L' Echo- 19 octobre 2011

   

Les grandes banques américaines ont profité de la publication de leurs résultats pour annoncer leur exposition à l'Europe, et plus particulièrement la Grèce, qu'elles assurent gérable.

mon commentaire :

Les banques américaines ont des créances sur les Etats de l'Union Européenne mais disent s'être très largement couvertes. On ne peut pas imaginer que leurs contreparties soient des banques européennes... Celles-ci ont dû également se couvrir ou alors elles ne vivent pas sur la même planète.

Alors qui sont les contreparties? Ou est passé le mistigri ? Qui joue des prises de position spéculatives pour amplifier les possibilités de gains et qui a vraiment pris ces risques pour de bon en espérant que les contribuables paieront ? Pourvu que derrière eux ce ne soit pas en partie des produits d'épargne détenus par des ménages et gérés par des institutionnels qui les portent. Sinon ces gestionnaires leur révéleront le résultat dans quelques mois au vu des chiffres de fin d'année. S'ils y gagnent en rémunération c'est eux comme contribuables qui auront payé ce surplus ! S'ils perdent parce que les couvertures vendues seront actionnées, ils paieront deux fois, et comme épargnants et comme citoyens car leurs économies seront durement touchées.