Les Echos  [ 18/02/10  ]
Editorial de JEAN-MARC VITTORI,

Réaction à cet article :


« La vraie solution: un relèvement des exigences de fonds propres… Mais cela va fatalement freiner le crédit et la croissance », dites vous. 

Si on n’avait pas si indûment minimisé les besoins en fonds propres pour les opérations de marché par rapport à ceux exigés pour les crédits conservés en bilan (les risques étant atomisés, rendus liquides et sortis des banques) on n’aurait pas eu cette destruction massive de fonds propres, de PIB et d’emplois causée par la crise financière.
« Le stop and go » s'avère plus coûteux à moyen terme qu’une croissance raisonnée des financements. Il faut rééquilibrer les exigences de fonds propres crédits /marché- en fonction des risques pour ces derniers comme dans Bâle 2 pour les crédits.

Mais aujourd’hui ce sont les activités de marchés qui compensent (certes de façon largement artificielle) les pertes et provisions dans la banque de détail. Comment concilier cet immédiat et le moyen terme plus que souhaitable.

Une vraie ligne de crête pour Bâle 3.