mon commentaire :Au moment où le crédit bancaire est plus rare et où l'avenir de la Bourse comme source de financement des sociétés de taille moyenne est loin d'être assuré, on peut se demander s'il y avait urgence à rogner les ailes de ces professionnels (par durcissement des règles prudentielles).
François Vidal a parfaitement raison de se demander s’il y avait urgence à rogner les ailes des banquiers (Bâle III) et des assureurs (Solvabilité II) dans l’apport de fonds propres aux pme.
C’est là une belle démonstration de
l’incompréhension des mécanismes économiques par la réglementation prudentielle
qui reste purement micro-économique. Le soutien en fonds propres des pme non
cotées est certes risqué mais c’est un gisement essentiel de la création de
valeur et d’emplois. Au même moment, les 25% de réduction d’impôts sur un
investissement maximum de 40 000 € (dispositif Madelin) est en passe d’être
porté à 400 000 € pour un couple ! ( cf. les Echos de ce jour, l'article "Redonner la priorité à la création d'entreprises et d'emplois" par un collectif de
Parlementaires).
Avec ce désengagement des professionnels c’est une fois de plus l’Etat qui va être mis à contribution.Et après, les citoyens mais aussi les Autorités financières sources de ladite réglementation, crieront sur les Etats dépensiers et demanderont des réductions des dépenses publiques !!