Publié le 5 avril 2022 sur Linkedin
Pourquoi cette proposition avancée notamment par Yuriy Vitrenko, Président de la compagnie nationale ukrainienne Naftogaz dès le 19 mars dans une interview dans Les Echos et reprise ou approuvée par plusieurs économistes est totalement ignorée par tous les dirigeants occidentaux?
C'est d'autant plus surprenant que les pays occidentaux vont se déchirer sur la question d'un embargo sur le gaz russe tant leurs situations de dépendance vis à vis de ce gaz sont différentes. C'est comme si on courrait tête baissée pour enclancher un risque de grave de désunion entre pays... pour la plus grande satisfaction de Vladimir Poutine!
Pourquoi, par exemple, ne pas décider, sous huitaine, la mise sous séquestre de 90 à 100 % des paiements dus à la Russie pour ses livraisons de gaz? Séquestre auprès du FMI par exemple, institution internationale reconnue et sûre, la communauté internationale servant de référent, et donc de nature à rassurer la Russie même si celle-ci n'en est pas membre.
Ce séquestre pourrait être ramené à 60 à 70 % dès le respect d'un cessez-le-feu effectif depuis 8 jours, puis à 30 ou 40 % lors d'un retrait général et effectif des forces armées russes et de leurs alliés. Avec une suppression totale dès un accord écrit entre les dirigeants Russes et Ukrainiens.
S'ajoutant à l'embargo plus facile sur le pétrole, Il y aurait là une incitation puissante et immédiate à ramener la Russie à la raison, la privant de l'essentiel de ses revenus extérieurs sans pouvoir prétexter un non paiement de ses livraisons pour les stopper. Libre à elle en effet d'agir ou non pour que ce séquestre soit supprimé.
Pourquoi cette proposition n'est pas davantage discutée et travaillée par les experts et les homme politiques des pays qui ont condamné de façon officielle cette invasion de l'Ukraine?
Voulant interrompre l'achat du gaz russe autant que dure cette guerre pourquoi choisir l'embargo et ses risques politiques, économiques et sociaux majeurs pour les pays qui l'engagent alors que la mise sous séquestre des paiements dudit gaz aboutirait au même effet vis à vis de la Russie sans de tels risques pour eux?
Avec une telle mise sous séquestre des paiements en devises du gaz, et non un boycott pur et dur, Poutine aura plus de mal à convaincre son peuple que l'Occident, incarnation des forces du mal, veut son malheur et que lui et son peuple en sont les victimes.
C'est d'autant plus surprenant que les pays occidentaux vont se déchirer sur la question d'un embargo sur le gaz russe tant leurs situations de dépendance vis à vis de ce gaz sont différentes. C'est comme si on courrait tête baissée pour enclancher un risque de grave de désunion entre pays... pour la plus grande satisfaction de Vladimir Poutine!
Pourquoi, par exemple, ne pas décider, sous huitaine, la mise sous séquestre de 90 à 100 % des paiements dus à la Russie pour ses livraisons de gaz? Séquestre auprès du FMI par exemple, institution internationale reconnue et sûre, la communauté internationale servant de référent, et donc de nature à rassurer la Russie même si celle-ci n'en est pas membre.
Ce séquestre pourrait être ramené à 60 à 70 % dès le respect d'un cessez-le-feu effectif depuis 8 jours, puis à 30 ou 40 % lors d'un retrait général et effectif des forces armées russes et de leurs alliés. Avec une suppression totale dès un accord écrit entre les dirigeants Russes et Ukrainiens.
S'ajoutant à l'embargo plus facile sur le pétrole, Il y aurait là une incitation puissante et immédiate à ramener la Russie à la raison, la privant de l'essentiel de ses revenus extérieurs sans pouvoir prétexter un non paiement de ses livraisons pour les stopper. Libre à elle en effet d'agir ou non pour que ce séquestre soit supprimé.
Pourquoi cette proposition n'est pas davantage discutée et travaillée par les experts et les homme politiques des pays qui ont condamné de façon officielle cette invasion de l'Ukraine?
Voulant interrompre l'achat du gaz russe autant que dure cette guerre pourquoi choisir l'embargo et ses risques politiques, économiques et sociaux majeurs pour les pays qui l'engagent alors que la mise sous séquestre des paiements dudit gaz aboutirait au même effet vis à vis de la Russie sans de tels risques pour eux?
Avec une telle mise sous séquestre des paiements en devises du gaz, et non un boycott pur et dur, Poutine aura plus de mal à convaincre son peuple que l'Occident, incarnation des forces du mal, veut son malheur et que lui et son peuple en sont les victimes.