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Mot-clé - Banque de détail

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samedi, 30 janvier 2010

2019 : quel paysage bancaire européen ?

Article cosigné avec Olivier Pastré,

publié par la Revue d'Economie Financière  dans un numéro intitulé " l'Euro en 2019 "-

janvier 2010 - Numéro 96

accéder à l'article complet (pour les abonnés du site AEF)

Résumé:

Après dix années d'existence de l'euro, le marché bancaire européen reste largement l'addition de 27 marchés nationaux malgré la levée des obstacles juridiques et réglementaires. En dehors des normes prudentielles et des normes comptables, la coordination de la supervision bancaire est encore limitée, d'où les préconisations du rapport de Larosière demandé par la Commission en octobre 2008.

Pour l'horizon 2019 un scénario "noir" et un scénario" rose" ont été esquissés pour essayer de balayer le champ des possibles, tant pour l'évolution des acteurs bancaires que de la régulation et des régulateurs.

Outre les mots clés affichés dans les "tags" il y est fait mention d' hypothèses concernant ntamment :

les prédateurs et les cibles, la directive sur les prises de contrôle transfrontières, la gouvernance économique européenne, un fonds de garantie européen.   

mercredi, 23 septembre 2009

Banques : la bataille des fonds propres

En réaction à l'article : Banques : la bataille des fonds propres [ 23/09/2009 ] - Les Echos


Attention de ne pas applaudir à l'augmentation des fonds propres sans autre condition... ce que l'auteur ne fait pas en évoquant la fuite des hors-bilan. Néanmoins il faut aller plus loin dans ces mises en garde.

Tant que les actionnaires demanderont plus de 15% de rendement, les banques privilégieront les activités les moins consommatrices de fonds propres et susceptibles de générer à très court terme le maximum de bénéfices. Donc tant qu'on ne touchera pas et très lourdement- sans attendre 2011 et un Bâle 2 révisé - aux exigences en fonds propres des activités réalisées pour compte propre, les banques de tous pays continueront de jouer sur les obligations, les dérivés, les matières premières, l'énergie, les devises - carry back-...

Et ce d'autant plus que la banque de détail, déjà peu rentable par rapport à ces opérations en temps ordinaire, est partout plombée par les dépôts de bilans, la relative désolvabilisation des couches moyennes et la montée du chômage.