Editorial de Nicolas Barré - Les Echos du 20/11/2012

 

Après la décision des USA de reporter l'application de Bâle III, ce qui se joue c'est l'avenir du financement de l'économie européenne.

mon commentaire :

Rappel de la synthèse d'un article paru dans le "Rapport moral sur l'argent dans le monde" 2010 et intitulé "Intermédiation bancaire et marchés : à la recherche de nouveaux repères"

   
Juste après la crise de 2008, beaucoup des prosélytes du marché des années 80 ont déclaré qu'on était allé trop vite et trop loin dans le basculement du crédit vers les marchés . Dans le même temps, sous l’impulsion du G.20, un nouveau cadre institutionnel (aux USA et dans l'UE) et prudentiel (Bâle III) se bâtissait pour renforcer la robustesse des banques . L’auteur constate néanmoins, à regret, que leur contenu n’empêchera pas le processus de désintermédiation de s’accélérer en Europe pour tendre vers le « modèle » américain.


L’intermédiation bancaire, n’ajoute pas la volatilité et l’instantanéité des marchés aux risques intrinsèques à tout financement et réduit les risques systémiques. Aussi il y propose quelques grands principes pour trouver un bon équilibre entre intermédiation et marché.