Les Echos 01/04/2010 -
Editorial par François Vidal

ma réaction :

Oui, si c'est pour dire qu'il n'y a pas de capitalisme sans crise financière et qu'on se prépare à la prochaine qui serait inéluctable.
Non, si c'est estimer que ce fonds serait inutile, voire pousse à l'aléa moral. Que dire alors en la matière quand les Etats sont aujourd'hui les seuls pouvant être actionnés pour éviter un risque systémique !
Si ce fonds est alimenté en fonction des risques (le compte propre serait alors fortement visé) et s'il sert aux autorités pour monter des opérations de portage ou de restructuration des banques à l'origine des problèmes, on ne peut que s'en féliciter ... comme on s'est félicité du renforcement des fonds de garantie pour les déposants.
Oui, mêmes renforcées, les règles prudentielles ne supprimeront pas les problèmes de valorisation mark to market, le biais favorable aux opérations de marché (qui demeureront avec Bâle 3) et le tournage des règles. Il faut donc renforcer les procédures portant sur les défaillances