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vendredi, 5 avril 2013

Crise : la Bce prête à sortir ses armes non conventionnelles

La Tribune du 05/04/2013- Romain Renier

"Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a reconnu jeudi que les divergences dans la transmission de la politique monétaire dans la zone euro était un problème. Il cherche à mettre en place de nouveaux instruments non-conventionnels pour y répondre. Mais la palette de tels instruments, qui doivent faire preuve d'efficacité, doit s'inscrire dans la cadre du mandat de l'institution de Francfort."

mon commentaire:

 
La BCE pourrait lancer un nouveau plan de refinancement à moyen terme des banques- 5 ans au moins- pour compenser la fin des deux plans de ce type lancés fin 2010.

Mais il faut cette fois qu' elle y instille une certaine sélectivité en ciblant ces refinancements au profit de crédits nouveaux finançant la transition énergétique et écologique ainsi que de grands projets d'infrastructure d'intérêt national et/ou européen réalisés en conformité avec un grand plan européen décidé en la matière et qui l'est déjà largement.

Cela aiderait à la croissance et contrebalancerait en partie l'effet très fortement négatif des exigences de liquidité et de renforcement de fonds propres imposés par Bâle III.

Avec l'Union bancaire européenne, la BCE est maintenant en charge du contrôle des banques systémiques de l'UE. Analyser leur prise de risques et la façon dont elles contribuent on non au bon financement des économies européennes et donc à la robustesse de leur environnement doit être maintenant dans son cahier des charges. Et ce au même titre que la surveillance de l'inflation, sauf à laisser prospérer des risques financiers, économiques et sociaux non maitrisables pourtant de son ressort.

jeudi, 7 mars 2013

La banque centrale face au défi du financement de l'économie

Les Echos -  Isabelle Couet | 07/03 | 2013
   

La BCE cherche des moyens de diffuser sa politique monétaire à toute la zone euro, notamment aux entreprises et PME.

         
La banque centrale face au défi du financement de l\'économie

mon commentaire :

La BCE pourrait lancer un nouveau plan de refinancement à moyen terme. Bien !

Mais il faut cette fois y instiller une certaine sélectivité en ciblant ces refinancements au profit de crédits finançant la transition énergétique et écologique ainsi que de grands projets d'infrastructure d'intérêt national et/ou européen. Cela aiderait à la croissance et contrebalancerait en partie l’effet très fortement négatif des exigences de liquidité et de renforcement de fonds propres imposés par Bâle III.

Avec l'Union bancaire européenne, la BCE sera en charge du contrôle des banques systémiques de l'UE. Analyser leur prise de risques et la façon dont elles contribuent on non au bon financement des économies européennes et donc à la robustesse de leur environnement doit être maintenant dans son cahier des charges. Et ce au même titre que la surveillance de l'inflation, sauf à laisser prospérer des risques financiers, économiques et sociaux non maitrisables pourtant de son ressort.

jeudi, 27 septembre 2012

Le FMI craint de nouvelles dérives de la part des banques

L'Echo  du 25/09/2012 par Jean Paul Bombaerts

Dans son rapport sur la stabilité financière publié ce mardi, le Fonds monétaire international dénonce la volonté de certaines banques de contourner les régulations qui leur ont été imposées. 

mon commentaire :

En raison de taux proches de zéro, "les profits que les banques tirent d’activités traditionnelles (principalement les prêts,) devraient rester faibles pour une longue période", souligne le Fonds. En réaction, les banques pourraient se tourner vers le type d’activités "plus rémunératrices" et plus risquées. Pour éviter cela il faut que la BCE initie une sélectivité dans ses refinancements pour que les banques retrouvent l'envie de prêter alors que la crise, les taux très bas et l'instauration de Bâle III pèsent fortement sur l'offre de crédit. Pour cela il faut les aider à accompagner des projets dans les domaines liés à la transition énergétique et écologique. De tels projets, il y en a mais il manque des perspectives européennes claires et durables en la matière, comme manquent la confiance dans les politiques engagées et très souvent aussi le crédit tout particulièrement pour les PME.

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MichelCastel à 12:07 - 27 septembre 2012

suite. Pour faciliter ce dernier, le Conseil des Gouverneurs de la BCE a le pouvoir - art. 18 et 20 des statuts de la BCE- d'instaurer une préférence pour le refinancement de crédits correspondant à ces crédits et cela sans avoir à changer les statuts de la BCE et rentrer dans des guerres théologiques avec la Bundesbank et l'Allemagne ! Ce que la France, et sans doute d'autres pays, a fait avec succès pour le crédit à l'exportation pendant les "trente glorieuses - via le refinancement privilégié de ces crédits auprès de la Banque de France-, la BCE doit le faire pour les économies d'énergies, les énergies renouvelables et la dépollution notamment. cf. " La quote-part souhaitable de la BCE dans le pacte de croissance" - Le Cercle- Les Echos du 26/04/2012

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En raison de taux proches de zéro, "les profits que les banques tirent d’activités traditionnelles (principalement les prêts,) devraient rester faibles pour une longue période", souligne le Fonds. En réaction, les banques pourraient se tourner vers le type d’activités "plus rémunératrices" et plus risquées.

Pour éviter cela il faut que la BCE initie une sélectivité dans ses refinancements pour que les banques retrouvent l'envie de prêter alors que la crise, les taux très bas et l'instauration de Bâle III pèsent fortement sur l'offre de crédit. Pour cela il faut les aider à accompagner des projets dans les domaines liés à la transition énergétique et écologique. De tels projets, il y en a mais il manque des perspectives européennes claires et durables en la matière, comme manquent la confiance dans les politiques engagées et très souvent aussi le crédit tout particulièrement pour les PME.

Pour faciliter ce dernier, le Conseil des Gouverneurs de la BCE a le pouvoir - art. 18 et 20 des statuts de la BCE- d'instaurer une préférence pour le refinancement de crédits correspondant à ces crédits et cela sans avoir à changer les statuts de la BCE et rentrer dans des guerres théologiques avec la Bundesbank et l'Allemagne !

Ce que la France, et sans doute d'autres pays, a fait avec succès pour le crédit à l'exportation pendant les "trente glorieuses - via le refinancement privilégié de ces crédits auprès de la Banque de France-, la BCE doit le faire pour les économies d'énergies, les énergies renouvelables et la dépollution notamment.

cf. " La quote-part souhaitable de la BCE dans le pacte de croissance" -
Le Cercle- Les Echos du 26/04/2012

   

En raison de taux proches de zéro, "les profits que les banques tirent d’activités traditionnelles (principalement les prêts,) devraient rester faibles pour une longue période", souligne le Fonds. En réaction, les banques pourraient se tourner vers le type d’activités "plus rémunératrices" et plus risquées. Pour éviter cela il faut que la BCE initie une sélectivité dans ses refinancements pour que les banques retrouvent l'envie de prêter alors que la crise, les taux très bas et l'instauration de Bâle III pèsent fortement sur l'offre de crédit. Pour cela il faut les aider à accompagner des projets dans les domaines liés à la transition énergétique et écologique. De tels projets, il y en a mais il manque des perspectives européennes claires et durables en la matière, comme manquent la confiance dans les politiques engagées et très souvent aussi le crédit tout particulièrement pour les PME.

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MichelCastel à 12:07 - 27 septembre 2012

suite. Pour faciliter ce dernier, le Conseil des Gouverneurs de la BCE a le pouvoir - art. 18 et 20 des statuts de la BCE- d'instaurer une préférence pour le refinancement de crédits correspondant à ces crédits et cela sans avoir à changer les statuts de la BCE et rentrer dans des guerres théologiques avec la Bundesbank et l'Allemagne ! Ce que la France, et sans doute d'autres pays, a fait avec succès pour le crédit à l'exportation pendant les "trente glorieuses - via le refinancement privilégié de ces crédits auprès de la Banque de France-, la BCE doit le faire pour les économies d'énergies, les énergies renouvelables et la dépollution notamment. cf. " La quote-part souhaitable de la BCE dans le pacte de croissance" - Le Cercle- Les Echos du 26/04/2012

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jeudi, 30 août 2012

Hollande et Rajoy marquent leur soutien à la BCE

Les Echos du 30/08/2012

Le président français, en visite en Espagne, estime que la BCE est fondée à agir pour resserrer les taux. Il a annoncé la tenue d'un sommet franco-espagnol le 10 octobre prochain à Paris.


mon commentaire :

Le Président Hollande a déclaré :« quand nous constatons des écarts de taux d'intérêt d'une telle ampleur sans justification économique, ça peut être une justification pour une intervention au nom des objectifs de la politique monétaire. » ..." Il revient à la BCE de décider par elle-même de ses moyens d'action éventuelle dans le cadre des décisions prises lors du Conseil européen de fin juin pour apaiser les tensions dans la zone euro."

N'est-ce pas là une déclinaison naturelle du légitime recours à une ou plusieurs mesures non conventionnelle(s) prise(s) en application des principes de bonne politique monétaire tels que rappelés par l'ancien Président de la BCE, Jean-Claude Trichet il y a quelques jours dans un article sur le site des Echos ?
Recours qu'il assortissait de conditions d'environnement financier et de gouvernance des Etats  membres de la zone euro actuellement fragilisés. Elles sont acquises (fonds propres des banques) ou en cours de mise en place par ces Etats.

mercredi, 29 août 2012

A la recherche de la croissance perdue

Point de vue d'André Lévy-Lang , Les Echos du 29/08/2012

Taxer au même niveau les revenus du patrimoine et ceux du travail est politiquement séduuisant mais économiquement stupide.

mon commentaire :

L'ancien Président de banque oublie l'accès au crédit pour "relancer les moteurs de la croissance et d'abord l'investissement et le développement des entreprises" !

 Pourtant il n'est pas sans savoir que le crédit est fortement contraint aujourd'hui en France et dans toute l'Europe tant par la mauvais conjoncture générale que par les difficultés des banques encore accrues par les normes prudentielles.

Que ne propose t-il pas, dans un domaine où il excelle, des mesures sensées qui contribueraient  à cette recherche de la croissance perdue.

Parmi les pistes possibles n’y aurait-il pas à promouvoir un  refinancement privilégié des banques européennes auprès de la BCE pour les crédits finançant des investissements d’avenir comme je le propose dans l’article « La quote-part souhaitable de la BCE dans le pacte de croissance » Le Cercle- Les Echos du 26/04/2012 ?   

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