Le Figaro du 23 juin 2011 - article d' Isabelle Chaperon

En amont du sommet européen qui démarre ce soir, les négociations avec les créanciers d'Athènes ont débuté à Paris, Berlin, Amsterdam et Milan.

mon commentaire :

Si une telle convocation avait  été faite il y a deux ans, avant même l’enclenchement du cercle vicieux découlant des premières déclarations négatives des agences de notation sur la qualité de la signature de la Grèce et du Portugal notamment,on aurait évité le déclenchement du cercle vicieux dont on ne sait comment sortir.

Si à cette époque alors que les Etats s'endettaient pour sauver la mise de très nombreuses grandes banques on aurait pu instituer un plancher d’effets publics européens à conserver par les banques présentes dans la zone euro comme cela existait dans les années 60 en France notamment (cf mon article dans Le Cercle Les Echos -"Proposition pour remédier au risque pays dans la zone euro", reprise d’un article dans Euredia (2009/1) on .

j’en reprends ici les grandes lignes. "le seul moyen d'éviter la mise sur le marché de dizaines de milliards de dettes publiques ou d'avoir à provisionner une dette puis une autre, annihilant l'action des Etats, c'est que ceux-ci rendent provisoirement obligatoire le maintien à leur niveau actuel des encours de tous les titres publics de la zone euro détenus par tous les établissements de la zone. Si tels ou tels de ces titres sont fragilisés, les 16 agrégés restent parmi les meilleurs du monde.


Les bons résultats actuels des banques et assureurs, le renforcement de leurs fonds propres (depuis 2010)leur permettent de supporter le risque très virtuel portant sur les 16 (16 qui en outre ont prouvé leur solidarité en mai 2010 avec la création du Fonds de soutien de 750 Mds €).
Sinon banques et assurances auront à provisionner le maximum de dettes publiques mais aussi de dettes privées européennes (par effet de contagion)." Nous y sommes.

Quel gâchis d’agir ainsi, toujours trop tard. C'est dès janvier 2009 qu'il fallait caler un dispositif d'ensemble ».