Les Echos - le 19/09/2011

Les créanciers du pays doivent s'entretenir en début d'après-midi avec le ministre grec des Finances, Evangelos Venizelos. Le FMI prévient qu'un retard sur les privatisations peut mener à un défaut.

ma réaction au commentaire de : rapala 

 Vous dites :

"La Grèce ne fait quasiment rien, les Grecs attendent d'être sauvés pour pouvoir recommencer, c'est un véritable acharnement thérapeutique qui a priori ne sera pas suffisant.
En matière de perception de l'impôt, c'est un pays de tricheurs, peu ou pas d'impôts sur le revenu, idem pour les impôts fonciers qui ne sont dûs que lorsque la maison est terminée, la combine c'est de ne pas terminer les travaux pour échapper à l'impôt, pas de cadastre.
Si tout cela ne change pas, on peut injecter tout l'argent que l'on veut dans l'économie grecque?
A un moment ou un autre il va falloir mettre les compteurs à zéro, effacer cette dette que les grecs ne rembourseront jamais, et aider la Grèce a relancer son économie et son système de perception de l'impôt, c'est peut-être à ce prix que la Grèce serait suceptible d'être sauvé.
Se faire " empapaouter " par les Grecs voilà ce qui attend l'UE, c'est pour bientôt".

MichelCastel  vous répond :


Tous ces faits étaient connus avant même l’adhésion de ce pays à la zone euro.
Pourquoi les autres pays membre de cette zone, pourquoi les autorités européenne, la banque centrale ont fermé les yeux sur ces dysfonctionnements ?
Faire adhérer la Grèce à l’euro était une chose, ne pas lui donner une feuille de route de 5 à 10 ans, selon les problèmes pour les résoudre, en était une autre. Si cela avait été fait on aurait un pays qui serait avec les mêmes problèmes que les autres pays européens avec cette crise, ans plus . C'est à dire qu'il ne serait l’abcès de fixation avec risque de contagion qu’il est, sans parler des discours méprisants voire haineux qu’il commence à susciter.
Il y a eu une faute collective. Il nous faut la payer. Faisons-le au plus vite, de la moins mauvaise des façons pour eux … mais aussi tout autant pour nous.

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