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vendredi, 11 octobre 2013

Les obligations indexées sur l’inflation : une bombe cachée ?

Le Cercle - Les Echos - le 11/10/ 2013 - article de Didier Marteau 

Représentant près de 25 % de la dette obligataire d’État en Grande-Bretagne, et près de 15 % en Europe, les obligations indexées sur l’inflation occupent désormais une place non marginale dans la structure de financement des États. Le moment est donc venu de s’interroger, avant qu’il ne soit trop tard, sur les conséquences macroéconomiques du développement de ce marché.

mon commentaire :

L’auteur a raison de signaler ce risque presque jamais évoqué. On sait pourtant qu’il faut un peu d’inflation pour réduire un peu et en douceur le poids de l’endettement total - public et privé- qui a doublé ou triplé en 15 ans selon les pays dans tout l’OCDE. Même le FMI et les banques centrales l’admettent – le premier qui voit son chef économiste préconiser jusqu'à 4% - et les secondes avoir 2% comme objectif au maximum. L’indexation des obligations est le contraire de ce qu’il faut encourager. D’ailleurs il est surprenant de le faire ou de laisser faire pour l’épargne alors que depuis le début des années 80 partout on a tout fait pour désindexer les salaires - et la Belgique qui résiste encore se fait tancer par l’Europe.
Quand on a tout indexé on « est mal ». Qu’on se rappelle le Brésil qui avait tout indexé dans les années 60 - y compris ses obligations à partir de 1964- au moment de l’hyper-inflation au tournant des années 70. Qu'on se rappelle, heureusement dans une situation bien moins dramatique, la France et les mesures prises à partir de 1958 par le Gl de Gaulle, sur les conseils de Jacques Rueff, pour supprimer presque toutes les indexations.