MichelCastel.com

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Mot-clé - bitcoin

Fil des billets - Fil des commentaires

vendredi, 20 novembre 2015

Financement du terrorisme : les dérives des monnaies virtuelles

Le Cercle- Les Echos du 20/11/2015

Résumé :
Les autorités autorisent trop facilement les monnaies privés. Elles oublient que ces moyens de paiement servent souvent à financer le terrorisme.

                                                                      **

Le monde moderne est vraiment inconscient. il permet, voire encourage, la création de toutes sortes de circuits totalement privés en matière de paiement et de financement et découvre quelques temps après que le grand banditisme et le terrorisme sous toutes leurs formes s'y engouffrent.
C'est affligeant et pourrait devenir criminel.

Certes les ministres de la Justice et de l'Intérieur des pays de l'Union européenne doivent aujourd'hui proposer à la Commission une série de mesures destinées à renforcer la lutte contre le financement du terrorisme par le biais des transactions en ligne !

Une politique affligeante.
Que d'inconséquences : on a laissé consciemment  se propager librement  un risque majeur et après on va essayer d'en contenir les effets les plus dévastateurs !! C'est affligeant.

Quand on pense qu'on veut élargir considérablement le champ des circuits de face à face, à l'instar du bitcoin, pour éviter de passer par des acteurs régulés et surveillés et que des pays envisagent de supprimer à terme (peu éloigné) et cadastres et notaires parce que la chaîne des ordinateurs serait un garant tout aussi efficace qu'eux mais beaucoup moins chers, c'est totalement irresponsable.

Cessons ces dérives.

En ces matières, la course à la technologie pour la technologie, la concurrence folle entre pays et acteurs économiques pour gagner quelques centimes sur des transactions et le pari sur la transparence de ces opérations qui serait la panacée universelle, sont autant de leurres.

Arrêtons ces dérives avant qu'il ne soit trop tard, essentiellement pour la sécurité publique, mais aussi à terme proche pour le bon fonctionnement des systèmes des paiements et la sécurité des actes juridiques dont ceux touchant le droit de propriété.