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Mot-clé - fiscalité

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mercredi, 18 juillet 2012

La transmision qu'on décourage

Editorial de Jean-Francis Pécresse - Les Echos du 18/07/2012

Si l'Etat alourdit la fiscalité du patrimoine, alors il doit alléger celle sur les donations- les vraies donations.

mon commentaire :

Cette analyse me paraît tout à fait pertinente.
Qu'on abaisse de 160 000 € à 100 000 €, et pourquoi pas même à moins, mais de grâce qu'on n'allonge pas la durée à 15 ans; dix ans c'est déjà très long; trop long.

Ce qui compte c'est que le plus grand nombre puisse aider ses enfants même pour des montants relativement modestes.

Qui pour les aider à augmenter leur apport personnel pour acheter un logement - ce qui est de plus en plus demandé alors que dans le même temps le PTZ dans l'ancien a été supprimé - qui pour changer de logement pour un plus grand parce qu'un enfant s'annonce, qui enfin pour l'aider à créer son entreprise ou en conforter sa surface financière à un moment où le crédit se fait plus difficile.

Le gouvernement qui ne comprend pas cela se prive d'un élément important de fluidité financière pour soutenir l'économie et pour répondre au problème d'une partie des jeunes générations qui sont effectivement en situation difficile par rapport à celle de leurs parents.

vendredi, 19 novembre 2010

Pénurie en vue


Pénurie en vue  19/11/10 - Les Echos]

Au moment où le crédit bancaire est plus rare et où l'avenir de la Bourse comme source de financement des sociétés de taille moyenne est loin d'être assuré, on peut se demander s'il y avait urgence à rogner les ailes de ces professionnels (par durcissement des règles prudentielles).

mon commentaire :

François Vidal a parfaitement raison de se demander s’il y avait urgence à rogner les ailes des banquiers (Bâle III) et des assureurs (Solvabilité II) dans l’apport de fonds propres aux pme.


C’est là une belle démonstration de l’incompréhension des mécanismes économiques par la réglementation prudentielle qui reste purement micro-économique. Le soutien en fonds propres des pme non cotées est certes risqué mais c’est un gisement essentiel de la création de valeur et d’emplois. Au même moment, les 25% de réduction d’impôts sur un investissement maximum de 40 000 € (dispositif Madelin) est en passe d’être porté à 400 000 € pour un couple ! ( cf. les Echos de ce jour, l'article  "Redonner la priorité à la création d'entreprises et d'emplois" par un collectif de Parlementaires).

Avec ce désengagement des professionnels c’est une fois de plus l’Etat qui va être mis à contribution.Et après, les citoyens mais aussi les Autorités financières sources de ladite réglementation, crieront sur les Etats dépensiers et demanderont des réductions des dépenses publiques !!