Les Echos [ 05/05/10  ]


"Le pire des scénarios est peut-être en train de se concrétiser. Alors que les gouvernements de la zone euro viennent de décider de prêter 110 milliards d'euros à la Grèce pour échapper au risque de défaut sur sa dette, c'est désormais la capacité de l'Espagne et du Portugal à rembourser leur propre dette qui inquiète les investisseurs".


mon commentaire :

Sous pression politique, certaines banques allemandes viennent de s'engager à maintenir leurs engagements sur les obligations grecques; les banques françaises en feraient autant.


Il faudrait d'urgence qu'elles s'engagent de la même façon- comme les autres banques européennes- sur les dettes publiques espagnoles, portugaises, italiennes, françaises... avant qu'il ne soit trop tard. On voit en effet que les aides et plans de rigueur européens et du FMI ne suffisent pas à calmer les inquiétudes des investisseurs et les appétits des opérateurs.

Sans de tels engagements, des tonneaux des Danaïdes vont s'ouvrir, les Etats européens ne pourront faire face aux masses en jeu. La crise des subprime sera une bleuette à côté! Il n'y a plus les marges de manoeuvre de 2008.

Il faudrait d'urgence empêcher un désengagement des banques et des assurances européennes sur les dettes publiques européennes.

Cf. ma proposition publiée dans Euredia (2009/1)- Revue européenne de droit bancaire et financier.

Lien proposé : Proposition pour remédier au risque pays dans la zone euro / les-cercles.fr - reprise de l'article d'Eurédia précité.