Les Echos du 31/ 05/2013 - entretien avec Guillaume Maujean
Dominique Ceolin, patron de ce « hedge fund » français, a parfois l'impression de prêcher dans le désert. Pression fiscale, défiance de l'opinion publique, multiplication des normes... Entre lassitude et détermination, le dirigeant songe à installer sa société à l'étranger.
mon commentaire :
Ces propos méritent vraiment d'être connus et entendus.
Il est essentiel de savoir jusqu'où ne pas aller trop loin .
La création d'implantations à l'étranger ne doit pas inquiéter quand il s'agit de toucher une clientèle qui ne viendra pas à Paris en tout état de cause. Sur ce terrain, il ne faut pas oublier que nombre d'opérateurs financiers sont venus s'installer à Paris non pas tant pour les charmes de cette ville que parce qu'ils souhaitaient ne pas avoir tout leur business dépendre d'une seule place - Londres ou la Suisse par exemple- ou de deux ; celles précitées ou d'autres. Mais il ne faudrait pas grand chose pour qu'ils renoncent à cette implantation française.
Un autre danger d'une toute autre nature guette si on n'y prend garde : celle d'une délocalisation des sièges sociaux en prenant le statut de société européenne . Censée pouvoir jouer aussi en faveur de la France il est clair que ce n'est pas dans ce sens là que se feraient les arbitrages aujourd'hui.