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Mot-clé - Réforme financière aux USA

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vendredi, 5 novembre 2010

La justice pour certains

 article de Joseph Stiglitz  le 04/11/2010 dans Le Cercle Les Echos

La débâcle des prêts hypothécaires aux Etats-Unis a soulevé de profondes questions autour du principe « d’autorité de la loi », cette idée universellement admise comme le symbole même d’une société civilisée et avancée. L’autorité de la loi est supposée protéger le faible contre le fort, et faire en sorte que chacun soit traité équitablement. Aux Etats-Unis, à la veille de la crise des prêts hypothécaires à haut risque, elle n’a fait ni l’un ni l’autre.

mon commentaire :

Peut-on espérer que l’instauration du Bureau de protection des consommateurs auprès de la Fed  par la loi Dodd-Frank de juillet dernier empêchera à l’avenir de tels errements législatifs ?

Il faut l’espérer mais, bien que nommé par le Président des USA et confirmé par le Sénat, on peut avoir quelque doute. La proximité technique, administrative et financière avec la Fed garant du bon fonctionnement  des banques et établissements financiers les plus importants le portera naturellement à entendre davantage les arguments des banques que celles du grand public.

Il n’en serait autrement que si les mouvements de consommateurs arrivaient à s’armer techniquement pour contrer solidement les arguments des professionnels et s’ils retrouvaient une force de frappe qu’ils semblent avoir perdus depuis une ou deux décennies. Comment expliquer autrement que les subprimes aient pu autant se diffuser et des lois aussi léonines que celle de 2005 dénoncée à juste titre par M. Stiglitz aient pu être votées ?

 

lundi, 14 septembre 2009

Bonus : Obama dit non à un plafonnement

Bonus : Obama dit non à un plafonnement
La Tribune.fr - 14/09/2009

 

Le président américain refuse un retour des "comportements inconsidérés" et des "excès incontrôlés", rappelant sa volonté de mettre en place une réforme "énergique" du système réglementaire. Mais il s'oppose également au plafonnement des rémunérations variables.



MichelCastel a écrit le 15/09/2009

 Bravo, voilà un président qui ne confond pas les conséquences- les bonus- et les causes !  Les bonus ne représentent que 5 à 7 % de ce que gagne les banques pour leurs activités de marché . Il veut que son pays réforme de manière énergique son système réglementaire.

Logiquement et nécessairement Il va donc plafonner la source la plus dangereuse des bonus, à savoir celle qui résulte des opérations de trading pour compte propre. Opérations qui, aux dires notamment de Volcker, d'Adair Turner ( deux dangereux anarchistes !), sont sans utilité économique avérée et source de risques majeurs.
Non c'était un rève ... comment en serait-il autrement alors que très populaire, l'idée de plafonner les bonus (c.à.d l'écume) ne passe même pas sous la pression de Wall Street !
Alors quant à s'attaquer au coeur du système, il y a un abîme qui ne sera pas franchi. Wall Street et ses émules ne le permettraient pas.