[ 24/02/10 ] - les Echos

Entre 1998 et 2008, le Trésor italien a gagné 8,1 milliards d'euros en recourant à des opérations de swap sur les devises et les taux d'intérêt. « C'est l'activité normale de gestion active de la dette », assure le ministère des Finances.


Ma réaction à cet article :

Tout ce qui compte dans l'économie et la finance s'est félicité des innovations financières permettant une optimisation du temps,de l'espace et une efficacité (dite) sans égale avec les financements classiques.
Et on voudrait que les Etats devenus des agents économiques comme les autres, soumis aux mêmes contraintes pour accéder dans de bonnes conditions aux marchés ne recourent pas à ces techniques?
Une signature cela se gère : pourquoi ne feraient-ils pas de la débudgétisation comme on a fait des SIV pour titriser, pourquoi ne vendraient-ils pas des recettes futures comme les entreprises vendent leur chiffres d'affaires sur abonnements? Pourquoi ne pas swaper comme tout le monde? Cela, plus une comptabilité publique plus qu'opaque sur les hors-bilans, mais pas plus absconse que les multiples variantes de comptabilité en normes IFRS nous amènent aux situations actuelles.

Plus de transparence n'y suffira pas. Certains usages des innovations financières seraient à bannir.