La Tribune 23 avril 2010

La chancelière Angela Merkel n'a pas manqué, de son côté, de rappeler la position prudente de l'Allemagne. "Il n'est pas possible aujourd'hui de livrer des informations sur la nature ou le montant de l'aide. (...) Une décision sera possible seulement quand le programme (d'économies) sera présenté" a-t-elle expliqué à ses concitoyens dans une brève allocution. Pour la chancelière, l'aide à la Grèce ne sera accordée que si  des menaces pèsent sur "la stabilité de l'euro dans son ensemble" et à la condition qu' Athènes présente "un programme d'économies crédible".
 

  ma réaction

   
Comme le dit Terry 31 dans son commentaire " L 'Allemagne attend que la ligne rouge soit franchie".

Ce n'est pas seulement une erreur, c'est une faute pour reprendre une formule célèbre.

Détruire à un moment crucial encore un peu plus la crédibilité des engagements européens pris publiquement et solennellement plusieurs fois depuis deux mois est suicidaire pour le poids et la crédibilité de l'Europe vis-à- vis des marchés et du reste du monde mais aussi pour sa propre paix sociale et politique surtout à un moment où les peuples manifestent des sentiments d'exaspération.

Raviver au plus haut point les égoïsmes nationaux et les forces centrifuges ne peut qu'être profondément destructeur.