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mercredi, 5 mars 2014

FREDERIC LEFEBVRE : « Que l'Etat exerce son droit de veto à l'introduction en Bourse de la Coface »

Les Echos du 5/03/2014

mon commentaire :

Je partage totalement l'avis de Frédéric Lefebvre qui s'inquiète légitimement des conséquences de l'introduction en bourse de la COFACE.

Comme il le dit à la question "vous contredisez donc le projet de François Pérol, qui partage votre bord politique", c'est une question qui n'est ni de droite ni de gauche.

Qu'à tout le moins un noyau dur d'actionnaires économiques et financiers détienne au moins la minorité de blocage ... en espérant que ce soit plus de succès que pour Euronext pour lequel on ne voit rien se construire en la matière.

Désintermédier de plus en plus les financements des entreprises de taille intermédiaire (après celui des grandes), ne pas maîtriser l'opérateur boursier pour les appels aux marchés organisés et perdre de surcroît la "proximité actionnariale" de l'un des deux grands acteurs de l'assurance crédit (publique et privée), est un choix (ou un non choix !) très grave. Il n' y aura plus d'amortisseur des chocs sur les marchés en matière de financements.

Nota : un commentaire sur le Cercle les Echos, sans doute bien informé, indique :

"pour information, les contrats sensibles (militaires..) sont traités par la partie publique de la Coface qui n'est pas proposée à la vente".anonyme-183012 le 05/03/2014 à 13:47

vendredi, 11 février 2011

Le nouveau plan du gouvernement pour pour pousser les entreprises à l'exportation

Les Echos du 11 /02:2011

Alors que le déficit commercial de la France s'est creusé en 2010 pour atteindre 51,4 milliards d'euros, le Premier ministre, François Fillon, a estimé hier que le défi le plus important à relever est d'amener plus d'entreprises à l'export. Elles étaient 91.000 en 2010 contre 107.000 il y a dix ans.


mon commentaire :


Ce nouveau plan prévoit diverses mesures, mais, sauf erreur, une essentielle manque toujours.

En effet la notoriété de beaucoup de PME françaises est très faible et l’image globale du « sérieux français » l’est également par rapport à celui de l’Allemagne ou de la Suisse notamment dans la machine outil et bien d’autres domaines industriels. Comment gagner la confiance d’acheteurs potentiels étrangers dans ce cas ?

Les assurances export ne suffisent pas, l’accès au crédit non plus. Les PME auraient besoin d’être accompagnées en amont assez systématiquement par un rehaussement de leur signature par leur(s) banque(s). Ce ne serait plus la signature d’une PME quelconque qui concourrait mais celle d’une entreprise soutenue par une (des) banque(s) française(s) reconnue(s) internationalement. La commission pour cet engagement par signature pourrait être en partie couverte par les Pouvoirs publics. Nul doute que cette interposition renforcerait leur crédibilité.


http://commentaires.lesechos.fr/commentaires.php?id=0201141489862#co98816

vendredi, 20 août 2010

PME, l'heure est venue d'exporter

Les Echos - Point de vue de Bertrand Macabéo , Directeur Général de Kompass International

20/08/2010

Pour survivre et se développer, les PME françaises ne peuvent plus se contenter du seul marché intérieur, sur lequel elles sont désormais attaquées. Elles vont devoir actionner tous les leviers de croissance possibles. L'export en est un. (...) Les missions économiques mises en place par l'Etat, les aides des chambres de commerce à l'international ou encore les crédits assurance-export font partie des aides mises à la disposition des PME pour optimiser leur démarche à l'export(...) Mais, par-delà les outils d'aide à l'export, le vrai moteur reste l'innovation ! ...

mon commentaire :

Les assurances crédit jouent assurément un rôle capital pour les exportations. Mais elles n’épuisent pas les soutiens financiers dont les PME auraient besoin. Le marché des PME n’est plus national, il est au moins européen.
Or la notoriété de beaucoup de PME françaises est très faible à cette échelle et l’image globale du sérieux français l’est également par rapport à celui par exemple de l’Allemagne ou de la Suisse dans la machine outil et bien d’autres domaines industriels. Comment gagner la confiance d’acheteurs potentiels étrangers dans ce cas ?
Les assurances export auraient besoin d’être accompagnées en amont assez systématiquement par un rehaussement de leur signature par leur(s) banque(s). Ce ne serait plus la signature d’une PME qui concourrait mais celle d’une entreprise soutenue par une (des) banque(s) française(s) reconnue(s) internationalement. La commission pour cet engagement par signature pourrait être en partie couverte par les Pouvoirs publics. L’effet de levier pourrait être très significatif.