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lundi, 19 novembre 2018

Libérez l'investissement vert - réponses aux objections les plus fréquentes

Suite à l’appel à libérer l’investissement vert lancé début septembre avec l’appui d’Alternatives Economiques, j’ai reçu de très nombreuses contributions, questions et objections. Signé par plus de 150 personnalités politiques, de la société civile ou du monde économique, cet appel demande au gouvernement de lancer un grand programme d’investissement public en faveur de la transition écologique et bas carbone, dont le montant serait isolé du calcul du déficit budgétaire. Plus précisément, il s’agirait d’exclure du déficit, pour ces investissements, leur montant net et d’y inclure les charges d’intérêt et la dépréciation du capital (équivalente à l’amortissement pour une entreprise). J’ai référencé dans cet article les principales objections et voici les réponses que je leur apporte. 

 

Mon commentaire du 28 octobre 2018 :

Votre proposition d’émettre des obligations publiques pour la transition énergétique à hauteur de 1% du PIB vise à s’élargir à l’ensemble des pays de l’Union Européenne ou du moins à ceux qui voudront bien s’y engager  » rien n’ empêche la France avec les autres Etats membres convaincus, d’engager dès à présent des négociations pour libérer l’investissement vert au niveau de l’Union européenne  » écrivez-vous.

Cette préconisation est plus particulièrement valable pour les 19 pays de la zone euro. Elle devrait devenir un objectif comme celui portant sur le déficit budgétaire structurel; au moins aussi important que lui sinon plus, ce dernier ne devant plus, à tout le moins, être apprécié sans sa prise en considération.

Dès lors il paraîtrait utile de dire que chaque pays est libre d’y recourir ou non… mais pas sans condition. Uniquement lorsque pays est dans une trajectoire lui permettant de respecter les objectifs climatiques de 2030; sinon il devrait augmenter sa dépense publique à due concurrence. Et la bien sûr, je pense à la » vertueuse » Allemagne, même si, hormis son recours au charbon, elle serait plutôt exemplaire !

Ce que vous dites sur la perception qu’en auraient les marchés est pertinent et s’il y avait un jour une défiance sur une signature ce ne sera par sur cette base (qui serait commune à un grand nombre de pays de l’Union) mais sur des considérations beaucoup plus générales propres à cette signature. Et bien sûr on pense plus spécialement actuellement à l’Italie.