Le Cercle Les Echos- le 04/11/2013 - article de Nouriel Roubini

 Alors que la croissance du PIB est encore inférieure à son taux tendanciel et que le chômage reste élevé dans la plupart des pays avancés, leurs banques centrales continuent à recourir à une politique monétaire de moins en moins orthodoxe.

mon commentaire :

Quand les économistes essayeront-ils de ne plus se contenter de papiers faciles leur permettant de hurler avec les loups en disant que les autorités ne peuvent aller que de Charybde en Scylla ?
Au lieu de tenir de tels propos qui ne font pas avancer les choses pourquoi ne se "mouillent-ils pas" un peu en essayant d'esquisser une stratégie cohérente permettant de sortir de ces corners ?

Dans ce sens, et bien modestement, je renouvelle avec quelques autres économistes l'idée de compléter impérativement la politique des taux d’intérêt par une politique active de réserves obligatoires sur les crédits et les opérations de marché qui s’emballent. Les hausses de taux impactent très vite tous les financements sans distinction alors que les réserves obligatoires permettre de cibler précisément les opérations (crédits et activités de marché via l'analyse des positions, des appels de marge... ) qui risquent de faire problème à terme sans pénaliser le reste des financements. Un analyse beaucoup plus détaillée peut être trouvée dans  Le Cercle  Les Echos - le 06/12/2010  - Michel Castel- " Quand Bâle III se substitue aux banques centrales".