Les Echos du 10/11/2010

Depuis le Conseil européen de la fin octobre, les taux de la zone euro creusent l'écart avec ceux de l'Allemagne. La France n'est pas épargnée. Les marchés réagissent au projet franco-allemand d'instaurer un « mécanisme de restructuration des dettes ». Un retour à la case départ, selon eux.

mon commentaire :

Avoir fait un fonds de stabilité à 700 milliards, avoir cadré des stress tests pour les grandes banques européennes en écartant tout besoin de provisions sur les dettes publiques parce que ce fond existe et déclarer sans autre forme de procès que ces dettes souveraines pourraient faire l'objet de décote à l'occasion de restructurations, c'est se tirer une balle dans le pied.


C'est le fruit de l'impréparation du fonctionnement macro-prudentiel de l'UE, des difficultés de se mettre d'accord et de n'y arriver qu'au bord de l'abîme et d'essayer de bâtir quelque chose dans la tourmente. 


Pourrait encore rattraper le coup en disant que les restructuration de dettes voulues par la France et l'Allemagne  ne vaudront que pour les financements nouveaux, additionnels ou non, à partir disons de 2014, quand ce qui a été fait et qui est en cours de réalisation sera achevé?   Au moins on ne prendrait pas les créanciers actuels à contrepied et devrait faire tomber les primes demandées.