Les Echos du 5/03/2014

mon commentaire :

Je partage totalement l'avis de Frédéric Lefebvre qui s'inquiète légitimement des conséquences de l'introduction en bourse de la COFACE.

Comme il le dit à la question "vous contredisez donc le projet de François Pérol, qui partage votre bord politique", c'est une question qui n'est ni de droite ni de gauche.

Qu'à tout le moins un noyau dur d'actionnaires économiques et financiers détienne au moins la minorité de blocage ... en espérant que ce soit plus de succès que pour Euronext pour lequel on ne voit rien se construire en la matière.

Désintermédier de plus en plus les financements des entreprises de taille intermédiaire (après celui des grandes), ne pas maîtriser l'opérateur boursier pour les appels aux marchés organisés et perdre de surcroît la "proximité actionnariale" de l'un des deux grands acteurs de l'assurance crédit (publique et privée), est un choix (ou un non choix !) très grave. Il n' y aura plus d'amortisseur des chocs sur les marchés en matière de financements.

Nota : un commentaire sur le Cercle les Echos, sans doute bien informé, indique :

"pour information, les contrats sensibles (militaires..) sont traités par la partie publique de la Coface qui n'est pas proposée à la vente".anonyme-183012 le 05/03/2014 à 13:47