En réaction à cet article "la machine à bulles"

Les Echos 16 /12/2008

|http://www.lesechos.fr/info/analyses/4809338-la-machine-a-bulles.htm|fr]

Le déficit extérieur US remonte aux années 60. Les déséquilibres entre grandes zones économiques ne sont ni nouveaux ni près de se tarir. L'ampleur de la crise actuelle vient de la transformation de crédits en produits de marché négociés en temps réel- forcément en mark to market- avec dilution et prolifération de risques repackagés et supports d'opérations à effet de levier; faites pour compte propre ou compte de tiers par ceux qui avaient sorti ces risques de leur bilan -les banques- et tous les gestionnaires d'épargne ou de contrats collectifs. Les risques sont partout, mal identifiables et d'une ampleur telle que toutes les signatures deviennent suspectes. Cela rappelle les crises mexicaines. En août 82, la dette (100 Mds $) était bancaire: le FMI a eu du temps pour élaborer un plan de redressement avec contribution des banques. En 94/95, la dette, cette fois largement obligataire, a obligé la BRI à mobiliser 50 Mds en 24 h pour éviter un effondrement! Une illustration des effets de la marchéisation