En réaction à l'article : "Euro - un scénario à la Lehman"
Les Echos - [05:02:2010]  par François Vidal

"les dirigeants de la zone euro ne peuvent pas s'abstraire de la pression de marché, tant les besoins de financement de leurs pays restent importants" écrit F.Vidal. 

Exact, mais l'urgence serait pourtant de réduire progressivement cette dépendance en limitant le poids de la dette négociable sur les marchés et surtout le rôle des investisseurs institutionnels, comme cela était encore le cas il y a 15-20 ans avant la marchéisation généralisée de la finance.

Offrir aux ménages l'achat direct d'obligations comme Rome et Londres tout récemment réduirait la volatilité. Offrons leur aussi des bons du Trésor sur formule. Mais surtout, comme les banques prêtent moins demandons leur de respecter un plancher de bons du trésor (en fonction de leurs dépôts) à des taux en ligne avec ceux de la BCE puisque les Etats ont dû prendre leur relais.
C'est d'autant plus urgent que la BCE ne peut pas acheter directement de dettes publiques contrairement aux banques centrales américaine et anglaise.