La Tribune du 20/12/2012

En 2012, les collectivités locales françaises ont levé 2,5 milliards d'euros sur le marché obligataire. Un montant trois fois supérieur à celui de 2011, et qui constitue un record historique.

mon commentaire :

On verra ce qu'il en coûtera aux collectivités territoriales et autres organismes publics quand les marchés se mettront à douter de leur signature. Les crédits bancaires classiques (càd non toxiques) n'immunisent pas de toute difficulté mais avec eux on peut au moins renégocier calmement avec les prêteurs, les banques,  qui vous connaissent et sont engagés avec vous, alors que les marchés roulent les financements de porteurs en porteurs  qui n'ont rien à faire de votre situation. Et en cas d'alerte, c'est en temps réel qu'ils veulent s'alléger de leurs créances dont la valeur diminue d'autant plus et d'autant plus vite que le processus s'est enclenché sur les marchés.

On introduit une volatilité et un court-termisme qui coûteront  très cher, et forcément au plus mauvais moment, à ces emprunteurs et à leurs contribuables.
On n'a pas compris encore ce qui s'est passé pour les Etats en se mettant ainsi dans la main des marchés !!