[ 25/02/10 ]  Les Echos 

Alors que l'encadrement des bonus dans la finance se renforce un peu partout, des dispositifs permettant de contourner la réglementation commencent à apparaître aux Etats-Unis et outre-Manche. Objectif : permettre aux banquiers de toucher la plus grosse partie de leur rémunération sans attendre, et en cash.



  Ma réaction à cet article


On le voit bien maintenant les bonus -taxés ou non - sont devenus incontournables dans le système financier actuel qui joue de la sophistication financière et qui de ce fait rémunère d'autant plus ses opérateurs qu'ils génèrent les profits exigés par les actionnaires institutionnels (15 % et plus de rendement). Les parades inventées jusqu'à présent par les Autorités sont contournées.

Sans que ce soit la panacée, tirons en toutes les conséquences. Les bonus sont devenus de facto autant de frais fixes. A ce titre ils devraient rentrer pour l'essentiel (80/90%) dans l'assiette du 1/4 des frais généraux couverts par des fonds propres exigés par les autorités prudentielles. Mais ce ratio ne gêne que les très petites banques, entreprises d'investissement, sociétés de gestion. Pour les grandes ce ratio ne joue pas. Il faut alors les intégrer dans l'assiette des risques opérationnels au même titre que les risques juridiques, informatiques ou d'image dans le calcul des fonds propres de Bâle 2

Lien proposé : banques:la bataille des fonds propres