Le Cercle -Les Echos - par Quentin Riton et Nicklas Boden , le 01/10/2012
A l’heure où le nombre de chômeurs a dépassé le seuil symbolique des 3 millions, les jeunes occupent une part significative des demandeurs d’emploi et deviennent une priorité pour l’action gouvernementale. Mais sont-ils encore assez considérés ? C’est le problème de fond soulevé par le collectif Barrez-vous.
mon commentaire :
« 60% des diplômés parviennent à obtenir un emploi durable à la sortie de l’école », dites-vous. Cela veut dire que 40 % galèrent.
Que dire quand des jeunes très sérieux à bac+ 5, ayant plus de
connaissances que ce demande leur diplôme et disposant de beaucoup de
sens pratique et d’adaptabilité ne trouvent pas de CDI, ni de CDD et
sont obligés de faire un 2ème Master 2 pour obtenir un emploi en
alternance (dit de professionnalisation) ?
Que dire quand, leur année terminée à la satisfaction de leur employeur,
ils n’obtiennent pas pour autant un CDI ni même un CDD dans cette
entreprise ? Et dans leurs nouvelles recherches de ne se voient offrir
souvent que des CDD à 3 mois !! Cela après un bac +5, plusieurs stages
pendant leur scolarité et une année de travail in situ.
Avoir fixé des quotas d’alternants à respecter pour éviter des pénalités
justifie t-il que des entreprises recourent constamment à l’embauche
en alternance de Bac +5 ? N’y a t-il pas là un détournement des
finalités poursuivies dans l’incitation au renforcement de l’alternance ?
Que font les organisations syndicales et patronales pour au moins
édicter un code de bonne conduite en la matière ?