L'Echo du 25/09/2012 par Jean Paul Bombaerts
Dans son rapport sur la stabilité financière publié ce mardi, le Fonds monétaire international dénonce la volonté de certaines banques de contourner les régulations qui leur ont été imposées.
mon commentaire :
En
raison de taux proches de zéro, "les profits que les banques tirent
d’activités traditionnelles (principalement les prêts,) devraient rester
faibles pour une longue période", souligne le Fonds. En réaction, les
banques pourraient se tourner vers le type d’activités "plus
rémunératrices" et plus risquées.
Pour éviter cela il faut que la BCE initie une sélectivité dans ses
refinancements pour que les banques retrouvent l'envie de prêter alors
que la crise, les taux très bas et l'instauration de Bâle III pèsent
fortement sur l'offre de crédit.
Pour cela il faut les aider à accompagner des projets dans les domaines
liés à la transition énergétique et écologique. De tels projets, il y en
a mais il manque des perspectives européennes claires et durables en la
matière, comme manquent la confiance dans les politiques engagées et
très souvent aussi le crédit tout particulièrement pour les PME.
suite.
Pour faciliter ce dernier, le Conseil des Gouverneurs de la BCE a le
pouvoir - art. 18 et 20 des statuts de la BCE- d'instaurer une
préférence pour le refinancement de crédits correspondant à ces crédits
et cela sans avoir à changer les statuts de la BCE et rentrer dans des
guerres théologiques avec la Bundesbank et l'Allemagne !
Ce que la France, et sans doute d'autres pays, a fait avec succès pour
le crédit à l'exportation pendant les "trente glorieuses - via le
refinancement privilégié de ces crédits auprès de la Banque de France-,
la BCE doit le faire pour les économies d'énergies, les énergies
renouvelables et la dépollution notamment.
cf. " La quote-part souhaitable de la BCE dans le pacte de croissance" -
Le Cercle- Les Echos du 26/04/2012
En raison de taux proches de zéro, "les profits que les banques tirent d’activités traditionnelles (principalement les prêts,) devraient rester faibles pour une longue période", souligne le Fonds. En réaction, les banques pourraient se tourner vers le type d’activités "plus rémunératrices" et plus risquées.
Pour éviter cela il faut que la BCE initie une sélectivité dans ses refinancements pour que les banques retrouvent l'envie de prêter alors que la crise, les taux très bas et l'instauration de Bâle III pèsent fortement sur l'offre de crédit. Pour cela il faut les aider à accompagner des projets dans les domaines liés à la transition énergétique et écologique. De tels projets, il y en a mais il manque des perspectives européennes claires et durables en la matière, comme manquent la confiance dans les politiques engagées et très souvent aussi le crédit tout particulièrement pour les PME.
Pour faciliter ce dernier, le Conseil des Gouverneurs de la BCE a le pouvoir - art. 18 et 20 des statuts de la BCE- d'instaurer une préférence pour le refinancement de crédits correspondant à ces crédits et cela sans avoir à changer les statuts de la BCE et rentrer dans des guerres théologiques avec la Bundesbank et l'Allemagne !
Ce que la France, et sans doute d'autres pays, a fait avec succès pour le crédit à l'exportation pendant les "trente glorieuses - via le refinancement privilégié de ces crédits auprès de la Banque de France-, la BCE doit le faire pour les économies d'énergies, les énergies renouvelables et la dépollution notamment.
cf. " La quote-part souhaitable de la BCE dans le pacte de croissance" -
Le Cercle- Les Echos du 26/04/2012
En
raison de taux proches de zéro, "les profits que les banques tirent
d’activités traditionnelles (principalement les prêts,) devraient rester
faibles pour une longue période", souligne le Fonds. En réaction, les
banques pourraient se tourner vers le type d’activités "plus
rémunératrices" et plus risquées.
Pour éviter cela il faut que la BCE initie une sélectivité dans ses
refinancements pour que les banques retrouvent l'envie de prêter alors
que la crise, les taux très bas et l'instauration de Bâle III pèsent
fortement sur l'offre de crédit.
Pour cela il faut les aider à accompagner des projets dans les domaines
liés à la transition énergétique et écologique. De tels projets, il y en
a mais il manque des perspectives européennes claires et durables en la
matière, comme manquent la confiance dans les politiques engagées et
très souvent aussi le crédit tout particulièrement pour les PME.
suite.
Pour faciliter ce dernier, le Conseil des Gouverneurs de la BCE a le
pouvoir - art. 18 et 20 des statuts de la BCE- d'instaurer une
préférence pour le refinancement de crédits correspondant à ces crédits
et cela sans avoir à changer les statuts de la BCE et rentrer dans des
guerres théologiques avec la Bundesbank et l'Allemagne !
Ce que la France, et sans doute d'autres pays, a fait avec succès pour
le crédit à l'exportation pendant les "trente glorieuses - via le
refinancement privilégié de ces crédits auprès de la Banque de France-,
la BCE doit le faire pour les économies d'énergies, les énergies
renouvelables et la dépollution notamment.
cf. " La quote-part souhaitable de la BCE dans le pacte de croissance" -
Le Cercle- Les Echos du 26/04/2012