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Mot-clé - Banques centrales

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mercredi, 4 mars 2015

Subprimes, saison 2

Les Echos du 04/03/2015- Chronique  Edouard Tetreau / Associé-gérant de Mediafin |


Commentaire :

1- "L'argent déborde de partout: depuis le robinet de la Réserve Fédérale  et ses

 3 700 Mds de dollars de "quantitative easing" (..).

2- "Chacun d'expliquer que le risque financier avait disparu puisqu'on avait trouvé la martingale pour le diffuser partout de façon indolore" .

L'analyse d'E. Tétreau  ne peut que conduire à son diagnostic très inquiétant même si l'horizon peut être plus long d'un ou deux ans.

Financer aussi puissamment  et surtout  à l'aveugle les économies comme le font la Fed, la Banque du Japon, du Royaume-Uni et comme commence à le faire la BCE ne peut qu'accroître les effets de levier et la spéculation sur toutes sortes d'actifs mobiliers et immobiliers. L'emballement aura une fin et on n'aura plus cette fois les moyens de la juguler comme il l'écrit très justement.

D'urgence il faut que les banques centrales ciblent mieux les refinancements et rachats qu'elles font et/ou,plus ponctuellement, édictent quand nécessaire des règles empêchant les dérives constatées (taux d'effort trop élevé, prêt plus longs que la durée de vie des biens...). Il faut aussi que toutes les autorités arrêtent d'urgence de pousser à des financements de marché qui diffusent les risques auprès d'acteurs financiers n'ayant pratiquement pas de dispositifs prudentiels à respecter et  qui renvoient le risque (accru par la volatilité et le temps réel) sur les entreprises et les ménages qui ne sont pas armés pour les gérer.


jeudi, 7 novembre 2013

Bulles et effervescence du système financier

Le Cercle Les Echos- le 04/11/2013 - article de Nouriel Roubini

 Alors que la croissance du PIB est encore inférieure à son taux tendanciel et que le chômage reste élevé dans la plupart des pays avancés, leurs banques centrales continuent à recourir à une politique monétaire de moins en moins orthodoxe.

mon commentaire :

Quand les économistes essayeront-ils de ne plus se contenter de papiers faciles leur permettant de hurler avec les loups en disant que les autorités ne peuvent aller que de Charybde en Scylla ?
Au lieu de tenir de tels propos qui ne font pas avancer les choses pourquoi ne se "mouillent-ils pas" un peu en essayant d'esquisser une stratégie cohérente permettant de sortir de ces corners ?

Dans ce sens, et bien modestement, je renouvelle avec quelques autres économistes l'idée de compléter impérativement la politique des taux d’intérêt par une politique active de réserves obligatoires sur les crédits et les opérations de marché qui s’emballent. Les hausses de taux impactent très vite tous les financements sans distinction alors que les réserves obligatoires permettre de cibler précisément les opérations (crédits et activités de marché via l'analyse des positions, des appels de marge... ) qui risquent de faire problème à terme sans pénaliser le reste des financements. Un analyse beaucoup plus détaillée peut être trouvée dans  Le Cercle  Les Echos - le 06/12/2010  - Michel Castel- " Quand Bâle III se substitue aux banques centrales".