MichelCastel.com - Mot-clé - réescompte2024-03-24T08:27:07+01:00urn:md5:5e340bb55933e66a43f05d776eddfa2dDotclearLes refinancements BCE: une formidable opportunité pour financer la transition énergétique et climatiqueurn:md5:5c7656b502b39b63d8f015a50e82fdaf2018-10-18T09:38:00+02:002018-10-26T08:52:37+02:00Michel CastelArticlesasset backed securitiesfinancer la transition énergétique et climatiquegreen bondsobligations vertesrefinancement BCE et transition énergétiqueréescompte <p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height:
normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Arial","sans-serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:#222222;mso-fareast-language:
FR"><a href="https://www.linkedin.com/pulse/les-refinancements-bce-une-formidable-opportunit%C3%A9-pour-michel-castel/" hreflang="fr">Article </a><a href="https://www.linkedin.com/pulse/les-refinancements-bce-une-formidable-opportunit%C3%A9-pour-michel-castel/" hreflang="fr">publié sur Linkedin le 17/10/2018</a><br />
<br />
<span style="background:white"><span style="mso-tab-count:1"> </span> <em><strong>Dès
2019 la transition énergétique et climatique peut bénéficier d'un refinancement
allant jusqu'à 130 milliards d'euros auprès de la BCE ! </strong></em></span><br />
<br />
<span style="background:white"> </span><br />
<br />
<span style="background:white">La BCE va en effet réinvestir 130 milliards
d'euros en 2019 correspondant aux remboursements à échéance des obligations
qu'elle a achetées dans le cadre des interventions non conventionnelles dites
du <em style="mso-bidi-font-style:normal">"quantitative easing"(</em>QE).
Pourquoi ne pas en réinvestir l'essentiel dans des projets contribuant à la
transition énergétique ? Il y a là une formidable opportunité de faire avancer
très significativement la transition énergétique et climatique, le traitement
de la pollution et des déchets.</span><br />
<br />
<span style="background:white">C'est une action qui pourrait être engagée avant
l'été 2019 pour les pays de la zone euro. En effet, alors que la BCE
arrêtera en décembre son programme de rachat d'obligations publiques et privée
réalisé dans le cadre du QE elle a déclaré le 13 septembre dernier que le
montant des obligations ainsi achetées et arrivant à échéance en 2019 sera
réinvesti en titres public mais aussi en titres privés, sans autre précision;
et cela comme l'avait fait la Fed entre 2014 et octobre 2017 après avoir
mis fin à son propre QE. </span><br />
<span style="background:white">C'est cent trente milliards en 2019 et autant
sinon plus pendant plusieurs années, le stock des titres du Système Bancaire
Européen -SEBC- à amortir s'élevant à 2 500 milliards d'euros, à moins que
celui-ci ne décide un jour d'arrêter ce dispositif avant son terme. </span><br />
<br />
<span style="background:white">Ces cent trente milliards d'euros pourraient ainsi
être le plafond théorique des refinancements verts retenu pour ce remploi des
titres arrivant à échéance. Mais outre son aspect politiquement provoquant pour
les adeptes du laisse-faire, ou de la neutralité quand on parle de la politique
monétaire à la BCE, il n'est pas nécessaire d'envisager un plafond aussi élevé
pour faciliter le financement des énormes besoins de financement verts existants.</span><br />
<span style="background:white">En effet, l'union Européenne estime que pour les
28 pays de l'Union il y a un besoin de 177 Milliards d'euros par an
d'investissements additionnels pour atteindre les objectifs 2030 énergie et
climat. Le montant est donc moindre pour les 19 pays de la zone euro. </span><br />
<span style="background:white">Le plafond de 130 Mds de refinancement n'est ni
nécessaire ni souhaitable, et ce pour deux raisons. La première est que les
porteurs de titres verts voudront très certainement en conserver une part très significative
tant par choix de portefeuille que pour respecter notamment leurs engagements de
type ISR (<em style="mso-bidi-font-style:normal">investisement socialement
responsable</em>) correspondant de plus en plus à la demande des épargnants. La
seconde est de ne pas perturber inutilement le marché obligataire
classique, déjà bousculé actuellement. Pour ce faire il est souhaitable de lui
laisser une fenêtre d'accès au refinancement BCE significative. </span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height:
normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Arial","sans-serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:#222222;mso-fareast-language:
FR"><br />
<span style="background:white">Au vu de ces deux facteurs qui doivent être pris
on considération on avancera, puisqu'il faut bien avancer un chiffre, celui de
85 Mds de refinancement vert pour 2019, soit environ 66 % des 130 Mds actuels <em style="mso-bidi-font-style:normal">(chiffre qui n'inclut pas le refinancement
habituel de la Banque Européenne d'Investissement (BEI) auprès de la BCE et qui
comprend déjà des concours verts).</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height:
normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Arial","sans-serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:#222222;background:white;
mso-fareast-language:FR">Au prorata des parts des pays dans le capital de la
BCE cela donnerait un plafond de refinancement de 12,1 milliards pour la
France, de 10,5 pour l'Italie et de 15,3 milliards pour l'Allemagne<em style="mso-bidi-font-style:normal">.</em></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height:
normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Arial","sans-serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:#222222;background:white;
mso-fareast-language:FR"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height:
normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Arial","sans-serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:#222222;background:white;
mso-fareast-language:FR">Pour tenir compte du temps nécessaire pour une montée
en puissance de ces financements <span style="mso-spacerun:yes"> </span>verts
(notamment de petits crédits verts titrisés, indispensables pour financer de
petits projets par ailleurs forts utiles), la BCE devrait étudier la
possibilité de mobiliser des titres verts déjà émis assez récemment (un an par
exemple ?). A elle de placer le curseur pour à la fois amorcer le processus et
laisser une place suffisante aux nouveaux financements et ce compte tenu du
calendrier de ses tombées. </span><span style="font-size:12.0pt;
font-family:"Arial","sans-serif";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";
color:#222222;mso-fareast-language:FR"><br />
<br />
<span style="background:white">Reste à définir les critères d'éligibilité de
ces titres verts sous forme d'obligations d'une part <em style="mso-bidi-font-style:
normal">(obligations vertes, obligations climat, obligations durables ou
sociales connues sous des appellations comme " green bonds " et "
social bonds " notamment </em>) et sous forme de titres négociables
représentatifs de crédits verts titrisés- " <em style="mso-bidi-font-style:
normal">asset backed securities</em> "- d'autre part. C'est une question
suffisamment complexe et clivante pour qu'à elle seule elle fasse capoter un
tel dispositif ! Le risque étant, <span style="mso-spacerun:yes"> </span>bien
sûr, le green washing. </span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height:
normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Arial","sans-serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:#222222;background:white;
mso-fareast-language:FR"> </span><span style="font-size:12.0pt;font-family:
"Arial","sans-serif";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:#222222;
mso-fareast-language:FR"><br />
<span style="background:white">Néanmoins, vus les standards arrêtés sur le plan
international, vu les exigences<span style="mso-spacerun:yes"> </span>des
marchés des " green et social bonds " - même si des progrès restent à
faire-, <span style="mso-spacerun:yes"> </span>vu ceux des" asset backed
securities " <span style="mso-spacerun:yes"> </span>et vu tout le <span style="mso-spacerun:yes"> </span>soubassement intellectuel et statistique déjà
disponible à travers les nombreuses études et travaux on peut considérer qu'il
y a déjà ou il peut y avoir quasi immédiatement un environnement de nature à éviter
des détournements manifestes. On citera les travaux européens : Le 24 avril
2018, la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement
Européen a publié un rapport sur la finance durable qui servira de base de
discussion à la Commission européenne pour un projet de directive sur la finance
verte. On citera également ceux du Conseil de la stabilité financière sur la
publication d'informations financières relatives au climat (TCFD) et ceux
portant sur les ratios prudentiels visant à alléger les besoins en fonds
propres pour les catégories de financements reconnus comme verts ( " green
supporting factor "). </span><br />
<span style="background:white">En plus de ces cadrages institutionnels et/ou de
marché, il ne faut pas oublier le rôle des analystes financiers de marché, des
organismes labellisant ces produits, celui des ONG et des associations engagées
dans la lutte pour la transition énergétique et climatique pour réduire les
risques de dérapages; <span style="mso-spacerun:yes"> </span>sans parler de
l'effet très dissuasif du risque de détérioration d'image pour des émetteurs
qui se révéleraient peu scrupuleux. </span><br />
<span style="background:white"> </span><br />
<span style="background:white"> </span><br />
<span style="background:white">Dans un terme un peu plus éloigné, il serait
hautement souhaitable que pour les financements assurés par la voie du
crédit (source souvent unique d'accès au financement pour les PME, les petites
et moyennes collectivités locales, les associations et bien sûr les
particuliers) un volet de réescompte soit ouvert. Ce serait utiliser la
technique du <span style="mso-spacerun:yes"> </span>réescompte qui pendant très
longtemps (et même jusqu'à la fin des années 90 en Allemagne) fut le support du
refinancement structurel des banques auprès de leurs banques centrales. Réescompte
de portefeuilles de crédits verts qui éviterait le détour coûteux de la titrisation
et une marchéîsation inutile. </span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height:
normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Arial","sans-serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:#222222;mso-fareast-language:
FR"><br />
<span style="background:white">Un dernier point, mais essentiel. L'annonce
d'une telle politique par les autorités monétaires devrait être assortie de
l'engagement d'en faire une politique durable et structurelle du refinancement
des banques et des marchés pour dix ans; prorogeable si souhaitable. </span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height:
normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Arial","sans-serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:#222222;background:white;
mso-fareast-language:FR">Il est d'autant plus important d'amorcer rapidement un
tel dispositif que les risques d'une crise financière sévère se font de plus en
plus présents et que si celle-ci éclate les financements de projet innovants
et/ou à horizon de moyen - long terme seront repoussés à des jours meilleurs,
comme cela a toujours le cas dans de telles situations. A l'évidence les
financements de la transition énergétique et climatique <span style="mso-spacerun:yes"> </span>en feraient partie.</span><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Arial","sans-serif";mso-fareast-font-family:
"Times New Roman";color:#222222;mso-fareast-language:FR"><br />
<br />
<br />
<span style="background:white">Ainsi, hormis le ciblage des refinancements par
le BCE au lieu d'un refinancement à l'aveugle, le dispositif préconisé
s'inscrit complètement dans la politique actuellement menée par les autorités
monétaires. En outre, elle ne fait que décliner une des missions de la BCE
- article 2 des statuts du SEBC <em style="mso-bidi-font-style:normal">"
Sans préjudice de l’objectif de stabilité des prix, le SEBC apporte son soutien
aux politiques économiques générales dans la Communauté, en vue de contribuer à
la réalisation des objectifs de la Communauté, tels que définis à l’article 2
du traité (devenu l'article 3 de </em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height:
normal"><em style="mso-bidi-font-style:normal"><span style="font-size:12.0pt;
font-family:"Arial","sans-serif";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";
color:#222222;background:white;mso-fareast-language:FR">l'Union) :</span></em><em style="mso-bidi-font-style:normal"><span style="font-size:12.0pt;font-family:
"Arial","sans-serif";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:#222222;
mso-fareast-language:FR"><br />
<span style="background:white">(... ) " L'Union établit un marché
intérieur. Elle œuvre pour le développement durable de l'Europe fondé sur une
croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie
sociale de marché hautement compétitive, <ins>qui tend au plein emploi et au
progrès social, et un niveau élevé de protection et d'amélioration de la
qualité de l'environnement".</ins></span><ins><br />
</ins><span style="background:white"> </span></span></em></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height:
normal;background:white"><ins><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Arial","sans-serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:#222222;mso-fareast-language:
FR"><o:p><span style="text-decoration:none"> </span></o:p></span></ins></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0cm;margin-bottom:.0001pt;line-height:
normal;background:white"><span style="font-size:12.0pt;font-family:"Arial","sans-serif";
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";color:#222222;mso-fareast-language:
FR"><o:p> </o:p></span></p>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2018/10/18/Les-refinancements-BCE%3A-une-formidable-opportunit%C3%A9-pour-financer-la-transition-%C3%A9nerg%C3%A9tique-et-climatique#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/198Le FMI craint de nouvelles dérives de la part des banquesurn:md5:5cb1f6b5e2a6727d780c5a36e7ca76842012-09-27T13:11:00+02:002012-09-30T19:06:37+02:00Michel CastelRéactions à des articles de presseBCEBâle IIIFMIRefinancementRentabilité des métiers bancairesréescomptetransition énergétique <p>L'Echo du 25/09/2012 par Jean Paul Bombaerts</p>
<blockquote><p>Dans son rapport sur la stabilité financière publié ce mardi, le Fonds monétaire international dénonce la volonté de certaines banques de contourner les régulations qui leur ont été imposées. </p>
</blockquote>
<p><strong>mon commentaire :</strong></p>
<div style="overflow: hidden; position: absolute; top: -5000px; height: 1px;"><div class="grid"><div class="article grid3"><div class="articledetail reactions"><div id="reactions_list"><div class="reaction"><div class="content hyphenate"><p>En
raison de taux proches de zéro, "les profits que les banques tirent
d’activités traditionnelles (principalement les prêts,) devraient rester
faibles pour une longue période", souligne le Fonds. En réaction, les
banques pourraient se tourner vers le type d’activités "plus
rémunératrices" et plus risquées.
Pour éviter cela il faut que la BCE initie une sélectivité dans ses
refinancements pour que les banques retrouvent l'envie de prêter alors
que la crise, les taux très bas et l'instauration de Bâle III pèsent
fortement sur l'offre de crédit.
Pour cela il faut les aider à accompagner des projets dans les domaines
liés à la transition énergétique et écologique. De tels projets, il y en
a mais il manque des perspectives européennes claires et durables en la
matière, comme manquent la confiance dans les politiques engagées et
très souvent aussi le crédit tout particulièrement pour les PME.</p>
</div>
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</ul>
</div>
</div>
</div>
<div class="reaction">
<div class="reactionheader">
<strong><em>MichelCastel</em></strong> <span><em>à</em> 12:07 - 27 septembre 2012</span>
</div>
<div class="content hyphenate">
<p>suite.
Pour faciliter ce dernier, le Conseil des Gouverneurs de la BCE a le
pouvoir - art. 18 et 20 des statuts de la BCE- d'instaurer une
préférence pour le refinancement de crédits correspondant à ces crédits
et cela sans avoir à changer les statuts de la BCE et rentrer dans des
guerres théologiques avec la Bundesbank et l'Allemagne !
Ce que la France, et sans doute d'autres pays, a fait avec succès pour
le crédit à l'exportation pendant les "trente glorieuses - via le
refinancement privilégié de ces crédits auprès de la Banque de France-,
la BCE doit le faire pour les économies d'énergies, les énergies
renouvelables et la dépollution notamment.
cf. " La quote-part souhaitable de la BCE dans le pacte de croissance" -
Le Cercle- Les Echos du 26/04/2012</p>
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</div> </div> </div></div><p><br /><br /><em>En raison de taux proches de zéro, "les profits que les banques tirent d’activités traditionnelles (principalement les prêts,) devraient rester faibles pour une longue période", souligne le Fonds. En réaction, les banques pourraient se tourner vers le type d’activités "plus rémunératrices" et plus risquées.</em></p>
<p> Pour éviter cela <strong>il faut que la BCE initie une sélectivité dans ses refinancements </strong>pour que les banques retrouvent l'envie de prêter alors que la crise, les taux très bas et l'instauration de Bâle III pèsent fortement sur l'offre de crédit. Pour cela il faut les aider à accompagner des projets dans les domaines liés à la transition énergétique et écologique. De tels projets, il y en a mais il manque des perspectives européennes claires et durables en la matière, comme manquent la confiance dans les politiques engagées et très souvent aussi le crédit tout particulièrement pour les PME.<br /><br />Pour faciliter ce dernier, le Conseil des Gouverneurs de la BCE a le pouvoir - art. 18 et 20 des statuts de la BCE- d'instaurer une préférence pour le refinancement de crédits correspondant à ces crédits et<strong> cela sans avoir à changer les statuts de la BCE</strong> et rentrer dans des guerres théologiques avec la Bundesbank et l'Allemagne ! </p>
<p>Ce que la France, et sans doute d'autres pays, a fait avec succès pour le crédit à l'exportation pendant les "trente glorieuses - via le refinancement privilégié de ces crédits auprès de la Banque de France-, la BCE doit le faire pour les économies d'énergies, les énergies renouvelables et la dépollution notamment.</p>
<p> <strong>cf. " La quote-part souhaitable de la BCE dans le pacte de croissance" - <br /><a hreflang="fr" href="http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncture/politique-economique/221146205/quote-part-souhaitable-bce">Le Cercle- Les Echos du 26/04/2012</a></strong><br /> </p>
<div style="overflow: hidden; position: absolute; top: -5000px; height: 1px;"><div class="grid"><div class="article grid3"><div class="articledetail reactions"><div id="reactions_list"><div class="reaction"><div class="content hyphenate"><p>En
raison de taux proches de zéro, "les profits que les banques tirent
d’activités traditionnelles (principalement les prêts,) devraient rester
faibles pour une longue période", souligne le Fonds. En réaction, les
banques pourraient se tourner vers le type d’activités "plus
rémunératrices" et plus risquées.
Pour éviter cela il faut que la BCE initie une sélectivité dans ses
refinancements pour que les banques retrouvent l'envie de prêter alors
que la crise, les taux très bas et l'instauration de Bâle III pèsent
fortement sur l'offre de crédit.
Pour cela il faut les aider à accompagner des projets dans les domaines
liés à la transition énergétique et écologique. De tels projets, il y en
a mais il manque des perspectives européennes claires et durables en la
matière, comme manquent la confiance dans les politiques engagées et
très souvent aussi le crédit tout particulièrement pour les PME.</p>
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<strong><em>MichelCastel</em></strong> <span><em>à</em> 12:07 - 27 septembre 2012</span>
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<div class="content hyphenate">
<p>suite.
Pour faciliter ce dernier, le Conseil des Gouverneurs de la BCE a le
pouvoir - art. 18 et 20 des statuts de la BCE- d'instaurer une
préférence pour le refinancement de crédits correspondant à ces crédits
et cela sans avoir à changer les statuts de la BCE et rentrer dans des
guerres théologiques avec la Bundesbank et l'Allemagne !
Ce que la France, et sans doute d'autres pays, a fait avec succès pour
le crédit à l'exportation pendant les "trente glorieuses - via le
refinancement privilégié de ces crédits auprès de la Banque de France-,
la BCE doit le faire pour les économies d'énergies, les énergies
renouvelables et la dépollution notamment.
cf. " La quote-part souhaitable de la BCE dans le pacte de croissance" -
Le Cercle- Les Echos du 26/04/2012</p>
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</div> </div> </div></div>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2012/09/27/Le-FMI-craint-de-nouvelles-d%C3%A9rives-de-la-pat-des-banques#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/141Financer la transition écologiqueurn:md5:c54d4a2d09c7f73bd9b8d51e9bdfeaaf2012-08-03T16:51:00+02:002012-08-07T09:55:19+02:00Michel CastelRéactions à des articles de presseBCERefinancementréescomptetransition écologiquetransition énergétique <p> Entretien du 03/08/2012 avec Angélique Schaller, journaliste à <a hreflang="fr" href="http://www.lamarseillaise.fr/le-fait-du-jour/financer-la-transition-ecologique-27695.html"><strong>"La Marseillaise"</strong></a><strong><br /></strong></p>
<blockquote><p>Annoncé à grand renfort de tambour comme la réunion qui allait relancer la Banque Centrale Européenne dans la lutte contre la crise, le Conseil des Gouverneurs n'a hier rien donné. Aucune annonce concrète, mais le même discours sur l'austérité martelé.</p>
</blockquote><br />
<h4>Ancien directeur à la Banque de France Michel Castel livre son sentiment sur le rôle et le fonctionnement de la Banque Centrale Européenne.</h4>
<p><br /><em>En 2009, Michel Castel, ancien directeur à la Banque de France, enseignant en sciences économiques, expliquait dans un article qu’il fallait affranchir les Etats de dettes publiques presque intégralement négociées sur les marchés tant que c’était possible. L’ingérable est aujourd’hui arrivé. Mais l’économiste plaide désormais pour un autre rôle de la BCE, afin qu’elle participe à la relance.<br /></em><br /><strong>Que la BCE puisse acheter de la dette peut-il changer les choses ? </strong><br />Elle l’a déjà fait l’an dernier à hauteur de 200 ou 300 milliards pour les dettes grecques, espagnoles ou portugaises. Elle peut donc le refaire. Mais nous sommes arrivés à un niveau où cela ne change pas les choses. Et tant que l’Allemagne campera sur ses positions, il n’y aura pas de modification institutionnelle. Il faut donc chercher ailleurs. La piste est d’utiliser la BCE pour redonner du souffle aux banques.<br /><br />Mais cela s’est déjà produit et sans effet ? <br />Parce que nous avons prêté à l’aveugle, les banques n’en ont rien fait car elles n’avaient aucune orientation. l’orientation que l’on doit leur donner est de financer la transition écologique. C’est une nécessité puisque nous avons des critères à respecter comme la baisse de 20% de la consommation énergétique de l'Europe en 2020. Des projets sont là, prêts à démarrer. Mais ils représentent des investissements équivalents à 2 ou 3 % du PIB européen et ce pendant une décennie. Les Etats ne peuvent plus les soutenir. Il faut donc mobiliser les banques pour le faire. Mais ces banques ne prêtent pas aux entreprises, les rares prêts que l’on a aujourd’hui sont ceux garantis par la puissance publique via Oséo et qui ne vont pas très loin. De plus, comment les banques vont-elles pouvoir rembourser à l’horizon de 3 ans les 1.000 milliards empruntés à la BCE en décembre et février sans peser sur l’offre de crédits longs au fur et à mesure que les échéances se rapprochent ?<br /><br /><strong>Mais comment les impliquer ? </strong><br />En reprenant le système qui avait fonctionné dans les années 60/70 sur le sujet des exportations. Il fallait relancer ce secteur très en retard. Les banques pouvaient se refinancer sans limitation auprès de la Banque de France, et à des taux bonifiés dès lors qu’elles finançaient des projets d’export. Cela nous a permis d’arriver à la 3e ou 4e place des pays exportateurs. Il faut faire la même chose avec des projets lié à la transition écologique et de dimension européenne : économie d’énergie, infrastructures, transports propres etc. et avec la BCE. Dès lors, les banques n’auraient plus de problème de liquidité ou de recapitalisation et n’auraient plus aucun prétexte pour refuser les financements des entreprises qui font aujourd’hui cruellement défaut. Cela aurait un impact sur les entreprises mais aussi les sous-traitants.<br /><br /><strong>Faire tourner la planche à billet n’a-t-il pas un risque inflationniste ? </strong><br />Non car ce serait une création monétaire qui serait vertueuse, n’ayant rien à voir avec les refinancements à l’aveugle pratiqués par les banques centrales depuis que les politiques de type monétaristes l’ont emporté au début des années 80 et qui permettent le refinancement de toutes les spéculations et dérives. Les seules critiques que l’on fait à cette proposition est qu’elle ne serait pas... moderne ! Qu’on ne va pas reprendre une formule datant des années 70. C’est un peu court.<br /><br />Entretien réalisé par A.S.</p>
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A l’avenir, les mêmes errements ne doivent plus avoir lieu. Et pourtant rien, ou presque, n’a été entrepris pour qu’il en soit ainsi.<br style="font-weight: normal;">Sans avoir l’ambition de traiter l’ensemble de cette question, mon intervention, dans le cadre de ce colloque, esquissera une « nouvelle feuille de route » pour dessiner les contours des interventions de la BCE dans sa conduite de la politique monétaire et sa surveillance macroprudentielle des systèmes bancaires de la zone euro. A ce titre je présenterai trois pistes.<br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;"> * <br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;">Avant de les présenter je reviendrai quelques instants sur les éléments me conduisant à une analyse très critique des politiques monétaires menées depuis le début des années 2000 jusqu’à la crise.<br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;">Même si le cœur de ce colloque porte sur les dettes publiques et des finances publiques je veux insister sur le fait que la cause fondamentale de la crise commencée en 2007 n'est pas une crise de l'endettement public mais une crise de l'endettement global, public et privé. Que cela était visible depuis au moins l'an 2000 dans tous les pays de l'OCDE.<br style="font-weight: normal;">De 100 pour cent du PIB, l’endettement intérieur total est passé à 180 % dès 2002 -2003 dans tous les pays de l’OCDE, c’est à dire bien avant la crise, avec bien souvent des dérapages beaucoup plus importants en matière de dettes privées – tout particulièrement des ménages -que de dettes publiques. De plus, pendant cette période cet endettement est devenu très majoritairement un endettement de marché avec des produits négociables en temps réel et support d’un développement phénoménal de produits à effet de levier (les dérivés) , le tout donnant nécessairement un environnement financier très volatil et très fragile au moindre signal négatif.<br style="font-weight: normal;">Face à ces bouleversements des modes de financements, encore accrus par la généralisation des normes IFRS et le caractère pro-cyclique des règles prudentielles, il y a eu un silence assourdissant des banques centrales …alors qu’il n’ y a avait pas besoin d’être grand clerc pour dire que tout cela engendrait des risques énormes d’instabilité !<br style="font-weight: normal;"> <br style="font-weight: normal;">Ne regardant ni le prix des actifs immobiliers ni des actifs financiers, ni les dégradations des balances de paiements les banques centrales n’ont pas cherché à prévenir les emballements ni les déséquilibres structurels intra-zone. Elles n’ont pas eu, et c’est un euphémisme, les actions appropriées avant la crise.<br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;">Avec de tels soubassements, on ne pouvait pas avoir tôt ou tard autre chose qu'une explosion de la finance privée. D'où l'indispensable intervention des Etats provoquant le surendettement de ces deniers non pas tant par leurs propres interventions que par la très forte contraction de l'activité contractant les recettes fiscales et sociales alors que les « stabilisateurs automatiques » (inconnus en 1929) jouaient à plein.<br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;">Et à partir de là toutes les fragilités de la construction européenne sont apparues et ce d'autant plus qu'au lieu de traiter le problème au plus tôt, dès début 2009<br style="font-weight: normal;">(cf. « Remédier au risque pays dans la zone euro » Michel Castel -Revue européenne Eurédia 2009/1- mais aussi </strong><a hreflang="fr" href="http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncture/221130378/proposition-pour-remedier-au-risque-pays-dans-l">Le Cercle - Les Echos</a><strong> du 06/05/2010), on en est à peine en train de le traiter au fond… alors qu’un cercle vicieux a eu plus de 2 ans pour rendre la situation à la limite du gérable.<br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;">Mon propos portera maintenant sur une rapide présentation de ce que j’ai appelé une « nouvelle feuille de route pour la BCE ?», titre qui n’ a un point d’interrogation que pour la forme tant je crois nécessaire de changer la donne de ses interventions pour sortir de la crise et accompagner les profondes mutations en cours dont plusieurs intervenants, dont M. Madelin, ont fait état ici.<br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;">Trois pistes sont proposées :<br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;"> 1- Recourir, autant que de besoin, aux réserves obligatoires sur les crédits notamment<br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;"> 2 -Soutenir indirectement le financement de projets portant sur les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables <br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;"> 3- permettre aux Etats d’avoir un accès direct au crédit pour une partie de leurs besoins en fonds de roulement.<br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;">- 1 – Recourir autant que de besoin aux réserves obligatoires sur les crédits notamment<br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;">Il est indispensable de compléter la politique des taux d’intérêt que mène et mènera la BCE par une politique active de réserves obligatoires sur les crédits pour peser sur ceux qui s’emballent ainsi que sur certaines opérations de marché devenant nettement spéculatives. C’est d’autant plus indispensable qu’elle ne pourra pas ,comme les autres banques centrales des pays de l’OCDE , remonter les taux avant longtemps ( la Fed l’a déjà annoncé) sauf à rendre le poids des dettes publiques et privées insupportables. Les hausses de taux impactent très vite tous les financements sans distinction alors que les réserves obligatoires permettre de cibler précisément les opérations (crédits et activités de trading) qui risquent de faire problème à terme sans pénaliser le reste des financements. <br style="font-weight: normal;">( cf « quand Bâle III se substitue aux banques centrales » - Michel Castel- </strong><a hreflang="fr" href="http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncture/221132205/quand-bale-iii-se-substitue-aux-banques-central">Le Cercle Les Echos</a><strong> - le 06/12/2010 )<br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;">- 2 - Soutenir le financement de projets portant sur les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables <br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;"> Selon différents travaux, ONU, Commission Européenne … les montants en cause portent annuellement sur de 2 à 3 % du PIB européen et ce pendant une décennie ou une décennie et demie.<br style="font-weight: normal;">Depuis, la Commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie du Parlement européen vient, le 28 février dernier, de voter une directive demandant de réduire de 20 % la consommation énergétique en Europe d’ici 2020 . A partir d’une politique en la matière arrêtée au niveau européen, chaque pays la déclinerait selon ses besoins propres et selon ses spécificités.<br style="font-weight: normal;">Or les Etats ne peuvent plus soutenir financièrement ces investissements conséquents par des incitations fiscales fortes. Il faut impérativement y associer les circuits financiers et plus spécialement celui du crédit. Pour faciliter ce dernier, il faudrait assurer un accès au refinancement systématique auprès de la BCE pour les crédits finançant de tels projets. Et ce, à un taux inférieur au taux de refinancement ordinaire, par exemple à seulement 66 % de celui qu’elle demande pour ses refinancements les plus longs. Cet avantage est d’autant plus nécessaire pour soutenir l’offre bancaire que Bâle III et les règles de liquidité pèsent très fortement sur l’offre de crédits d’investissements à moyen et long terme. Les banques centrales nationales ou tout autre agence ad hoc s’assureraient du respect du cahier de charges permettant de bénéficier de ce refinancement privilégié par des sondages a posteriori auprès des établissements.<br style="font-weight: normal;">- Il est dommage que le 29 février, dans sa dernière intervention de refinancement à 3 ans, la BCE n’ait pas introduit un accès de refinancement préférentiel pour des crédits nouveaux de ce type au lieu de refinancer à l'aveugle des systèmes bancaires et de voir ces derniers, faute de projets, replacer l’essentiel tous les soirs auprès de l’Eurosystème.<br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;">- De plus, si depuis décembre le risque d'une crise de liquidité bancaire ayant été écarté la BCE met désormais l'accent sur le soutien à l'économie et au crédit, il reste une sérieuse inconnue à l'horizon de trois ans : comment les banques vont-elles pouvoir rembourser les 1.000 milliards empruntés à la BCE en décembre et février ? Jürgen Stark, ancien membre du Directoire de la BCE, n’est pas le seul à s’en inquiéter. Ma proposition, offre un début de sortie ordonnée de cet état de fait et prend donc tout son sens dans cette perspective. Il faut en effet un projet pour sortir des mesures non conventionnelles censées être de courte durée et qui, dans les faits, semblent devenir permanentes.<br style="font-weight: normal;"> <br style="font-weight: normal;">- (cf « Du bon usage du refinancement par la BCE ». Michel Castel </strong><a hreflang="fr" href="http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncture/politique-economique/221140041/bon-usage-refinancement-bc">Le Cercle- Les Echos du 15/11/2011</a>)<br /><strong><br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;">- 3 – permettre aux Etats d’avoir un accès direct au crédit pour une partie de leurs besoins en fonds de roulement.<br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;">Connaissez-vous une très grande entreprise qui vive sans banquier(s), sans crédits et/ou sans lignes de crédit ?<br style="font-weight: normal;">Non ! Et bien détrompez-vous, il y a les Etats de la zone euro ! Première entreprise dans chaque pays par ses missions, son chiffre d’affaires, ses effectifs et son rôle d’entraînement de tout le tissu économique et social, l’ Etat n’a pas de banquier ! Pas une facilité de caisse, pas un découvert, pas un crédit confirmé !!<br style="font-weight: normal;">Entre le recours sans borne à la planche à billets et l’interdiction pure et simple de tout concours directs de la banque centrale (en France depuis la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France et dans toute la zone euro depuis la création de l’euro), il y a assurément un besoin urgent de déplacer le curseur.<br style="font-weight: normal;">Ne faudrait –il pas réfléchir à un financement par le SEBC (l’Eurosystème) de ce qui pourrait correspondre à des besoins de fonds de roulement des Etats, comme cela se fait pour les entreprises, pour couvrir les décalages infra annuels entre recettes et dépenses, pour éviter des retards de paiement des fournisseurs et les jonglages de trésorerie que doivent faire les différents Trésors, tout particulièrement dans les périodes les plus troublées sur les marchés?<br style="font-weight: normal;"> Un à deux mois maximum de facilités par rapport au budget annuel pourrait être un ordre de grandeur raisonnable. Ce refinancement pourrait se faire au taux que la BCE retient pour le refinancement des banques à 3 mois. De façon très grossière, et selon les pays, cela pourrait avoisiner, sans le dépasser, 1% à 1,5 % du PIB pour un mois et 2 à 3 % pour 2 mois.<br style="font-weight: normal;"><br style="font-weight: normal;"> ***<br style="font-weight: normal;">Voilà trois propositions qui pourraient peut –être être analysées, critiquées, ou approfondies si on y trouve quelque intérêt. <br style="font-weight: normal;">Quoi qu’il en soit, l’Europe ne s’en sortira pas par la seule discipline budgétaire et la gouvernance. Une nouvelle politique monétaire est à inventer pour parfaire l’action engagée en matière de finances publiques et de gouvernance économique. </strong><br />https://www.michelcastel.com/index.php?post/2012/04/02/Une-feuille-de-route-pour-la-BCE#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/117Zone euro : la croissance revient à l'ordre du joururn:md5:2ae2c05c19d24f0e7d9bebf5e54503bd2012-01-20T18:20:00+01:002012-01-20T18:40:29+01:00Michel CastelRéactions à des articles de presseAllemagneBCEFinancement des entreprisesplans de rigueurréescomptetransition écologiquetransition énergétique <p><span class="commentPseudo"><a hreflang="fr" href="http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120120trib000679369/zone-euro-la-croissance-revient-a-l-ordre-du-jour.html#xtor=EPR-2-[Morning+Briefing]-20120120">La Tribune du 20/12/2012</a><br /></span></p>
<blockquote><h4><strong class="articleChapo">Depuis le début de la crise de la dette,
c'est le thème politique de la rigueur qui a dominé. Mais avec le risque
de récession, la nécessité de prendre des mesures favorisant la
croissance est en train de s'imposer dans le débat. Problème, seule
l'Allemagne est à même d'engager une politique de relance.</strong></h4>
<h3><span class="commentPseudo">Commentaire </span>:</h3>
</blockquote>
<p>Pour éviter la récession et l?échec des plans de
redressement il faut faciliter le financement des<strong> investissements et
tout spécialement à ceux qui desserreraient la contrainte énergétique de
toute l'Europe</strong>, traiteraient des questions de pollution et
participeraient à l 'établissement d?infrastructures trans-européennes
dans les transports notamment.</p>
<p> Les montants portent annuellement sur de
2 à 3 % du PIB européen et ce pendant une décennie ou une décennie et
demie. Dans ce total, moins de 2 % selon différents rapports porteraient
sur des investissements liés à la transition énergétique et écologique.
Un plan européen en la matière devait en arrêter les grands principes
et les enveloppes. Chaque pays après le déclinerait selon ses besoins
propres et en fonction de ses spécificités.</p>
<p>
Les Etats ne peuvent plus soutenir financièrement ces investissements
conséquents par des incitations fiscales fortes. <strong>Il faut impérativement y
associer les circuits financiers et plus spécialement celui du
crédit</strong>.
Pour faciliter ce dernier, il faudrait assurer un accès au
refinancement systématique auprès de la BCE pour les crédits finançant
de tels projets. De plus, il faudrait que ce soit à un taux inférieur
au taux de refinancement ordinaire, par exemple à seulement 66 % de
celui qu?elle demande pour ses refinancements les plus longs. Il faut au
moins une telle incitation pour que les banques financent ces projets
car il faut contrebalancer l'effet très fortement négatif des exigences
nouvelles de liquidité et de renforcement de fonds propres demandés par
Bâle III et, plus encore, imposés par les marchés.</p>
<p> Quand les Etats sont
impliqués dans des projets de ce type, seuls ou en partenariat avec le
secteur privé, ils devraient pouvoir eux aussi accéder au refinancement
de la BCE dans les mêmes conditions que le secteur bancaire intervenant
dans ces opérations.
Les banques centrales nationales de la zone euro s?assureraient par
exemple par sondage, et a posteriori, qu'il s?agit bien de
financements conformes aux orientations européennes.
Et l'inflation, direz-vous, si la BCE facilite ces refinancements,
voire se porte acquéreur de certains de ces crédits quand la situation
conjoncturelle se dégrade ? <strong>Ce serait une création monétaire, par les
banques voire par la BCE, qui serait vertueuse, car « causée</strong> » et «
bien causée » comme disent les juristes ou les banquiers. Rien à voir
avec les refinancements à l'aveugle pratiqués par les banques centrales
depuis que les politiques de type monétaristes l'ont emporté au début
des années 80 et qui permettent le refinancement de toutes les
spéculations et dérives.</p>
<p> <strong>Même nos amis Allemands devraient y être
favorables. Ce serait en effet renouer très modestement avec <strong>la pratique
du réescompte </strong>abandonnée par l'Allemagne, contre son gré, lors de
l'instauration de l'euro.
</strong></p>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2012/01/20/x#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/114L'énergie européenne sous haute tensionurn:md5:324d8c4674227a9fac5fe6c3a8bbc5392011-12-01T12:06:00+01:002011-12-01T12:23:32+01:00Michel CastelRéactions à des articles de presseBCEréescompteRôle des banques centralestransition énergétiquezone euro <div class="content">
<p><br /><a hreflang="fr" href="http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/energies-environnement/energies-classiques/221140674/lenergie-europeenne-sous-haute">Le Cercle-Les Echos du 01/12/2011</a> article de Jean-Marie Chevalier et de Patrice Geoffron -</p>
<blockquote><p>Depuis le printemps 2011, deux crises saturent la une de l'actualité européenne : celles qu'affronte l'Union sur les plans monétaire et énergétique. Toutes deux éclairent crûment la coordination dans des domaines cruciaux pour l'avenir des Européens.</p>
</blockquote>
<p><strong>mon commentaire :</strong></p>
<p>Vous dites <em>"La transition énergétique peut aussi constituer un
puissant levier pour une Europe toujours à la recherche d'un modèle de
croissance et venir alléger en retour le fardeau de la dette publique".</em></p>
<p><br />
Oui, mais comment en assurer le financement ? Les Etats ne peuvent plus
beaucoup soutenir fiscalement ces besoins massifs. Il faut y associer
impérativement les circuits financiers et spécialement le crédit. Pour
faciliter ce dernier il faudrait assurer un refinancement systématique
auprès de la BCE, à un taux privilégié, (par exemple à seulement 66%
des taux de refinancement en vigueur par la BCE), pour les crédits
finançant les projets concourant à cet objectif. Il faut au moins cela
pour contrebalancer l’effet très fortement négatif des exigences
nouvelles de liquidité et de renforcement de fonds propres demandés par
Bâle III et, plus encore, imposés par les marchés.</p>
<p>Les banques centrales nationales de la zone euro, parties prenantes
au SEBC, ou un organisme ad hoc pour les pays où les banques centrales
ne se sont jamais investies dans l’évaluation du crédit et/ou des
entreprises (contrairement à la Banque de France notamment),
s’assureraient qu’il s’agit bien de financements conformes aux
orientations et aux grandes caractéristiques d’investissement définies
dans chaque pays, eux-mêmes étant la déclinaison d’un plan d’ensemble
arrêté au niveau européen.</p>
<p>C’est un dispositif qui permettrait d’enclencher l'indispensable
transition énergétique dès maintenant et ce malgré les plans de
redressement qui contraignent fortement tous les projets
d’investissements et condamnent par avance à l'échec une rigueur sans
croissance et qui génère de surcroit des risques sociaux et politiques
grandissants dans toute l'Europe.</p>
<p> ** </p>
<p>On peut trouver un article beaucoup plus complet intitulé <a hreflang="fr" href="http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncture/politique-economique/221140041/bon-usage-refinancement-bc">"Du bon usage du refinancement de la BCE"</a>, sur Le Cercle-les Echos </p>
<p>du16/11/2011, traitant notamment de cette question.</p>
</div>https://www.michelcastel.com/index.php?post/2011/12/01/xx#comment-formhttps://www.michelcastel.com/index.php?feed/atom/comments/109Du bon usage du refinancement de la BCEurn:md5:63742b8fb65c12e9eaf0db9e5df11a422011-11-16T08:57:00+01:002012-03-09T14:49:41+01:00Michel CastelArticlesAllemagneBCEDettes publiquesinflationréescomptetransition écologiqueZone euro <a hreflang="fr" href="http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncture/politique-economique/221140041/bon-usage-refinancement-bc">Le Cercle- Les Echos du 15/11/2011</a><br /><br />Résumé :<br /><br /><blockquote><p>Redonner aux Etats de la zone euro un banquier qui les
accompagne dans le quotidien de façon limitée mais sûre et permettre un
refinancement privilégié pour les Etats et les banques qui financent les
investissements de la transition écologique n’est que redéfinir un
fonctionnement rationnel d’une partie de la création monétaire au profit
de quelques-uns des grands enjeux des décennies à venir.</p>
</blockquote>
<div class="contenu">
<p>L’idée selon laquelle la BCE devrait assurer un refinancement
illimité des dettes publiques de la zone euro se répand. Elle peut finir
par s’imposer faute actuellement d'un autre moyen crédible d’éviter des
défaillances en chaîne de pays membres, mais elle n’est pas souhaitable
pour autant. On comprend sur ce point les très fortes réticences
allemandes et on ne croit pas que les marchés s’en satisferont après
coup. En effet, après avoir épuisé la signature des Etats pour les
sauver, ils n’hésiteront pas à faire payer le fait qu’il n’y a cette
fois plus aucun autre prêteur en dernier ressort dans la zone euro et
que celle-ci, mais aussi toute l’UE, est en sursis.</p>
<p>Tout aussi grave est le fait que la BCE essaiera nécessairement de
réduire drastiquement et rapidement cette situation de surexposition aux
risques souverains pour essayer de restaurer sa crédibilité et éviter
de se voir paralysée dans la conduite de la politique monétaire pour les
années à venir en raison de conflits d’objectifs. Enfin, et cela n’est
pas moins grave à terme, cela empêche de construire dès maintenant le
bon dispositif qui devrait durablement prévaloir pour le refinancement
de l’économie par le Système Européen de Banques Centrales (SEBC), par
delà ce qui se fait depuis des décennies en période calme (c’est à dire
hors mesures non conventionnelles mises en place depuis mi 2007).</p>
<p>Ce dispositif aurait un double objectif : comment établir des
relations saines et durables entre les Etats et la BCE d’une part,
comment assurer le financement de la croissance de façon saine en
favorisant de façon énergique la transition écologique indispensable à
la viabilité de nos sociétés à moyen terme et, en fait, à toute la
planète d’autre part ?</p>
<p><strong>Premier objectif : les relations Etats –BCE</strong></p>
<p><strong>Connaissez-vous une très grande entreprise qui vive sans banquier(s) ?
Non</strong> ! Et bien détrompez-vous, il y a les Etats de la zone euro ! Dans
tous ces pays, l’Etat, la première entreprise par ses missions, son
chiffre d’affaires, ses effectifs et son rôle d’entraînement de tout le
tissu économique et social n’a pas de banquier ! Pas une facilité de
caisse, pas un découvert, pas un crédit confirmé !!</p>
<p>Entre le recours sans borne à la planche à billets et l’interdiction
pure et simple de tout concours directs de la banque centrale (en
France depuis la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France et dans
toute la zone euro depuis la création de l’euro) , il y a assurément un
besoin urgent de déplacer le curseur.</p>
<p><strong>Ne faudrait –il pas réfléchir à un financement par le SEBC de ce qui
pourrait correspondre à des besoins de fonds de roulement des Etats,
</strong>comme cela se fait pour les entreprises, pour couvrir les décalages
infra annuels entre recettes et dépenses, pour éviter des retards de
paiement des fournisseurs et les jonglages de trésorerie que doivent
faire les différents Trésors, tout particulièrement dans les périodes
les plus troublées sur les marchés? Un à deux mois maximum de facilités
par rapport au budget annuel pourrait être un ordre de grandeur
raisonnable. Ce refinancement pourrait se faire au taux que la BCE
retient pour le refinancement des banques à 3 mois. De façon très
grossière, et selon les pays, cela pourrait avoisiner, sans le
dépasser, 1% à 1,5 % du PIB pour un mois et 2 à 3 % pour 2 mois.</p>
<p><strong>Second objectif : financer la transition écologique</strong></p>
<p>Différents travaux estiment qu’il faudrait investir annuellement 2 à 3
% du PIB pendant plus d’une décennie (cf. une étude 2011 du Programme
des Nations Unies pour l’environnement, une Communication de la
Commission européenne de 2011 également…) pour relever les défis
écologiques de la planète. A ce titre, les Etats doivent être partie
prenante comme amorceur et/ou catalyseur des investissements les plus
lourds financièrement ou les plus longs en temps de retour, aux côtés du
secteur privé.</p>
<p>Selon la Fondation pour la nature et l'homme, la France par exemple,
aurait besoin de 600 milliards d'euros d'investissement en dix ans pour
assurer sa transition écologique. Cette fondation a proposé de "mettre
la création monétaire au service de cette transition" en permettant aux
Etats européens d'emprunter auprès de la BCE à des taux faibles ou nuls –
cf un récent article dans le Cercle-Les Echos. Je reprends ici cette
proposition en cherchant à lui donner corps de façon certes limitée
mais, me semble t-il, acceptable.</p>
<p><strong>Cet objectif devrait déjà être le principal volet « soutien de la
croissance » indispensable à la réussite des plans de rigueur
</strong>actuellement mis en œuvre alors qu'il manque toujours. Cela vaut pour
tous les pays de la zone euro bien sûr mais tout autant pour les autres
pays de l’Union… Malheureusement ces derniers n’ont pas accès à la BCE
...sauf s’il y avait une avancée très ciblée en ce sens en tant que
pays associés- ce qui serait éminemment souhaitable pour éviter de
creuser le lit d’une Europe à deux vitesses.</p>
<p>Dans ce cas, les Etats agissant comme des banquiers qui financent des
investissements il serait tout à fait légitime et sans risque
d’inflation de leur permettre un refinancement direct auprès de la BCE
pour ces investissements dans la limite de 1 à 1,5% du PIB (soit la
moitié des besoins globaux) et ce aux taux qu’elle pratique pour le
refinancement du système bancaire.</p>
<p>Mais le succès d’un tel plan et l’importance des capitaux à mobiliser
supposent aussi l’implication du secteur privé amené de ce fait à
faire appel au crédit ou à des émissions de titres de dettes et donc
impliquant fortement le secteur bancaire. Des partenariats public-privé
seraient aussi à encourager dans ce processus.</p>
<p>Mais compte tenu de la situation actuelle des banques, des nouvelles
contraintes prudentielles sur les concours longs, de la faible
rentabilité des fonds propres alloués à de tels emplois, celles –ci
seront très en retrait pour ne pas dire fortement réticentes à
s’impliquer.</p>
<p>Leur donner un accès à un refinancement systématique auprès de la
BCE à un taux privilégié, (par exemple à seulement 66% des taux de
refinancement en vigueur par la BCE), pour ce type de concours pourrait
changer la donne. Ces deux avantages contrebalancerait l’effet très
fortement négatif des exigences nouvelles de liquidité et de
renforcement de fonds propres qui sont imposés par Bâle III.</p>
<p>Les banques centrales nationales parties prenantes au SEBC, ou un
organisme ad hoc pour les pays où les banques centrales ne se sont
jamais investies dans l’évaluation du crédit et/ou des entreprises
(contrairement à la Banque de France), s’assureraient qu’il s’agit bien
de financements conformes aux orientations et aux grandes
caractéristiques d’investissement définies dans chaque pays, eux-mêmes
étant la déclinaison d’un plan d’ensemble arrêté au niveau européen.</p>
<p>C’est un dispositif qui permettrait d’enclencher la transition
écologique dès maintenant malgré les plans de redressement qui
contraignent fortement les projets d’investissements et qui pourrait
fonctionner durablement.</p>
<p>Redonner aux Etats de la zone euro un banquier qui les accompagne
dans le quotidien de façon limitée mais sûre d’une part, et permettre,
d’autre part, un refinancement privilégié pour les Etats comme pour les
banques des investissements permettant d’assurer la transition
écologique n’est que redéfinir un fonctionnement rationnel d’une partie
de la création monétaire au profit de quelques-uns des très grands
enjeux des décennies à venir. Cela sans supprimer pour autant l’appel
classique aux marchés de capitaux et à, disons-le, leur surveillance
souvent bénéfique mais aussi parfois excessive, irrationnelle et très
dangereuse.</p>
<p><strong>Et le risque d’inflation dans tout cela ? </strong>Il n’y a aucune raison
qu’il y ait des effets de contagion d’une éventuelle euphorie dans les
secteurs du développement durable sur les autres secteurs et sur les
prix. Et de plus, ce sont des investissements sources de nouvelles
innovations, réducteurs de coûts et d’externalités généralement non
prises en compte mais qui finissent par se payer. En un mot, ce sont des
investissements vertueux que la création monétaire, limitée,
directement ou indirectement réalisée via la BCE peut et doit soutenir.
Rien à voir avec un refinancement à l’aveugle habituellement pratiqué
par les banques centrales et qui peut contribuer à certaines périodes à
la spéculation sur l’énergie, les matières premières ou agricoles , les
devises … Et enfin ,pour nos amis allemands, opposés aux interventions
de la banque centrale dans le financement direct des dettes publiques,
on pourrait leur rappeler que pour le volet financement de la transition
écologique, c’est en quelque sorte réactiver très modestement leur
pratique du réescompte abandonnée, contre leur gré, lors de
l’instauration de l’euro. Réescompte qui assurait près de 85 % du
refinancement des banques allemandes jusqu’à la fin des années 90 ; et
ce avec une totale maitrise de l’inflation !</p>
<div class="signature"><br /><br />Reprise d'un résumé complété sur le site du Figaro le 18/11/2011 en commentaire de l' article " <a hreflang="fr" href="http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/11/17/04016-20111117ARTFIG00718-les-europeens-se-divisent-a-nouveau-sur-la-bce.php">L<strong>es-Européeens se divisent à nouveau sur la Bce"</strong></a><br /><br /><br style="font-weight: bold;">Les
Etats de la zone euro ont besoin d'un banquier qui ne peut être que la
BCE pour les accompagner dans le quotidien de façon limitée mais sûre à
hauteur de 1 à 2 mois maximum du budget annuel. Il faut aussi permettre
un refinancement privilégié pour les Etats et pour les banques qui
financent les investissements de la transition écologique indispensable
pour soutenir la croissance et commencer à traiter les grands enjeux
environnementaux et énergétiques des décennies à venir.<br /><p>
Voir l'article que j'ai publié sur<br />
http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncture/politique-economique/221140041/bon-usage-refinancement-bc</p>
</div>
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