étalées sur disons 3 ou 4 ans (durée à évaluer le plus précisément possible bien sûr) sur les entreprises aidées ou plutôt sur toutes les entreprises desdits secteurs violemment touchées dans leur activité, que ce soit après cette fermeture administrative ou par l'évaporation " spontanée" de leur activité ( le champ à couvrir est un point épineux mais à négocier sans perdre de temps pour ne pas bloquer le projet). <ins style="margin: 0; padding: 0; border: 0;">Ces prélèvements, ces primes, pourraient être allégées annuellement par une aide significative de l'Etat et réduites par une participation des assureurs non symbolique. variant selon que l'entreprise avait ou non souscrit à une couverture des pertes d'exploitation (cf. <em>"Nous, nous pouvons venir en complément"</em> énoncé ci-dessus).</ins><br style="margin: 0; padding: 0; border: 0;"><br style="margin: 0; padding: 0; border: 0;">Il faut vite constituer un tel fonds, sous la forme d'un fonds commun à toute la profession des assureurs, comme les emprunts groupés l'ont fait pendant des décennies jusqu'à une date assez récente. Profitons de ce savoir faire pour les étudier: cela pourra utilement éclairer de la meilleure façon de partager les risques et d'établir les garanties à offrir aux souscripteurs. Ce fonds lèverait sans doute une dizaine de milliards sur les marchés dans un premier temps, voire plus si nécessaire un peu plus tard, en profitant des taux d'intérêts actuels proches de zéro.<br style="margin: 0; padding: 0; border: 0;"><br style="margin: 0; padding: 0; border: 0;">En même temps qu'une évaluation des besoins qui pourraient porter sans doute sur deux mois et demi à trois mois de non activité desdits secteurs, il faut mobiliser une task force au plus vite, composée des meilleurs experts et praticiens publics et privés de levées de fonds obligataires sur les marchés internationaux pour parfaire le prospectus et travailler sur la présentation aux investisseurs.</strong></p>
<strong style="margin: 0; padding: 0; border: 0;">
<p><strong style="margin: 0; padding: 0; border: 0;"><strong style="margin: 0; padding: 0; border: 0;"><ins style="margin: 0; padding: 0; border: 0;">Par un tel dispositif on peut agir immédiatement tout en étalant dans le temps son poids tant pour les entreprises que pour l'Etat. Il profitera à coup sûr de la puissance financière et de la bonne signature des assureurs travaillant en France pour lever ces fonds </ins>en profitant, redisons-le, de taux encore très bas. A la fin de l'amortissement de ce dispositif celui-ci pourrait être transformé en dispositif pérenne pour constituer "le mécanisme d'accumulation de primes dans le temps pour éventuellement couvrir les catastrophes sanitaires" énoncé par Madame Lustman.</strong> <br /><br /></strong></p>
<p style="font-weight: 400;"><strong>l faudrait un accord de principe au plus vite (les modalités étant précisées par la suite) pour redonner confiance et espoir à tous ces professionnels </strong>violemment touchés et leur permettre tous d'obtenir leur part des crédits garantis à 90% par l'Etat alors qu'aujourd'hui ceux qui sont mal notées par la Banque de France ou ceux qui ne le sont pas (c'est -à- dire le plus grand nombre) n'en bénéficient qu'au cas par cas (cf. Les Echos du 3 avril).</p>
<p style="font-weight: 400;">C'est aussi vital pour la survie de ce qui reste de commerce indépendant en centre ville surtout pour les petites et moyennes villes. <br /><br /> </p>
<div class="gmail-hq gmail-gt gmail-a10" id="gmail-:1c0" style="font-weight: 400; font-family: Roboto, RobotoDraft, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 0.875rem; margin: 15px 0; clear: both;"><div class="gmail-a3I" style="left: -10000px; top: -10000px; width: 1px; height: 1px; overflow: hidden;">Z</div></div><p><strong style="margin: 0; padding: 0; border: 0;"><br /></strong></p>
</strong>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2020/03/25/Pertes-d-exploitation-des-professionnels-%3A-cr%C3%A9er-un-fonds-commun-%C3%A0-tous-les-assureurs-pour-lever-des-fonds-remboursables-par-des-primes#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/215Coronavirus : l'inadmissible sous-emploi des cliniquesurn:md5:ac4aaf2a4f890e791eeec2f393d50f6d2020-03-20T15:33:00+01:002020-03-22T17:14:09+01:00Michel CastelArticlescliniques et coronaviruscoronavirusCOVID-19sous-emploi du potentiel médical <div id="ember1020" class="ember-view" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 16px; vertical-align: baseline; background: rgb(255, 255, 255); color: rgba(0, 0, 0, 0.9); font-family: -apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: start; text-indent: 0; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0; -webkit-text-stroke-width: 0; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;"><div dir="ltr" class="reader-article-content" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 16px; vertical-align: baseline; background: transparent;"><em style=""><strong>" Nous avons dix lits armés, avec des respirateurs, des anesthésistes-réanimateurs des infirmières de réanimation.<br />Ils sont prêts depuis vendredi mais ils sont vides car on ne nous a pas envoyé de malades, ce que je n'explique pas" </strong></em>Christian Matrat - Directeur Général de la Fondation Saint Vincent à Strasbourg.</div><div dir="ltr" class="reader-article-content" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 16px; vertical-align: baseline; background: transparent;"><br /><strong>Il faut absolument lire cet article des Echos</strong><span style="font-weight: 400;"> d'où est extrait cette déclaration :</span></div><div dir="ltr" class="reader-article-content" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 16px; vertical-align: baseline; background: transparent;"><span style="font-weight: 400;"><br /></span></div><h6 style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 16px; vertical-align: baseline; background: transparent;"><span style="font-weight: 400;"> </span><a href="http://lirelactu.fr/source/les-echos/915b3e3d-998a-4181-864c-3a890670d476" target="_blank" rel="nofollow noopener" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; font-size: 20px; vertical-align: baseline; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; text-decoration-line: none; border: 0; color: rgb(102, 94, 208); touch-action: manipulation; overflow-wrap: break-word; font-family: "Source Serif Pro", serif;">http://lirelactu.fr/source/les-echos/915b3e3d-998a-4181-864c-3a890670d476</a><span style="color: rgba(0, 0, 0, 0.75); font-family: "Source Serif Pro", serif; font-size: 20px;"> </span></h6>
<div dir="ltr" class="reader-article-content" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 16px; vertical-align: baseline; background: transparent;"><span style="font-weight: 400;"><br /></span></div><div dir="ltr" class="reader-article-content" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 16px; vertical-align: baseline; background: transparent;"><br /><strong>Par ailleurs l'article du Parisien du 15 juin 2019 faisait pourtant déjà le point sur les capacités d'accueil en urgences des cliniques.</strong><span style="font-weight: 400;"> Cela ne pouvait pas être ignoré de qui de droit.</span></div><div dir="ltr" class="reader-article-content" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 16px; vertical-align: baseline; background: transparent;"><span style="font-weight: 400;"><br /></span><a href="http://www.leparisien.fr/economie/urgences-sante-n-hesitez-pas-a-vous-rendre-dans-une-clinique-15-06-2019-8093739.php" target="_blank" rel="nofollow noopener" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; font-size: 20px; vertical-align: baseline; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; text-decoration-line: none; border: 0; color: rgb(102, 94, 208); touch-action: manipulation; overflow-wrap: break-word; font-family: "Source Serif Pro", serif;"><span style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; vertical-align: baseline; background: transparent; outline: 0; font-weight: 600;">http://www.leparisien.fr/economie/urgences-sante-n-hesitez-pas-a-vous-rendre-dans-une-clinique-15-06-2019-8093739.php</span></a><span style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 20px; vertical-align: baseline; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; outline: 0; font-weight: 600; color: rgba(0, 0, 0, 0.75); font-family: "Source Serif Pro", serif;"> </span><span style="color: rgba(0, 0, 0, 0.75); font-family: "Source Serif Pro", serif; font-size: 20px;"> </span></div><div dir="ltr" class="reader-article-content" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 16px; vertical-align: baseline; background: transparent;"><span style="font-weight: 400;"><br />il y est notamment indiqué : (...) </span><strong>Il y a d'abord le problème du « 15 », </strong><span style="font-weight: 400;">ce numéro d'appel unique que les patients contactent en cas de soucis de santé pour être conseillés et renvoyés éventuellement vers un service. « C'est historique : le 15 renvoie presque toujours sur l'hôpital », regrette le président de la FHP.</span></div><div dir="ltr" class="reader-article-content" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 16px; vertical-align: baseline; background: transparent;"><span style="font-weight: 400;"><br />Pendant ce temps là on a mobilisé un Airbus de l'armée pour transféré 6 malades de Mulhouse vers les hôpitaux militaires de Toulon et de Marseille !!! et des gens meurent .</span></div><div dir="ltr" class="reader-article-content" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 16px; vertical-align: baseline; background: transparent;"><span style="font-weight: 400;"><br />Tout cela est révulsant
</span></div><div dir="ltr" class="reader-article-content" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 16px; vertical-align: baseline; background: transparent;"><span style="font-weight: 400;"><br /></span></div></div>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2020/03/20/CORONAVIRUS-%3A-L-iNADMISSIBLE-SOUS-EMPLOI-DES-CLINIQUES#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/213Propositions pour une large diffusion des attestations de déplacement obligatoiresurn:md5:49f5b02c810954617ef29899c495c62b2020-03-18T14:31:00+01:002020-03-18T14:42:29+01:00Michel CastelArticlesattestations de déplacement obligatoiresconfinementcoronavirusdistribution du courrier postalpub grandes surfaces <div><strong><br /></strong></div><div><strong><br /></strong></div><div><strong>Bon nombre de personnes ne peuvent même pas disposer du formulaire de l'attestation de déplacement, dont notamment toutes celles qui n'ont pas d'ordinateur, pas d'imprimante ou une imprimante dont une ou plusieurs cartouches d'encre sont épuisées (cela arrive...!) et qu'on ne peut pas renouveler dans un court laps de temps !</strong></div><div><strong><br />Pourquoi ne pas demander aux journaux nationaux et régionaux de publier chaque jour ce formulaire dans un encadré sur une page par exemple ? Pour ceux qui ne lisent pas la presse - pour différentes raisons qu'on n'explicitera pas ici - pourquoi ne pas mobiliser toutes les grandes surfaces qui inondent nos boîtes aux lettres pour ajouter 2 ou 3 formulaires dans leur pub? Sur la base du volontariat pour commencer ... Idem pour la Poste qui pourrait mettre un ou deux exemplaires de ce document dans nos boîtes à chaque fois que nous avons un courrier.</strong></div><div><strong><br />Il vaut mieux une redondance - par ailleurs sur support recyclable ! - qu'un manque cruel d'attestations qui nuira au le bon fonctionnement d'une disposition par ailleurs totalement justifiée. </strong></div>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2020/03/18/Propositions-pour-une-large-diffusion-des-attestation-de-d%C3%A9placement-obligatoires#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/212Coronavirus : les pharmaciens peuvent renouveler les traitements chroniques malgré l'expiration des ordonnancesurn:md5:d6f948896319180124d39491a628b9c02020-03-17T09:00:00+01:002020-03-17T12:15:31+01:00Michel CastelRéactions à des articles de pressecoronavirusCOVID-19renouvellement des ordonnances <div class="gs" style="margin: 0; padding: 0 0 20px; width: 984px; color: rgb(34, 34, 34); font-family: Roboto, RobotoDraft, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: medium; background-color: rgb(255, 255, 255);"><div class=""><div id=":1n2" class="ii gt" style="font-size: 0.875rem; direction: ltr; margin: 8px 0 0; padding: 0; position: relative;"><div id=":1n1" class="a3s aXjCH " style="overflow: hidden; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: small; line-height: 1.5; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><div dir="ltr"><div><div><strong><br /></strong></div><div><strong><br /></strong></div><div><strong>Les pharmacies peuvent renouveler les ordonnances expirées jusqu'au 31 mai</strong></div><div><strong>suite à un décret publié au Journal officiel le 15 mars :</strong></div><div><strong><br /></strong></div><div><a href="https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-pharmaciens-pourront-renouveler-les-traitements-chroniques-malgre-l-expiration-des-ordonnances_3867527.html" target="_blank" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-pharmaciens-pourront-renouveler-les-traitements-chroniques-malgre-l-expiration-des-ordonnances_3867527.html&source=gmail&ust=1584518464322000&usg=AFQjCNG4sfd_0RKYuJVCND02jn_cYgvDpw" style="color: rgb(17, 85, 204);"><strong>https://www.francetvinfo.fr/<wbr>sante/maladie/coronavirus/<wbr>coronavirus-les-pharmaciens</strong></a></div><div><strong style="color: rgb(17, 85, 204);"><a href="https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-pharmaciens-pourront-renouveler-les-traitements-chroniques-malgre-l-expiration-des-ordonnances_3867527.html" target="_blank" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-pharmaciens-pourront-renouveler-les-traitements-chroniques-malgre-l-expiration-des-ordonnances_3867527.html&source=gmail&ust=1584518464322000&usg=AFQjCNG4sfd_0RKYuJVCND02jn_cYgvDpw" style="color: rgb(17, 85, 204);">-<wbr>pourront-</a></strong><a href="https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-pharmaciens-pourront-renouveler-les-traitements-chroniques-malgre-l-expiration-des-ordonnances_3867527.html" target="_blank" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-pharmaciens-pourront-renouveler-les-traitements-chroniques-malgre-l-expiration-des-ordonnances_3867527.html&source=gmail&ust=1584518464322000&usg=AFQjCNG4sfd_0RKYuJVCND02jn_cYgvDpw" style="color: rgb(17, 85, 204);"><strong>renouveler-les-<wbr>traitements-chroniques-malgre-<wbr>l-expiration-des-</strong></a></div><div><strong style="color: rgb(17, 85, 204);"><a href="https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-pharmaciens-pourront-renouveler-les-traitements-chroniques-malgre-l-expiration-des-ordonnances_3867527.html" target="_blank" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-pharmaciens-pourront-renouveler-les-traitements-chroniques-malgre-l-expiration-des-ordonnances_3867527.html&source=gmail&ust=1584518464322000&usg=AFQjCNG4sfd_0RKYuJVCND02jn_cYgvDpw" style="color: rgb(17, 85, 204);">ordonnances</a></strong><a href="https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-pharmaciens-pourront-renouveler-les-traitements-chroniques-malgre-l-expiration-des-ordonnances_3867527.html" target="_blank" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-pharmaciens-pourront-renouveler-les-traitements-chroniques-malgre-l-expiration-des-ordonnances_3867527.html&source=gmail&ust=1584518464322000&usg=AFQjCNG4sfd_0RKYuJVCND02jn_cYgvDpw" style="color: rgb(17, 85, 204);"><strong>_<wbr>3867527.html</strong></a> </div><div> </div><div><strong>Donc si vous avez un rendez-vous prochainement uniquement pour renouveler</strong></div><div><strong>un traitement vous pouvez l'annuler.</strong></div></div><div><strong><br /></strong></div><div><strong><span id="m_-7783267474191266314m_-4838712635859761084ember456" style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 14px; vertical-align: baseline; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; outline: 0; color: rgba(0, 0, 0, 0.9); font-family: -apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif; white-space: pre-wrap; line-height: inherit;">Dommage que les médias ne fassent pas davantage connaître cette mesure </span></strong></div><div><strong><span style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 14px; vertical-align: baseline; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; outline: 0; color: rgba(0, 0, 0, 0.9); font-family: -apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif; white-space: pre-wrap; line-height: inherit;">alors qu'elle concerne des centaines de milliers de personnes et qu'elle pourrait</span></strong></div><div><strong><span style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 14px; vertical-align: baseline; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; outline: 0; color: rgba(0, 0, 0, 0.9); font-family: -apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif; white-space: pre-wrap; line-height: inherit;">leur </span><span style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 14px; vertical-align: baseline; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; outline: 0; color: rgba(0, 0, 0, 0.9); font-family: -apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif; white-space: pre-wrap; line-height: inherit;">éviter de s'inquiéter (comme moi) et d'encombrer inutilement</span></strong></div><div><strong><span style="box-sizing: inherit; margin: 0; padding: 0; border: 0; font-size: 14px; vertical-align: baseline; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; outline: 0; color: rgba(0, 0, 0, 0.9); font-family: -apple-system, system-ui, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", "Fira Sans", Ubuntu, Oxygen, "Oxygen Sans", Cantarell, "Droid Sans", "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Lucida Grande", Helvetica, Arial, sans-serif; white-space: pre-wrap; line-height: inherit;">les secrétariats médicaux</span> .</strong></div></div></div></div></div></div>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2020/03/17/Coronavirus-%3A-les-pharmaciens-pourront-renouveler-les-traitements-chroniques-malgr%C3%A9-l-expiration-des-ordonnances#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/211La BCE et la transition énergétique et climatiqueurn:md5:642de344d76978b247c1855b893486dd2020-01-27T17:07:00+01:002020-01-27T17:20:20+01:00Michel CastelArticlesBCEBEI- Banque du climatGreen dealrisques environnementauxtransition énergétique et climatique <p class="publication" style="margin: 0 0 0.633333em; font-style: normal; font-variant: normal; font-stretch: normal; font-size: 15px; line-height: 19px; font-family: AkkuratStd, Arial, Helvetica, sans-serif; color: rgb(0, 0, 0); padding: 0; opacity: 1; display: block;"><strong>Dossier : Les politiques monétaires des banques centrales<span class="sep" style="">,<span> </span></span><time pubdate="pubdate" datetime="2020-01-20T16:19:13Z" style="">lundi 20 janvier 2020</time><span class="sep" style="">,<span> </span></span><span class="auteurs" style="">par<span> </span><span class="vcard author">Michel Castel</span></span></strong></p>
<p class="publication" style="margin: 0 0 0.633333em; font-style: normal; font-variant: normal; font-stretch: normal; font-size: 15px; line-height: 19px; font-family: AkkuratStd, Arial, Helvetica, sans-serif; color: rgb(0, 0, 0); padding: 0; opacity: 1; display: block;"><span class="auteurs" style=""><span class="vcard author" style=""><strong><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; background-color: rgb(255, 255, 255);">publié dans </span><a href="https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-22-hiver-2020/dossier-les-politiques-monetaires-des-banques-centrales/article/la-bce-et-la-transition-energetique-et-climatique " hreflang="fr"><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; background-color: rgb(255, 255, 255);">la Revue </span><em style="background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(54, 48, 49);">Les Possibles </em><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(54, 48, 49);">éditée à l’initiative du Conseil scientifique d’Attac</span></a></strong></span></span></p>
<p class="publication" style="margin: 0 0 0.633333em; font: 15px / 19px AkkuratStd, Arial, Helvetica, sans-serif; color: rgb(0, 0, 0); padding: 0; opacity: 1; display: block;"><span class="auteurs"><span class="vcard author"><br /></span></span></p>
<div class="crayon article-intro-7190 introduction entry-content" style="margin-bottom: 0;"><p style="margin: 1em 0 0; font: 300 15px / 19px AkkuratStd, Arial, Helvetica, sans-serif;">Comme il est confortable pour la Banque centrale européenne (BCE) de dire qu’elle a tout fait pour le sauvetage de l’euro et des économies de la zone et qu’il appartient maintenant aux États qui le peuvent de participer à la relance de l’investissement, sans oublier son leitmotiv des nécessaires réformes structurelles. Comme il est également confortable pour de nombreux politiques de dire, depuis peu, qu’on peut mobiliser 1000 M<sup class="typo_exposants" style="position: relative; font-size: 11.25px; line-height: 0; vertical-align: baseline; top: -0.5em; font-variant: normal;">ds</sup><span> </span>€ d’investissements publics qui seraient réalisés par l’entremise de la Banque européenne d’investissement (BEI). En réalité, faire face aux gigantesques défis énergétiques, climatiques et environnementaux toujours plus menaçants implique de mobiliser fortement des financements privés parallèlement aux financements publics. Mobilisation économique et financière de même nature que celle que les États et tous les acteurs économiques ont su (ont dû) le faire lors des deux guerres mondiales, car c’est bien une guerre contre une mise en péril de l’humanité qui doit être engagée...</p>
<div><h5 style="font-family: akkuratStd; color: rgb(35, 31, 32); margin: 0; padding: 10px 0 0; font-size: inherit; text-rendering: optimizelegibility; line-height: normal; border: 0; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; background-color: rgb(255, 255, 255);">Sommaire</h5>
<ul class="spip" style="margin: 0; padding: 0; list-style-type: none; color: rgb(35, 31, 32); font-family: AkkuratStd, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);"><li style="margin: 0; padding: 0; display: table-row;"><a href="https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-22-hiver-2020/dossier-les-politiques-monetaires-des-banques-centrales/article/la-bce-et-la-transition-energetique-et-climatique#t1-Relance-par-les-Etats" class="spip_ancre" style="color: rgb(157, 39, 61); text-decoration-line: none;">1. Relance par les États</a></li>
<li style="margin: 0; padding: 0; display: table-row;"><a href="https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-22-hiver-2020/dossier-les-politiques-monetaires-des-banques-centrales/article/la-bce-et-la-transition-energetique-et-climatique#t2-Mobilisation-de-la-BEI" class="spip_ancre" style="color: rgb(157, 39, 61); text-decoration-line: none;">2. Mobilisation de la BEI</a></li>
<li style="margin: 0; padding: 0; display: table-row;"><a href="https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-22-hiver-2020/dossier-les-politiques-monetaires-des-banques-centrales/article/la-bce-et-la-transition-energetique-et-climatique#t3-L-indispensable-implication-de-la-BCE" class="spip_ancre" style="color: rgb(157, 39, 61); text-decoration-line: none;">3. L’indispensable implication de la BCE</a></li>
<li style="margin: 0; padding: 0; display: table-row;"><a href="https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-22-hiver-2020/dossier-les-politiques-monetaires-des-banques-centrales/article/la-bce-et-la-transition-energetique-et-climatique#Conclusion" class="spip_ancre" style="color: rgb(157, 39, 61); text-decoration-line: none;">Conclusion</a></li>
</ul>
</div><div><span style="font-size: 15px;"><br /></span></div><div><span style="font-size: 15px;"><br /></span></div><div><a href="https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-22-hiver-2020/dossier-les-politiques-monetaires-des-banques-centrales/article/la-bce-et-la-transition-energetique-et-climatique" target="_blank" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-22-hiver-2020/dossier-les-politiques-monetaires-des-banques-centrales/article/la-bce-et-la-transition-energetique-et-climatique&source=gmail&ust=1580228154400000&usg=AFQjCNF4ZgefFkaSYrn7xOZPWeo0_Bc0qQ" style="color: rgb(17, 85, 204); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; background-color: rgb(255, 255, 255);">https://france.attac.org/nos-<wbr>publications/les-possibles/<wbr>numero-22-hiver-2020/dossier-<wbr>les-politiques-monetaires-des-<wbr>banques-centrales/article/la-<wbr>bce-et-la-transition-<wbr>energetique-et-climatique</a><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; background-color: rgb(255, 255, 255);"> </span></div>
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