Le Cercle-les Echos du 9/03/2017
M. Macron souhaite que les grands ratios de solvabilité de liquidité et de fonds propres des banques et des assurances puissent être discutés au niveau européen à l'Ecofin
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jeudi, 9 mars 2017
Par Michel Castel le jeudi, 9 mars 2017, 16:33 - Articles
Le Cercle-les Echos du 9/03/2017
M. Macron souhaite que les grands ratios de solvabilité de liquidité et de fonds propres des banques et des assurances puissent être discutés au niveau européen à l'Ecofin
lundi, 18 janvier 2016
Par Michel Castel le lundi, 18 janvier 2016, 18:05 - Réactions à des articles de presse
La Tribune du 18/01/2016 - article de Christine Lejoux
Moins de 60% des demandes de crédits de trésorerie des très petites entreprises sont satisfaites, contre 74% pour les PME, selon la Banque de France. L’institution veut mobiliser ses propres services, les banques et les entreprises pour améliorer le financement des TPE.
« Le taux de défaut des TPE est de 6% en moyenne, et même de 10% pour celles qui sont âgées de moins de trois ans, alors qu'il se limite à 3% pour les PME », est-il indiqué.
Certes, mais en montants unitaires, les crédits et les garanties octroyées aux TPE n'ont rien à voir avec ceux des PME. De plus les impayés finaux sont souvent bien moindres que la créance initiale après la mise en jeu des garanties réelles et/ou personnelles données par les emprunteurs à la tête desdites TPE. Enfin on ne peut pas oublier le fait que, derrière les 10% de défaillances mentionnés, la grande majorité des TPE qui se créent ou qui ont moins de trois ans le font sans accéder au crédit bancaire.
jeudi, 12 février 2015
Par Michel Castel le jeudi, 12 février 2015, 15:49 - Réactions à des articles de presse
Les Echos du 3 février 2015 - article de François Meunier
.Alors que le pays manque de sources de financement pour l’entreprise, une pression s’exerce à empêcher les grands groupes de participer aux efforts d’innovation si cela sort de leur champ historique.
je partage complètement l'analyse de François Meunier.
Outre les arguments présentés, ce serait plus sain que de ristourner du capital aux actionnaires - surtout aux niveaux actuels comme cela se fait depuis une décennie dans certains groupes européens et US.
Qu'une fraction de ces rachats d'actions soit dérivée vers ce rôle d'incubateur dont l'auteur parle et/ou de soutien de start-up ce serait vraiment autre chose que le sponsoring médiatique d'épreuves sportives ou d'activités équivalentes qui ont tant la cote.
vendredi, 6 juin 2014
Par Michel Castel le vendredi, 6 juin 2014, 10:15 - Réactions à des articles de presse
La Banque centrale européenne n’hésite pas à explorer des territoires inconnus et promet qu’elle n’a pas épuisé ses munitions.
Commentaire :
Alors que fin 2011 et début 2012 la BCE avait refinancé 1000 Mds € à l'aveugle, cette fois elle cible le refinancement des crédits aux entreprises. On ne peut que s'en féliciter même si c'est très tardivement; les Anglais ont tiré les premiers dès août 2012 ...
Avant, en novembre 2011, dans un article intitulé "Du bon usage du refinancement de la BCE" dans Le Cercle- Les Echos du 15/11/2011, je regrettais ce refinancement à l'aveugle mais souhaitais aussi qu'il cible tout particulièrement le financement de la transition énergétique. Cela reste à faire. Peut-on l'espérer pour les opérations additionnelles programmées entre mars 2015 et juin 2016 ?
jeudi, 23 mai 2013
Par Michel Castel le jeudi, 23 mai 2013, 19:06 - Réactions à des articles de presse
le Blog du Directeur Financier - article de François Meunier le 21 mai 2013 (Contribution originale parue dans l’Agefi Hebdo du 9 mai 2013).
Le premier besoin de financement des PME est créé par le crédit qu’elles doivent faire à leurs clients. Et donc la première manière d’aider le financement des PME, c’est de les aider à revendre ces créances sur leurs clients. Malheureusement, la France est dans une situation originale, qu’elle ne partage qu’avec trois autres pays au monde : le Portugal, la Grèce et le Danemark. Elle considère le rachat des créances commerciales comme un crédit, et donc relevant du monopole bancaire. En clair, si une non-banque peut sans nulle contrainte acheter une obligation émise par l’entreprise ou tout actif non financier qu’elle détient, il lui est illégal d’acheter une créance commerciale (sauf si elle est en phase de recouvrement).
mon commentaire :
François Meunier a raison, il faut au moins bouger pour la vente sans recours de créances commerciales non échues, comme cela se fait en Allemagne.
Le monopole du crédit (et des dépôts) avait sa logique quand la quasi totalité du financement de l’économie française (et d’ailleurs l’essentiel de la collecte de l’épargne) se faisaient par le canal du crédit et donc par les banques de la fin des années 60 jusqu’au milieu des années 80. Mais depuis qu’ à l’instar de la totalité des pays de l’ODCE les Pouvoirs publics et les autorités monétaires françaises ont fortement favorisé la désintermédiation il faut savoir en tirer les conséquences quant au financement des PME qui ne bénéficient pas comme les grandes entreprises de l’ accès direct ou indirect aux financement de marché.
Et ce d’autant plus que depuis la première directive de 1977 de coordination bancaire (portant sur les agréments), l’Union Européenne n’ a pas harmonisé le champ des activités nécessitant le statut d’établissement de crédit ! Dans la plupart des pays européens le crédit-bail, l’affacturage mais aussi le crédit à la consommation peuvent être pratiqués sans ce statut , les prêteurs échappant de ce fait à toute la réglementation prudentielle dont Bâle 3 dont on connaît l’impact actuel sur l’offre de crédit..
Dans la finance d’aujourd’hui la politique monétaire et les risques systémiques n’ont plus rien à voir en termes de masse avec d’éventuels emballements ou la défaillance d’un acheteur ou de quelques petits acheteurs de créances commerciales. Supprimer cette exigence n’aurait aucune conséquence avant très longtemps sur la robustesse des acteurs du financement . Si on nous dit le contraire alors parlons des risques actuels et prochains du shadow banking existant !
Faisons vite cet ajustement de la loi bancaire pour aider le tissu des PME à produire et vendre. C’est de plus une mesure qui ne coûte rien au budget, ce qui n’est pas négligeable par les temps qui courent…