FREDERIC LEFEBVRE : « Que l'Etat exerce son droit de veto à l'introduction en Bourse de la Coface »
Par Michel Castel le mercredi, 5 mars 2014, 12:36 - Réactions à des articles de presse - Lien permanent
mon commentaire :
Je partage totalement l'avis de Frédéric Lefebvre qui s'inquiète légitimement des conséquences de l'introduction en bourse de la COFACE.
Comme il le dit à la question "vous contredisez donc le projet de François Pérol, qui partage votre bord politique", c'est une question qui n'est ni de droite ni de gauche.
Qu'à tout le moins un noyau dur d'actionnaires économiques et financiers détienne au moins la minorité de blocage ... en espérant que ce soit plus de succès que pour Euronext pour lequel on ne voit rien se construire en la matière.
Désintermédier de plus en plus les financements des entreprises de taille intermédiaire (après celui des grandes), ne pas maîtriser l'opérateur boursier pour les appels aux marchés organisés et perdre de surcroît la "proximité actionnariale" de l'un des deux grands acteurs de l'assurance crédit (publique et privée), est un choix (ou un non choix !) très grave. Il n' y aura plus d'amortisseur des chocs sur les marchés en matière de financements.
Nota : un commentaire sur le Cercle les Echos, sans doute bien informé, indique :
"pour information, les contrats sensibles (militaires..) sont traités par la partie publique de la Coface qui n'est pas proposée à la vente".anonyme-183012 le 05/03/2014 à 13:47
Commentaires
Les Echos du 10/06/2014 indiquent que le Ministre des finances, Michel Sapin, va publier dans les prochains jours un décret pour sécuriser les pouvoirs de contrôle de l'Etat dans la COFACE qui va être introduite en bourse avant la fin de ce mois.
Il actualisera le texte du code de l'assurance qui permet actuellement de bloquer toute prise de participation supérieure à 10 % du capital de la COFACE en y intégrant la holding de tête qui sera l'entité cotée (créée dans le cadre du montage financier réalisé en vue de cette cotation). Il renforcera également les pouvoirs du commissaire du gouvernement pour lui donner un temps de réflexion plus long que dans le texte actuel pour éventuellement bloquer une décision du conseil d'administration qui mettrait en péril l'activité de garanties publiques.
Bonjour! J'aurais juré j'ai été sur ce site avant, mais après avoir traversé quelques uns des articles j'ai réalisé que c'est nouveau pour moi. en tout cas, je suis certainement heureux je suis tombée dessus et je vais faire un bookmarking.