jeudi, 27 septembre 2018
Libérons de l'idéologie l'enseignement de la science économique !
Par Michel Castel le jeudi, 27 septembre 2018, 15:01 - Réactions à des articles de presse
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jeudi, 27 septembre 2018
Par Michel Castel le jeudi, 27 septembre 2018, 15:01 - Réactions à des articles de presse
vendredi, 5 juin 2015
Par Michel Castel le vendredi, 5 juin 2015, 20:27 - Réactions à des articles de presse
Les Echos- 21/05/2015- Eric Le Boucher -éditorialiste
" L’union européenne du marché des capitaux est sur les rails. Elle doit aboutir, comme aux Etats-Unis, à atténuer le poids des banques dans le fonctionnement de l’économie. Un tournant historique qui eût mérité un débat."mon commentaire :
La poursuite accélérée de la désintermédiation en Europe, à l’instar du système américain, voulue et saluée par presque tout le monde se révélera très certainement extrêmement dangereuse à terme. Il est bon qu'Eric Le Boucher invite à y réfléchir sérieusement. C 'est en effet un modèle de financement aux cycles économiques très contrastés, gérable quand il était limité aux pays anglo-saxons, qui le sera beaucoup moins quand il aura été généralisé. Sur une longue période, banques et marchés sont à égalité dans la pertinence de l’analyse du risque microéconomique. Par contre, la maîtrise du risque macroéconomique est moindre quand les marchés assurent l’essentiel des financements et des risques.
L’atomisation des risques, leur couverture et le succès apparemment durable anesthésient longtemps les acteurs et les observateurs… jusqu’à leur réveil.
Et là, c’est une déferlante, en temps réel, face à laquelle on ne sait pas faire face, pas plus demain qu’hier, malgré les dispositifs prudentiels récemment mis en place.
mercredi, 4 mars 2015
Par Michel Castel le mercredi, 4 mars 2015, 12:08 - Réactions à des articles de presse
Les Echos du 04/03/2015- Chronique Edouard Tetreau / Associé-gérant de Mediafin |
Commentaire :
1- "L'argent déborde de partout: depuis le robinet de la Réserve Fédérale et ses
3 700 Mds de dollars de "quantitative easing" (..).
2- "Chacun d'expliquer que le risque financier avait disparu puisqu'on avait trouvé la martingale pour le diffuser partout de façon indolore" .
L'analyse d'E. Tétreau ne peut que conduire à son diagnostic très inquiétant même si l'horizon peut être plus long d'un ou deux ans.
Financer aussi puissamment et surtout à l'aveugle les économies comme le font la Fed, la Banque du Japon, du Royaume-Uni et comme commence à le faire la BCE ne peut qu'accroître les effets de levier et la spéculation sur toutes sortes d'actifs mobiliers et immobiliers. L'emballement aura une fin et on n'aura plus cette fois les moyens de la juguler comme il l'écrit très justement.
D'urgence il faut que les banques centrales ciblent mieux les refinancements et rachats qu'elles font et/ou,plus ponctuellement, édictent quand nécessaire des règles empêchant les dérives constatées (taux d'effort trop élevé, prêt plus longs que la durée de vie des biens...). Il faut aussi que toutes les autorités arrêtent d'urgence de pousser à des financements de marché qui diffusent les risques auprès d'acteurs financiers n'ayant pratiquement pas de dispositifs prudentiels à respecter et qui renvoient le risque (accru par la volatilité et le temps réel) sur les entreprises et les ménages qui ne sont pas armés pour les gérer.
dimanche, 15 décembre 2013
Par Michel Castel le dimanche, 15 décembre 2013, 16:00 - Articles
Finance et économie, la fracture. Le Monde Editions, 1995.
lundi, 20 mai 2013
Par Michel Castel le lundi, 20 mai 2013, 15:44 - Réactions à des articles de presse
Le Saint-Père a accordé une audience d'une durée exceptionnelle de quarante-sept minutes à la chancelière allemande, samedi matin.
mon commentaire ;
Enfin un pape qui ne se contente plus de discours lénifiants; il dénonce le fétichisme de l'argent :
et discute très utilement avec Angela Merkel.
Très utilement, me semble t-il, car sans de tels discours tenus par des "hommes de foi" et incarnant ou étant censés incarner la sagesse des hommes - et ce quelque soit leur religion ou leur philosophie- est un indispensable contrepoids aux marchés et à l'économisme ambiant.
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A propos de l'encyclique Caritas in Veritate de Benoît XVI, le 07/07/2009, dans Le Cercle -les Echos - suite à un résumé d'un article qui indiquait :
"Le souverain pontife insiste sur "l'urgence de la réforme de
l'Organisation des Nations Unies comme celle de l'architecture
économique et financière internationale" dans ce texte de 150 pages
intitulé "Caritas in veritate" qui fait le tour des questions posées à
la société actuelle".
j'écrivais en réaction :
Après 2 ans de silence quasi total sur la crise, cette Encyclique est plus que bienvenue. Avec force elle se prononce sur:
- "l'urgent besoin" d'une autorité mondiale,
- un nouveau rôle pour les Etats dans la mondialisation
- réglementer l'exploitation des ressources non renouvelables,
- consacrer une part plus grande du PIB des pays développés au développement,
- avoir une gestion humaine de la migration; développer un tourisme responsable...
C'est
important de parler de la responsabilité sociale de l'entreprise; de la
place du don à l'intérieur de l'activité économique normale...Mais
pourquoi ne pas avoir dénoncé précisément les exigences de rendement
intenables de 15 % et plus exigés par les actionnaires institutionnels et de s'en tenir à un discours intéressant mais largement utopique "que toute l'économie et toute la finance soient éthiques"?