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Mot-clé - compétitivité

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mercredi, 5 mars 2014

FREDERIC LEFEBVRE : « Que l'Etat exerce son droit de veto à l'introduction en Bourse de la Coface »

Les Echos du 5/03/2014

mon commentaire :

Je partage totalement l'avis de Frédéric Lefebvre qui s'inquiète légitimement des conséquences de l'introduction en bourse de la COFACE.

Comme il le dit à la question "vous contredisez donc le projet de François Pérol, qui partage votre bord politique", c'est une question qui n'est ni de droite ni de gauche.

Qu'à tout le moins un noyau dur d'actionnaires économiques et financiers détienne au moins la minorité de blocage ... en espérant que ce soit plus de succès que pour Euronext pour lequel on ne voit rien se construire en la matière.

Désintermédier de plus en plus les financements des entreprises de taille intermédiaire (après celui des grandes), ne pas maîtriser l'opérateur boursier pour les appels aux marchés organisés et perdre de surcroît la "proximité actionnariale" de l'un des deux grands acteurs de l'assurance crédit (publique et privée), est un choix (ou un non choix !) très grave. Il n' y aura plus d'amortisseur des chocs sur les marchés en matière de financements.

Nota : un commentaire sur le Cercle les Echos, sans doute bien informé, indique :

"pour information, les contrats sensibles (militaires..) sont traités par la partie publique de la Coface qui n'est pas proposée à la vente".anonyme-183012 le 05/03/2014 à 13:47

mercredi, 19 décembre 2012

Les brevets Alcatel et les impasses de la finance française

Chronique dans les Echos du 19/12/2012 d'Edouard Tétreau

La mise en gage des brevets d'Alcatel pour obtenir une ligne de crédit éclaire les défaillances du système bancaire français. Seule la puissance publique, avec ses moyens dérisoires, vient au secours des intérêts stratégiques.

mon commentaire :

Edouard Tétreau a écrit :

" (...) Tout ceci n'a pas beaucoup ému les institutions financières privées françaises. On a beau chercher : pas une banque, pas le moindre fonds de compagnie d'assurances n'a été en mesure d'accompagner cette entreprise et de sécuriser ses actifs, stratégiques à plusieurs titres, à un prix reflétant leur valeur. "

Ce constat , s'il est vrai, est accablant. Comment cela est-il possible avec plusieurs grandes banques françaises qui sont classées parmi les trente banques systémiques de par le monde ?

Il serait temps en effet que notre pays, mais aussi l'Union Européenne comme le dit l'auteur, trouvent les incitations et d'éventuelles contraintes pour que les banques et les assureurs ne laissent pas les pouvoirs publics se retrouver presque systématiquement devoir jouer les pompiers pour soutenir un tissu industriel viable et parfois stratégique pour l'emploi et la compétitivité de nos pays.

mercredi, 16 mai 2012

Mieux protéger le consommateur

Le Cercle - Les Echos - le 16/05/2012 par Augustin Landier et David Thesmar

En agglomérant les micro-préjudices, l'action de groupe donne aux consommateurs la possibilité d'obtenir réparation sans avoir à s'occuper eux-mêmes des démarches.

mon commentaire :

Je partage complètement l'avis des auteurs.
Parmi les facteurs déterminants de l'efficacité dans une économie de marché on oublie trop souvent cette dimension de la protection du consommateur.
Or il n'y a pas, globalement parlant, d'offre véritablement de qualité s'il n' a pas en face une demande de qualité. Or celle-ci ne peut pas rester atomisée et donc sans défense réelle telle que des actions de groupe (encadrées comme le propose les auteurs).

La France souffre autant d'une insuffisance de qualité dans les produits et prestations offertes que d'une compétitivité prix qui s'est dégradée ces dernières années par rapport à ses principaux concurrents européens. Plus de qualité sur le marché domestique est autant d'atouts pour passer les frontières.