Merkel, Sarkozy, Berlusconi...version non-censurée de la crise
Par Michel Castel le samedi, 15 novembre 2014, 18:03 - Réactions à des articles de presse - Lien permanent
Timothy Geithner, ex-secrétaire au Trésor américain, était l’un des protagonistes clefs à l’époque de crise de la zone euro. Son témoignage n’épargne personne.
mon commentaire :
"Sarkozy et Merkel jouent avec le feu" est-il écrit.
"En octobre 2010, la déclaration de Deauville d’Angela Merkel et Nicolas Sarkozy marque le basculement de la crise de la zone euro... Ils émettent alors l’idée que dorénavant le fardeau sera partagé avec les créanciers, c’est-à-dire les détenteurs de titres obligataires".
Voilà mon commentaire de l'époque de l'article "Dette : le scénario qui inquiète les marchés" (Les Echos du 10/11/ 2010)
" Avoir fait un fonds de stabilité à 700 milliards, avoir cadré des stress tests pour les grandes banques européennes en écartant tout besoin de provisions sur les dettes publiques parce que ce fond existe et déclarer sans autre forme de procès que ces dettes souveraines pourraient faire l'objet de décote à l'occasion de restructurations, c'est se tirer une balle dans le pied.
C'est le fruit de l'impréparation du fonctionnement macro-prudentiel de l'UE, des difficultés de se mettre d'accord et de n'y arriver qu'au bord de l'abîme et d'essayer de bâtir quelque chose dans la tourmente.
On pourrait encore rattraper le coup en disant que les restructuration de dettes voulues par la France et l'Allemagne ne vaudront que pour les financements nouveaux, additionnels ou non, à partir disons de 2014, quand ce qui a été fait et qui est en cours de réalisation sera achevé? Au moins on ne prendrait pas les créanciers actuels à contrepied et devrait faire tomber les primes demandées".