Chronique dans les Echos du 19/12/2012 d'Edouard Tétreau

La mise en gage des brevets d'Alcatel pour obtenir une ligne de crédit éclaire les défaillances du système bancaire français. Seule la puissance publique, avec ses moyens dérisoires, vient au secours des intérêts stratégiques.

mon commentaire :

Edouard Tétreau a écrit :

" (...) Tout ceci n'a pas beaucoup ému les institutions financières privées françaises. On a beau chercher : pas une banque, pas le moindre fonds de compagnie d'assurances n'a été en mesure d'accompagner cette entreprise et de sécuriser ses actifs, stratégiques à plusieurs titres, à un prix reflétant leur valeur. "

Ce constat , s'il est vrai, est accablant. Comment cela est-il possible avec plusieurs grandes banques françaises qui sont classées parmi les trente banques systémiques de par le monde ?

Il serait temps en effet que notre pays, mais aussi l'Union Européenne comme le dit l'auteur, trouvent les incitations et d'éventuelles contraintes pour que les banques et les assureurs ne laissent pas les pouvoirs publics se retrouver presque systématiquement devoir jouer les pompiers pour soutenir un tissu industriel viable et parfois stratégique pour l'emploi et la compétitivité de nos pays.