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Mot-clé - risques nucléaires

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mardi, 26 mars 2013

Pourquoi Fessenheim doit être stoppée

Point de vue de Jean-Louis Basdevant -Les Echos du 26/03/2011

Fessenheim est dangereuse en raison des risques d'inondation. Un accident anéantirait le coeur de l'Europe pour trois siècles.

mon commentaire :

Dans un dossier « après le séisme au Japon " (Fukushima) des Echos du 18 mars 2011, il était écrit : « A Saint–Laurent des Eaux, EDF a renoncé à construire une digue contre les inondations ».

L’article poursuivait : « La tempête de 1999 et l’incident à la centrale du Blayais avaient pourtant poussé EDF à programmer la construction d’une digue à Saint-Laurent. Mais le projet sans doute trop coûteux, a été abandonné.Les responsables de la centrale rappellent qu’elle est certifiée ISO 14001 (...).


Donc pas de digue ! Les Eaux de Saint- Laurent n’ont qu’à rester sages ! Au Moyen-Age, pourtant avec mille fois moins de moyens, la première des défenses du donjon ou d’une ville était de faire des murailles imprenables et si possible sur une butte.
Et aujourd'hui par cet article on apprend que Fessenheim "est à plusieurs mètres en contrebas du canal d'Alsace" !!! Arrêtons de jouer avec le feu (nucléaire) .

vendredi, 18 mars 2011

De Tchernobyl à Fukushima : une pédagogie du désastre

Le Cercle- Les Echos  du 18/03/2011

par Frederik Lemarchand   (Sociologue, Co-directeur du pôle RISQUES, Maison de la recherche en sciences humaines, Université de Caen. Membre du Conseil scientifique du CRIIGEN)

Un rapprochement permanent exercé par les citoyens, les médias et certains analystes avec Tchernobyl, comme mémoire et comme signifiant, fait problème aux autorités et aux responsables politiques des Etats nucléarisés. D’où vient cette peur de la comparaison et un tel rapprochement est-il raisonnable ?

mon commentaire :

L’auteur n’exagère t-il pas l’ampleur et la durabilité des conséquences dramatiques des catastrophes nucléaires comme certains le laissent souvent entendre – y compris ici parmi les commentateurs- ?
Il est clair qu’en la matière les informations données au grand public, dont je suis, sont loin d’être complètes et indiscutables. Les « pro » et « les anti » s’expriment régulièrement mais de façon qui font souvent douter d’une bonne partie de leurs propos.
Dans ces conditions, comment ne pas demander plus que partout ailleurs de faire jouer à plein le principe de précaution.

Or que lisons-nous aujourd’hui dans le dossier « après le séisme au Japon « réalisé par les Echos (page 7)?
« A Saint–Laurent des Eaux, EDF a renoncé à construire une digue contre les inondations ». Avec comme sous-titre « la central située sur les bords de la Loire serait insuffisamment équipée pour faire face à une grosse crue du fleuve ».
L’article poursuit : « La tempête de 1999 et l’incident à la centrale du Blayais avaient pourtant poussé EDF à programmer la construction d’une digue à Saint-Laurent. Mais le projet sans doute trop coûteux, a été abandonné. Pour sa défense, les responsables de cette centrale rappellent qu’elle est certifiée ISO 14OO1 et qu’elle investit plusieurs dizaines de millions d’euros pour sa sécurité chaque année ».

Donc pas de digue ! Les Eaux de Saint- Laurent n’ont qu’à rester sages ! Au Moyen-Age, pourtant avec mille fois moins de moyens, la première des défenses du donjon ou d’une ville était de faire des murailles hautes de 10 à 20 m, voire davantage, et épaisses de plusieurs mètres… Que de nos jours, en France et ailleurs, pour des raisons financières on se prive de digues puissantes aussi vitales pour la sécurité des centrales atomique dépasse l’entendement.
Toutes les normes ISO pourront être respectées, je douterai de la réalité de la robustesse des dispositifs de sécurité mis en place. Et dès lors comment ne pas prendre au sérieux les dangers énoncés par l’auteur quand on constate de telles impasses dans une des plus basiques des mesures de sécurité ?