interview de Jacques de Larosière ,par Nicolas Barré et François Vidal, les Echos  le 3 octobre 2011

" l'effondrement de la valeur boursière des banques européennes défie la raison "



mon commentaire :

Autrefois pour commencer à être en difficulté il fallait avoir perdu près de la moitié de ses fonds propres et voir se profiler un exercice fortement déficitaire.
Aujourd’hui,  quand on est une entreprise cotée  il suffit  qu’une agence de notation abaisse votre signature d’un ou deux crans même si elle reste bonne et les turbulences  boursières commencent. Idem quand les dirigeants doivent émettre une alerte sur le niveau des profits attendus.
Que les banques européennes aient à passer des provisions du même ordre que un an à 18 mois de résultats et c’est la panique, alors qu’elles conserveraient plus de 85 % de leurs fonds propres… d’ailleurs accrus depuis le début de la crise.
Tout cela résulte de la formidable montée du tout marché, en temps réel, en valorisation de marché; marchés qui font espérer à des dizaines de milliers d’intervenants qu'ils gagneront de l’argent sur la volatilité des cours. Trop de marché finit par tuer le bon fonctionnement des marchés,