Euro - Un scénario à la Lehman
Par Michel Castel le vendredi, 5 février 2010, 00:00 - Réactions à des articles de presse - Lien permanent
En réaction à l'article : "Euro - un scénario à la Lehman"
Les Echos - [05:02:2010] par François Vidal
"les dirigeants de la zone euro ne peuvent pas s'abstraire de la pression de marché, tant les besoins de financement de leurs pays restent importants" écrit F.Vidal.
Exact, mais l'urgence serait pourtant de réduire progressivement cette dépendance en limitant le poids de la dette négociable sur les marchés et surtout le rôle des investisseurs institutionnels, comme cela était encore le cas il y a 15-20 ans avant la marchéisation généralisée de la finance.
Offrir aux ménages l'achat direct d'obligations comme Rome et Londres tout récemment réduirait la volatilité. Offrons leur aussi des bons du Trésor sur formule. Mais surtout, comme les banques prêtent moins demandons leur de respecter un plancher de bons du trésor (en fonction de leurs dépôts) à des taux en ligne avec ceux de la BCE puisque les Etats ont dû prendre leur relais.
Offrir aux ménages l'achat direct d'obligations comme Rome et Londres tout récemment réduirait la volatilité. Offrons leur aussi des bons du Trésor sur formule. Mais surtout, comme les banques prêtent moins demandons leur de respecter un plancher de bons du trésor (en fonction de leurs dépôts) à des taux en ligne avec ceux de la BCE puisque les Etats ont dû prendre leur relais.
C'est d'autant plus urgent que la BCE ne peut pas acheter directement de dettes publiques contrairement aux banques centrales américaine et anglaise.
Commentaires
LeCapitoule [05/02/2010 11:27] dit :
@MichelCastel
Je suis d'accord avec vous. On pouvait s'attendre à une réaction de la finances aux attaques politiques. Chacun montre son pouvoir.
Le Japon, certes trop endetté, ne sera pas trop gêné car sa dette est détenues par les citoyens japonais.
Donc "citoyenner" la dette autant que faire se peut.
miaou [08/02/2010 16:05] dit :
MichelCastel écrit : "Exact, mais l'urgence serait pourtant de réduire progressivement cette dépendance en limitant le poids de la dette négociable sur les marchés et surtout le rôle des investisseurs institutionnels, comme cela était encore le cas il y a 15-20 ans avant la marchéisation généralisée de la finance.Offrir aux ménages l'achat direct d'obligations comme Rome et Londres tout récemment,réduirait la volatilité. Offrons leur aussi des bons du Trésor sur formule."
Louable but, mais personnellement je ne prêterai pas un euro à l'Etat. Beaucoup prêtent à l'Etat via des souscriptions à des produits d'assurance vie. Pas moi. Je n'ai pas confiance. Je n'ai pas envie qu'on me fasse, un jour ou l'autre, le coup des assignats.
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)
Cheers for the info. Greatly appreciated.