l'éditorial de l'Echo du 22/10/2011

Le fonds de sauvetage européen devient une affaire bancale. Non tant pour ses prétentions, gigantesques, que pour la difficulté qu’auront les Européens à le vendre auprès des investisseurs après leurs querelles de chiffonniers.

mon commentaire :

Il faut faire tomber la fièvre immédiatement. Comment y parvenir ? Les solutions françaises ou allemandes sont inacceptables tantôt par les uns tantôt par les autres.

Il faudrait que les Instances européennes utilisent les mêmes techniques que les marchés à savoir prendre des positions sur les CDS des pays de la zone euro. Elles se mettraient en travers du marché pour éviter des taux totalement insupportables via le FESF, et ce dans le cadre de son cahier des charges actuel, sans faire appel à la BCE .

Il s’agit de faire exactement comme il arrive que les banques centrales le fassent de temps à autre sur le marché des changes pour contrecarrer les mouvements aberrants (exemple les accords du Plazza, du Louvre...). Le FESF serait vendeur de protections. Mais en augmentant l’offre il pourrait en faire fortement baiser les prix. Le risque est réel mais à la dimension du FSF actuel et il ne devrait pas avoir à jouer si les politiques engagées sont tenues.
Si en 1992 le Royaume-Uni avait contré l’action de Georges Soros et son milliard de dollars contre la livre sterling en se mettant en face de lui, celle-ci n’aurait pas décroché. Comme au judo, utilisons la force et les armes de l’autre pour mieux porter un coup.