Editorial de Guillaume Maujean - Les Echos du 20 avril 2016 _ 

et  l'article des Echos du même jour " L'Argentine signe un retour triomphal sur les marchés après 15 ans d'isolement" 

"On peut tirer une leçon de la crise argentine : il y a une vie après le défaut de paiement"

mon commentaire :

"Il y a une vie après le défaut de paiement " écrit l'éditorialiste. Oui mais c'est après quinze ans; une demi génération ! Certes l'Argentine est loin d'être un modèle de vertu mais quelle économie peut vraiment se développer si elle est coupée des marchés financiers pendant quelques années alors que les marchés financiers tant en interne qu'en externe déterminent maintenant le financement de l'essentiel des appareils productifs et des Etats.
Et puis ce succès ne peut pas être acté sans mentionner que cette grosse demande vient largement du fait que le rendement offert est de 7,5 % à 10 ans alors que celui des émissions des pays dits sûrs est très très faible. Qu'en aurait -il été si les investisseurs qui ne savent plus où placer leurs capitaux- amenés à presque subventionner les meilleures signatures- avaient des conditions normales de rémunération ?